de Vancouver qsur la bande. fi att ET SUR LES GANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. Programme de la télévis VOL. 1 NO. 20 Vendredi 22 Juillet 1977 r 197. DOCUMENTS L'écrivain et comédienne fran- caise madame Simone célébrait, le 3 avril dernier, le 100e anni- versaire de sa naissance. Pour lui rendre hommage, la troisié- me chaine frangaise présentait, une semaine plus tét, soit le 25 mars, une - émission spéciale consacrée a la doyenne des cé- lébrités du Tout-Paris. Réalisée par Jacques Nahum, |’entrevue de madame Simone est extraite de la précieuse collection «Ar- Sons et brioches Le Quatuor de flites Arcadie sera l'invité de Sons et brio- ches, le dimanche 24 juillet a 15 heures. Formé de jeunes flitistes qui ont tous remporté des premiers prix au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le Quatuor Arcadie fut créé en France en 1966. Il est composé de. Pierre-Alain Biget,- Pierre- Yves Artaud, Robert Thuillier et Arlette Leroy. Ce groupe qui connut |’honneur d’étre subven- tionné par le ministére des Af- faires culturelles de France, a donné, dans les écoles frangai- ses, une série de plus de 220 concerts qui s'inscrivaient dans les programmes scolaires et éducatifs. Le Quatuor Arcadie a montré une musicalité et une virtuosité telles qu'il a incité maints au- teurs contemporains a écrire des oeuvres @ son intention. Le Quatuor Arcadie La critique musicale frangaise a reconnu unanimement la haute qualité, le souci du style de cet ensemble. C'est a l'occasion d’une tour- née qu'il fit pour les Jeunesses musicales du Canada en 1975 que Radio-Canada, en collabora- tion avec les J.M.C. et la Régie de la Place des Arts, a enregis- tré ce concert de Sons et brio- ches, ; Les oeuvres suivantes sont - inscrites au programme: Nottur- no de K. D. von _ Dittersdorf (XVille siécle); Danceries de Claude Gervaise (XVle siécle); _ Sinfonico d’Anton Reicha (XVille siecle); Arcadie de Marc Ber- thomieu (XXe siécle). Cette émission est réalisée ‘par Jacqueline Léveillée. Pré-— sentateur: André. Hébert. chives du XXe siécle», consti- tuée avec amour par Jean-José Marchand des souvenirs de cé- lébrités arrivées au crépuscule de leur vie. C'est’ ce documentaire vrai- ment exceptionnel que nous pourrons voir, sous le titre Ma- dame Simone, 4 Documents, le vendredi 29 juillet & 21 heures, aia télévision de Radio-Canada. Née Pauline Benda, madame Simone est la cousine du philo- sophe et romancier Julien Ben- da, auteur de /a Trahison des clercs. A 18 ans, elle épousa le comédien Le Bargy dont elle était |’éléve. C'est 4 Sarah Bern- hardt, a qui elle fut un jour pré- sentée, qu'elle doit d’avoir dé- -buté sur les planches. Elle fit ses débuts en 1902 au Gymna- se, dans une piéce d'Henry Bernstein, /e Détour. Elle créa le réle de la Faisane dans Chan- teclerc d'Edmond Rostand. Elle choisit un jour de se faire appe- ler Simone — les prénoms é- taient a la mode a cette époque, dans le milieu du théatre — par- ce qu'elle n’aimait pas son pré- nom de Pauline. Remariée a Claude Casimir-Périer, indus- triel, politicien et fils d'un ex- président de la République et, plus tard, au poéte Frangois Porché dont elle fut l’interpréte pour /e Butor et /a Finette, a- vant de créer /a Couturiére de Lunéville d’Alfred Savoir et /’A- ’ cheteuse de Stéve Passeur. Elle a également publié des romans et des souvenirs: /e Désordre, Jours de colére, le Paradis ter- restre, etc. «Cette interview télévisée lui donne l'occasion de rappeler qu'elle fut I'amie de Jean Coc- teau qu'elle rencontra pour la premiére fois dans un ascen- seur, de Péguy qu’elle prétend avoir influencé, de Proust dont elle avoue qu’elle ne savait pas encore qu'il serait considéré comme un romancier génial, de Gabriele D’Annunzio qu’elle ren- contra & Zurich, de Maurice Bar- res qui préférait de beaucoup Réjane (ce qu'elle ne dit pas), d'Anna de Noailles qu'elle a remplacée peu de temps aprés sa mort en 1935 au jury du Prix Fémina, dont elle sera pendant des années |'un des membres les plus influents. Madame Si- mone est une femme qui eut beaucoup... d'amis, comme dit la chanson». Animateur: Pierre Olivier; co- ordonnateur et l'un des réalisa- teurs de la série: Claude H. Roy. ‘ @ Peu de comédiens ont tenu dans la vie théatrale de Mont- réal un réle aussi important que Francois Rozet dont on réen- tendra les Propos et confi- dences a compter du lundi 25 juillet 418.h 30. |. . ae +4 ion francaise de Radio-Canada Ainsi va la vie Des générations entiéres de Vietnamiens connaissent la paix pour la premiére fois de leur vie. Des milliers d’enfants ont grandi dans la privation et la peur, sous la menace constan- te des bombes. On sait qu'il est tombé plus de bombes sur le Vietnam: qu'il en est tombé du- rant la deuxiéme guerre mondia- le. Ce n'est pas une situation dont un pays se reléve facile- ment. Mais les guerres n'ont jamais fait cesser les_batailles idéologiques. Le débat qui vous sera présenté a |’émission Ainsi va la vie, le mardi 26 juillet a 23 heures, en est un exemple frappant. Soeur Francoise Van- dermeersch et le pére André Gélinas ont été interrogés par Francoise Faucher, pour une 6é- mission de Femme d’aujourd’hui qu’a réalisée Yves Dumoulin. Bien que chacun d’entre eux connaisse bien la situation, ils percoivent différemment ce qui se passe actuellement au Viet- nam du Sud. Le pére Gélinas affirme que de nombreux Sud-Vietnamiens sont incarcérés dans des camps de concentration et que |’op- pression du régime communiste est d'une dureté inhumaine. Francois Vandermeersch, pour sa part, estime que les commu- nistes tentent d'instaurer une société juste. Déja, durant la guerre, la société vietnamienne était organisée de fagon a pou- voir soutenir et aider tous les Francoise Faucher citoyens. Les petites communau- tés rurales avaient mis sur pied un systéme trés efficace qui a permis a toutes les familles de continuer & vivre. Les services communautaires qui existaient alors n'ont certes pas été dé- truits. Par ailleurs, on ne saurait nier les conséquences d'une guerre semblable. Ce peuple qui, plus que tout autre, a su tenir le coup devant les forces considérables de |'impérialisme, est aussi celui qui, par sa téna- cité, a provoqué la premiére dé- faite des Américains. On parlait peu des tortures et des empri- sonnements qui avaient lieu a cette époque et pourtant, ils étaient aussi fréquents. La discussion sur le Vietnam n'est pas encore terminée car il faudra que les émotions se calment pour qu’enfin l'on sa- che toute la vérité. Cependant, il importe que chacun réfléchis- se sur Ce genre de probléme. Ainsi va la vie vous permettra d’assister 4 une discussion trés intense entre les deux protago- nistes. LES BEAUX DIMANCHES Les Dardanelles, ce détroit qui sépare l'Europe de |’Asie mineure, fut de tout temps une place stratégique primordiale. 11 unit en effet la mer Egée a la mer de Marmara, qui. & son tour communique avec la mer Noire par le détroit-du Bosphore. Au cours de la premiére guer- re mondiale, ce détroit fut le théatre d’une opération franco- . anglaise restée célébre. L'insti- gateur .en était Winston Chur- chill, alors premier lord de J'A- mirauté: il. s'agissait de forcer le détroit pour en contréler le passage et maintenir les com- munications entre la Méditerra- née orientale et la mer Noire. En outre, l’entrée en guerre de la Turquie, en novembre 1914, aux cétés de |'Allemagne, fai- sait peser une menace sur Suez: les cuirassés Goeben et Bres- lau, de l’amiral Souchon, aux -ordres de Guillaume Il, étaient déja sur place. L'opération prévue par Chur- chill, dans l'ensemble, était par- faitement logique. Mais au ni-- _ veau. de, l'exécution,, elle callait _ . ‘se solder par un échec cuisant: les défenses du détroit avaient été soigneusement renforcées Henri Bergeron par le conseiller militaire alle- mand, le. général Liman Von Sanders. La flotte — importante _Pourtant — ne pouvant pas: per- soe ree ewe cer, il fallut envoyer l’armée de terre: des Australiens, des Néo- Zélandais, des Zouaves et des Sénégalais. Ils allaient se heur- ter a des sodats des plus «co- riaces»: les fantassins turcs, des paysans d’Anatolie coura- geux et fanatisés. Et a leur téte, un jeune général, qui allait de- venir célébre: Mustapha Kemal, le futur Ataturk, Et la: belle expédition tourna peu a peu au désastre. Pour la nation turque, relevée des cen- dres du vieil empire Ottoman, la victoire des Dardanelles, c’était la dignité et l'identité nationale retrouvées. Pour Winston Chur- chill, |'écartement provisoire des affaires de la nation britan- nique jusqu’en 1938, l'année de la mort d'Ataturk. Winston Chur- chill prit alors en main la desti- née. d'un pays qui allait affron- ter Hitler... : Dans la série les Grandes Batailles du passé, Henri de Turenne et Daniel Costelle re- . constituent la Bataille des Dar- danelles qui sera diffusée aux Beaux Dimanches le 24 juillet a 20 h 30. Réalisation: Jacques Dupont, participation de Juan Carmigna-