ETB isin ONS juillet 1975 S LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE BY DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE g Conseil d’administration: 4 < A.Piolat PEE SS) aos Be a Rédaction: = é rR ‘PUBLIE PAR g FOODS, SRD J.Baillaut N.Therrien 99K ee ok 2k ok ok oi oko ok i ok ok ok ok ok ok ak Directeur: André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Pierre Archambault Colette Bellot LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 fe = ee ed LES HEBDOS DU CANADA oo etetetetetetetetetetetetetetet, etetetetetetete’ Oe etetetatetetetetetetetetete’s I aerate ee area eee’ Sorat etereteie cre. oR OOO Commentaire par Jean Dussault Diffusé le 16 juillet CBUF-FM ,Vancouver C’est drdle comment les choses se passent en politi- que, grande comme peti - te. La petite politique, c’est la politique municipale. Et comme 4 Vancouver les po- liticiens sont particuliére - ment petits, c’est encore plus drole. Mais si je n’ai pas envie de rire,c’est que les droleries de la politique ne sont sou- vent drdles que-pour leurs auteurs. Et vous et moi ne sommes évidemment que des naifs spectateurs qui continuent a faire les frais du piétre spectacle qui nous est offert. N’ayant pas un don de Dieu pour faire comprendre mes paraboles, apres tout je n’en suis qu’un disciple et non le fils, je m’explique - rai: mardi 14 janvier 1975, * ca : Baba’ les échevins municipaux haussaient leur salaire de $7,920 a $13,200 par année. Helen Boyce, du NPA, et Harry Rankin, de COPE, s’étaient opposes 4a cette mesure, qui portait le sa- laire des édiles m inicipaux a 50% de celui du maire. Le-distingué maire décla- rait alors que son salaire lui suffisait et que point n’était son intention de demander quelque hausse de traitement, $26,400 par année lui permettant de s’entretenir. De la part d’un individu millionnaire 4 40 ans, c’é- tait, on ne peut le nier, beaucoup d’humilité et de sens civique. La semaine derniére ce- pendant, le Conseil de Ville de Vancouver, sur propo- sition du maire, a hausseé le salaire de | celui-ci de $26,400 A $30,000 par an - née, soit une augmentation de 13,6%. Rankin, de CO- PE et Volrich, président du comité municipal des finances, se sont opposes. Art Phillips aussi, en précisant qu’il voulait que ce soit inscrit au procés- verbal. Cette mesure, mé- me pas subtile, lui permet- tra de jouer 4 la_ vierge offensee quand le besoin s’en fera sentir. Evidemment, en servi - teur du peuple, Art Phil- lips continuera 4 recla- mer du provincial et du federal une sevére res- triction de. leurs .dépen- ses puisgue, n’est-ce pas, les élus ont le devoir et la responsabilite de pré- chemepare-eexemples .. Et oseriez-vous croire qu’un bon matin, les é- chevins vont demander et s’accorder une hausse_ de salaire sous pretexte qu’ils ne-re¢divent plus, _main- tenant, 50% du salaire de leur patron. Présumons que les’ ac- teurs applaudiront et que les spectateurs, eux, déci- deront, pendant une minu- te, de ne plus s’y faire prendre. Présumons que les ac- teurs s’applaudiront et que les spectateurs, eux, déci- deront, pendant une minu- te, de ne plus s’y faire prendre. - MCCANN iis Aiclcdchelelelelelelellelelelelel i ECOLE ST-SACREMENT: 3020 Heather, Vancouver, C.B. - Jardin d’Enfants: Programme d’Immersion en Frangais Grade 1 4 7; Programme Bilingue - Tél: 876-7211 ou 876-6894 - WlulalulclCulelulclellclelelcleiellelelColeeCel Ar Qel(eltsCelill CULTURE FRANGAISE ET COMMUNICATIONS 1946: CKSB, St-Boniface - 1949: CHFA, Edmonton; 1952 : CFRG, Gravelbourg et CFNS, Sask - 1967: CBUF FM, Vancouver - la chafne est compléte; la radio, pour humbles que soient ses origines, penétre pres- que partout dans l’Ouest. - Quelques flots en sont tou- jours privés mais la téle- vision viendra les réchap- per: CBWFT en 1960 4 Winnipeg, CBXFT en 1970 4 Edmonton. Grace au S*cable’’, Calgary, tou. - jours privée de la radio - francaise, peut au moins se consoler d’avoir la té- lévision. . equi echappe en- core en Saskatchewan et pénétre seulement quel - ques heures par semaine 4 Riviére-la- Paix. En 1952, lorsque la So- ciété Radio-Canada a deé- cidé d’étendre son réseau 4A la largeur du pays, le ‘tréseau de 1l’Ouest’’ de- venait, de fait, une réali- té. Isolés jusque 1a, cha- cun dans sa province et dans son élément paroissi- al, les postes de St-Boni- face, Edmonton, Saska - toon et Gravelburg con - tinuaient de se faire la lutte, amicale bien sar, ri- valisant au niveau de |’in- vention, de l’originalite, coopérant aussi, par 1’é- change d’émissions, d’a- nimateurs, se _ forgeant, minute par minute,/une al- lure, un ton, ‘‘une voix’? de plus en plus profession- nels. L’avénement du ré- seau, donc, allait alléger le fardeau de la produc -_ tion, permettant aux ani- mateurs fusque la suc = chargés , de consacret un peu plus de temps et d’ef- forts Aune préparation mé- me plus soignée d’emis - sions. Les postes du ‘““réseau-ouest’’ devenai- net, du méme coup, des réservoirs de talents ou le réseau national irait pui- ser. Un Henri Bergeron, un Gerald Lachance... un Henri Cruzéne. .et com- bien d’autres encore du domaine de la radio-télée- vision ou de domaines pro- ches parents. Certains aspects technique ont change. CFNS et CRFG sont sous un méme toit 4 Regi- na, et un ami me parlait tout recemment encore des couloirs vides, abris de quels souvenirs, de ce qui était le poste CFRG 4Gra- vellbourg; j’aimerais croi- re que ce sont des fanto- mes qui, comme dans les contes de fées, font mar- cher les événements, diri- gent secr¢étement les des- tinées... Est venu s’ajouter aux premiers postes deja mentionnés, celui de Van- couver CBUF-FM, relieé di- rectement au réseau en MF de Montréal, diffu - sant par contre un bonnom bre de productions locales, et garantissant que l’élé - ment franco - colombien n’est plus, 4son tour, com- plétement néglige. La télévision, une autre lu- eur a l’horizon de l’espoir. Lorsque la télévision fran- caise de Radio-Canada a d’abord percé la fronti¢re manitobaine, on y retrou - vait, A une semaine de de- calage de Montréal, les émissions de la chafne fran cgaise. Ily avait quelque chose de délicicusement i- ronique a constater com- bien, ayant patienté tant d’années sans_ television aucune, On trouvait tout 4 coup si deplaisant de tou- jours célébrer, une semai- ne en retard, les grandes fétes de la télévision chré- tienne: la Noel du Géant du Nord tombait, imman - quablement le Jour de 1’An, -. .ct méme Bobino, triché par le sort, commencait son caréme avec une se- maine de retard] La teleé- ’ vision rendue 4 Edmonton . il fallait attendre -aux Rois pour féter Noel avec la famille Lajoie. Mais l’important est que la té- levision francaise était Sur les lieux, qu’elle n’atten - dait qu’un coup de pouce de plus pour commencer 4a s’épanouir. Des équipes sont sur place, 4 St-Boni- face et 4 Edmonton, qui depuis 2 ou3 ans préparent et mettent en ondes quoti- diennement des émissions d’affaires publiques, une émission de variétés de temps. en temps, permet- tant a nos francophones, encore une fois, de se dé- couvrir vivants et heureux malgré tout d’avoir con- servé leur langue. Cinéma & Theatre - Peut-on passer compléte- ment sous silence les ef- forts de nombreuses an- nées_ de 1’Office National du Film et plus recemment le ‘‘toutimage’’ pour la dis- tribution du film frangais dans les écoles et les as- semblées d’adultes ~ aux quatre coins du pays. Peut- on ne pas parler théatre, 4 St-Boniface d’abord, a- vec le Théatre Moliére, a- vec le Cercle Moliére, a- vec la Troupe Moliére de Maillardville et, plus ré- cemment, avec le Théatre francais d’Edmonton. Elle est fate et bien révolue la période des tournées de province par les petites troupes amateurs du col- lége; mais on n’oublie pas que c’est ainsi que plu- sieurs de nos comédiens chevronnés’~ d’aujourd’hui ont commencé. Onn’oublie pas non plus |’apport sans cesse renouvelé du Qué - bec, sous.une demi-dou - zZaine de gouvernements différents, d’aide financié- re, d’échanges, de cours spécialisés. . -Aujourd’hui a Edmonton ou 4 Falher ou a St-Paul, c’est du Fey - deau ou du Strindberg, c’est du Tremblay ou Duble ou du Gélinas que l’on va voir, et pas mal joue du tout, croy- ez-m’en. : z Ils voyaient grand. . .et ce n’était qu’un départ. De mon heureuse et trop courte expérience auprés du Cercle Moliére de St- Boniface, il y aune dou- zaine d’années, j’ai retenu deux lignes qui m’auront aidé trés souvent, pour ne pas dire quotidiennement, A surmonter le découra- gement, la fatigue qu’ont dQ ressentir souvent nos men- tors lorsque la francopho- nie leur retombait dans les bras, Ademi-morte et vidée de tout désir de com- battre. Elles sont tirees de ‘*Dulcinée’’? de Gaston Ba- ty: ‘*Comme c‘est grand l’ombre. d’un_ chardon, quand il est seul parmi les lieues de pierres!’’ il faut avoir vécu l’experience du désert culturel ouestrienet y avoir trouvé refuge et joie pour commencer a comprendre. - BUDGE pelelee 75 de subvention seront dis- ponibles aux Centres. de Main-d’oeuvre du Canada & compter du mois de juillet et elles devront 6- tre soumises au Ministé- re avant le 12 septembre. Un autre facteur impor - tant du Programme de cet- te année consiste a permet- tre aux sociétés de parrai- ner des projets. Ces ini- tiatives drvront bénéfi - cier dla collectivité et répondre 4 d’autres crité- res régissant les projets. Tout profit pouvant ré- sulter d’une initiative ser- vira 4 réduire le coft du projet. ‘*Nous croyons que le dy- namisme et l’expérience du - Suite de la page 1 monde des affaires peuvent servir efficacement dans des projets qui tendent a a- meliorer la qualite de la vie d’une collectivit§ a a-- - joute M. Andras. ‘‘L?’esprit de créativite et l’initiative des ~ Canadiens joueront un rdle prépondé - rant dans la solution du probléme du chOmage cet hiver. J’espére que le PIL de cette année provoquera, chez les Canadiens, autant d’enthousiasme que les programmes précédents’’, de poursuivre M. Andras. La faculté qu’a le Pro- gramme de créer des em- plois lorsque l’activite saisonniére ralentit dans les collectivités canadien - nes a été démontre durant 4 années successives. Une étude de lV’impact é@cono - mique du Programme de- mique du Programme de- montre que l’investisse - ment. d’environ $490 millions au cours de ces annees a produit une aug- mentation de $723 millions dans le produit national brut. L’objectif principal du PIL est de reduire le ch6- mage en invitantles Cana- diens A presenter des propositions de projets Aa caractére communautaire qui creeront des emplois, ces projets seront subven - tionnes par le Gouverne - Suite page 6.