Information CBUF-FM Vancouver Chaleurs avant l'ete Malaise, c’est bien le mot qui semble convenir pour décrire V’ambiance actuelle a la radio de Radio-Canada Vancouver. «Mi- nes basses», «morosité», «décou- ragement», voila quelque-unes des expressions quireviennent le plus souvent lorsque 1’on interroge les employés de la station. Dans ce contexte, le fait que quatre con- tractuels ne voient pas leur con- trat renouvelé durant 1’été n’a, semble-t-il, pas arrangé les cho- ses. Bien avant les considéra- tions financiéres, ce «repos for- cé» a amené beaucoup de ques- tions, et pas seulement chez les principaux intéressés. Alors que la télévision semblait la plus menacée aprés les coupures dras- tiques qu’elle avait di effectuer dans son budget, aujourd’ hui, on ne semble plus aussi sir de la situation privilégiée de la radio: «Avant je n’ avais pas d’ inquiétu- des surl’ avenir de laradio. Main- tenant, j’ en ai.» Interrogations, également, sur le visage futur des program- Radio-Canada mes estivaux. «Les émissions seront appauvries alors qu’un auditoire important est la,» ex- plique un des membres de la sta- tion. Par ailleurs, la persistance d’une forte actualité artistique ainsi que la tenue de deux événements politiques majeurs, le congrés au leadership créditiste et la rencon- tre annuelle des premiers minis- tres des provinces a Whistler, sont mis en avant par toutes les per- sonnes interrogées alors que jus- tement les journalistes spécialis- tes des arts et des affaires publi- ques ne seront pas 1a. Expliquant que «/a dispo- nibilité de I’ auditoire n’ est pas la méme I’ été,» Robert Groulx, di- recteur de la radio, affirme ce- pendant que les événements se- ront bien couverts: «La facgon de les aborder sera forcément diffé- rente... Mais il n’ est pas mauvais de changer les habitudes d’écoute.» N’excluant pas la possibilité de faire appel a des interventions ponctuelles, il re- pousse l’idée d’une quelconque baisse de la qualité: «Au bout du -Eventuelles négociations entre le fédéral et les provinces Selon des sources bien informées, un journal du Québec serait sur le point de révéler l'existence de négociations entre le gou- vernement fédéral et les provinces sur l'avenir de la Société Radio-Canada. Ces discussions viseraient a transférer la ges- tion des stations locales anglophones et francophones aux gouvernements provinciaux. Seule les deux réseaux nationaux feraient alors partie de la Société de la Couronne. Approvisionnements et Services Canada i+f Supply and Services Canada mgfays | | sank saan Matériel du gouvernement Vente publique (Offres cachetées) Derniers modéles automobiles et Camions Inspection et vente Vendredi le 24 mai 1991 de 9h a 14h Samedi le 25 mai 1991 de 9h a 13h. Date de cléture Les offres seront regues sur les lieux jusqu'a 13h le samedi 25 mai 1991. Les formulaires d'offres d'achat et les conditions de vente seront disponi- bles sur les lieux. Seules les soumissions regues sur place durant la période de vente seront considérées. Le matériel sera vendu par lot détaillé. Lieu de la vente Approvisionnements et Services Canada Le Centre de distribution des biens de la Couronne 12171 Horseshoe Way Richmond (C.-B.) (604) 272-9070 Canada compte, I’ auditoire y retrouvera son compte. Ce sera le défi de la production.» Répondant par 14 méme a une question que se posent plu- sieurs journalistes, le directeur de laradion’exclut pas lareconduite de cette formule pour 1|’année prochaine: «On va d’ abord éva- luer les rendements et les résul- tats en fonction de I’ objectif.» Et de conclure sur la nécessité «d’ une revue a fond de certaines prati- ques administratives,» incluant une nouvelle gestion des contenus de programmes et des ressources humaines. Quant aux incertitudes, aux doutes du personnel, Robert Groulx explique cette situation par «le changement de culture de l’entreprise»: «La quasi-certitude de la survie de Radio-Canada est aussi aléatoire que la survie de toute grande société d’Etat ou privé... Il faut assumer cette réa- lité et mettre I’ accent sur le con- tenu des programmes. C’ est pour cela qu’on est la.» «J'ai l’impression que la direction n’en sait pas plus que nous, Seulement elle n’a pas su nous rassurer,» déplore, cepen- dant, Jean Wolff, journaliste dont le contrat n’est pas renouvel€é cet été. Propos corroborés par un autre membre du personnel qui parle «de manque de communication.» A ce titre, il est révélateur de noter que seul Jean Wolff ait accepté d’étre cité, les autres personnes interrogées redoutant visiblement des répercussions a un moment ot l’emploi est insta- ble. : Une derniére attitude qui étonne pourtant Robert Groulx. Confirmant que l’effectif de sep- tembre sera le méme que celui de juin, il en profite pour rappeler que «les exercices de compres- sions budgétaires se font selon des normes trés strictes»: «Ce sont d’abord les postes qui sont déclarés excédentaires, pas les personnes.» Visiblement, la station de radio ne souffre donc pas seule- ment des coupures budgétaires mais aussi d’une crise de con- fiance entre une partie du person- nel et la direction. Un dernier état de fait qui ne facilitera pas, dans l’avenir, la mobilisation face ade nouveaux coups durs prévisibles. Francois Limoge Le droit pietine Suite de la premiére page voir une traduction des procés- verbaux, sans toutefois 1’expli- quer. Le nouvel avocat de l’accu- sé, M. Charles Lugosi, est bilin- gue. Un systeme fonctionnel Pour sa part, Don Rose, di- recteur de |’administration des services de la Cour au ministére de la justice, affirme que les ser- vices sont en place. «/l y adéja eu une douzaine de proces en fran- ¢ais a travers la province, depuis l’ application de cette mesure en janvier 1990. Toutefois notre pre- mier proces avec jury aura lieu au mois de septembre.» Ce pro- cés se tiendra 4 New Wesminster. Il s’agit du cas Perrier. Hors de la région de Van- couver et du Bas-Fraser, la situa- tion se complique si on doit com- poser un jury. «/1 y a peu de fran- cophones dans les régions mais nous nous engageons a satisfaire les besoins de la population,» affirme M. Russ Fraser, procu- reur général de la Colombie-Bri- tannique. Sur le cas Rivest, il ne peut cependant pas porter de ju- gement. Réaction dela présidente de la fédération des Franco-Co- lombiens, Marie Bourgeois. «Le procureur ne doit pas faire ce qu'il peut mais faire ce qu'il doit pour que la justice soit rendue.» Mme Pinder Cheema a déja joué le rdle de lavocat de la Couronne dans des procés en frangais. «Le proces est un peu plus long mais ¢a ne différe pas d'un procés en anglais. La seule différence est I’ emploi de termes juridiques francais. Tout se dé- roule en francais méme si I’ avo- cat de la défense et des témoins sont anglophones,» explique l’avo- cate. Mary McFadden abonde dans le méme sens. «Tout se passe bien. Il n’y a pas de probléme sauf celui de recruter un jury de douze membres.» Mme McFadden a participé 4 huit procés en fran- cgais. Elle agira a titre d’avocat de la Couronne lors du procés de M. Perrier, en septembre. Affaire Beaulac Dans une autre cause, l’ac- cusé Jean Beaulac attend toujours pour savoir si un procés dans la langue de Moliére peut lui étre octroyé. Son avocat, maitre Peter Leask, vérifie la possibilité d’en appeler de la décision du juge McDonnell. La requéte semble possible mais elle aurait lieu di- rectement 4 la Cour supréme du Canada. Jean Beaulac s’ést égale- ment vu refusé un procés en fran- ¢ais en février 1991 mais les conditions étaient différentes de celle du cas Rivest. La cause Beaulac a débuté en octobre 1989, donc avant la mise en application des services judiciaires en fran- cais. La aussi, le juge avait évo- qué la difficulté de tenir un pro- cés en francais en Colombie-Bri- tannique. Daniel Bélanger Maison de la Francophonie d'une «expérience positive,» fait «d'un commug accord.» Depart de Michel Latour Michel Latour n'est plus directeur de la Maison de la Francophonie. «Pour des raisons professionnelles, je n'ai pas demandé le renouvellement de mon contrat,» explique- t-il. Occupant ce poste depuis aoat 1990, Michel Latour parle Quant a Nicole Legault, -présidente de la Société Maison de la Francophonie, elle affirme que ce départ s'est Renseignements: 937-5578. La Société Maillardville-Uni Le dimanche 26 mai 1991, Les Dames Auxiliaires du Foyer vous invitent a leur thé annuel. Ceci aura lieu dans l'audito- rium du Foyer Maillard, 1010 Avenue Alderson, de 13h00 a 16h00. Cordiale bienvenue a tous. BRICOLEURS Matériaux pour jardins "Livraison gratulte” GARY POCHA LANDSCAPING KARTAGE LTD. Sable et gravier - Paillis d'écorce - Terre végétale 10375, 133e Rue, Surrey, C.-B. 581-5457 | aa anne Fie ee Le Soleil de Colombie Vendredi 17 mai 1991