PrpRINg 5 8 — Le Soleil de Colombie, RIES ler octobre 1982 a tc tt tte a a ee eee MS ow. 2a we a Ane ; q we. > 5 tee ’ a sensectieome? ee ee ee Lettre ouverte aux auditeurs de la Francophonie and You et de |‘Apéro Sp TESS Nous sommes en 1982: bientét, l’an 2000! Nous vivons une période bien mouvementée, des grands changements sont a venir, plusieurs ont déja pris place dans notre mode de vie. Nous avons, en tant quindividus, a faire face a la vapeur, a nous adapter. De méme, nous avons en tant que membres d'une collectivité a poser des gestes concrets, a tenter de mettre en place des moyens “actuels” pour assurer notre surute et notre épanoutssement futurs. Quelle place nous fatsons-nous, nous francophones de la Colombie-Britannique, dans ce demain de plus en plus rapproché? Quelles projections fatsons-nous de notre situation et quelles pressions exercons-nous pour pouvoir continuer de manifester notre dynamisme, nos convtc- tions, notre profond désir de continuer a nous exprimer dans notre langue?... Deputs janvier de cette année, un groupe travaille - et jen fats partie - a mettre sur pied une société audio-visuelle franco-colombrenne: la “SAV” regroupe a Uheure actuelle les artisans de deux émisstons commu- nautaires| télévision et radio]. Un consetl d'administra- tion s'est formé, constitué de gens pour qut cette société constttue une entreprise riche en possibilités d’expresston et de rayonnement de la communauté francophone d ict. Une pétition a ctrculé qui contient plus de 300 noms, des gens qut sentent le besoin d'un tel moyen pour nous tailler une place a notre mesure dans les [stimulantes] années qui s’en viennent. Car c'est bien de cela dont ti s‘agit: dans une collectivité comme la nétre, quit n'est plus regroupée phystquement comme .l’étatent les parotsses il y a 30 ans, autout des églises, nous nous devons de mettre en place des mécanismes assurant notre cohérence interne et projetant en dehors de notre communauté notre dynamisme et nos ambitions. Je pourrats tllustrer ce que je viens de dire en donnant des exemples de choses que nous pourrions faire, avec de tels moyens de communication. Je vais plutét faire une pirouette et regarder ce qui a été fait, jusqua maintenant. Qu’a-t-on vu et entendu dans nos média communautaires électroniques, ces derniéres années? Les réalisations de... Vérifiez la date qui suit votre adresse Elle indique quand votre abonnement doit 6tre renouvelé ‘“Lamitié est un magnétophone,| contrat par lequel nous nous engageons a domicile, pour un bon prix,} 4 rendre de petits ser- contactez votre technicien-| vices afin qu'on nous expert au 876-3454. en rende de grands." Montesquieu. A batons rompus Par Jean-Claude Arluison “On demande des vendeurs pour vendre des tortues e La Francophonie and You... Du 10 janvier 1979 au 23 décembre 1980 (deux ans bien sonnés), 87 émissions ont été produites en fran- Cais au cable 10. Plus de 240 entrevues ont été pas- sées, sur une multitude de sujets, la plupart touchant notre communauté de trés prés. Nos organismes les plus connus (a savoir la Troupe de la XVIe, la PEG. ve. CC. la F.J.C., la Société histori- que Franco-colombienne, le Soleil de Colombie) ont été couverts. Au total, plus de 50 entrevues décrivant leurs programmes, annon- cant leurs activités, faisant connaitre leur situation (problématique ou floris- sante). En passant, ot ailleurs dans les médias électroniques, nos repré- més autant? = - Ov ailleurs aussi a-t-on pu voir une série de quatre émissions rédigées ici par des femmes d'ici sur la condition des femmes? Ou a-t-on pu assister a une retransmission télévisée de larges extraits des congrés de la F.F.C. des derniéres années? A des adaptations pour le petit écran de spectacles ayant eu lieu dans nos murs (“Erik Satie ou le bureau d’absence”, “Le récital d'un ange”, “le petit Prince’, etc.)? Ou enfin a-t-on pu visionner un document d’une heure sur ce que furent les années ‘50 pour les francophones de Vancouver? Ow? .Revenons aux chiffres: pendant la période de deux ans évoquée plus haut, six entrevues ont ponté sur 1|’écriture (écri- vains, éditeurs, organisa- teurs du salon annuel), plus de 25 sur le théatre surtout d'ici mais aussi d’ailleurs; 19 ont mis l’ac- cent sur la musique (chan- sonniers d'ici, surtout) ; deux ont porté sur la danse, 18 sur la peinture: nous sommes “latins”, nous nous exprimons et les arts en sont des manifestations! La politique et 1’écono- mie, deux secteurs de l’ac- tivité humaine fort impor- tants dans notre société, n’ont pas été mises de cété, émission — scatters le référendum de ‘80 au Qué- bec et ses retombées sur les populations francophones du reste du Canada, et encore une série (étalée sur trois émissions) portant sur le mouvement coopératif a Vancouver. La liste pourrait encore étre assez longue des sujets qui ont été abondés durant cette période: scoutisme, gens de l’Age d'Or, écoles, associations francophones hors-Québec, sports, criti- ques de cinéma, télévision d’Etat, humour, etc... ees e ...et de |'Apéro L’Apéro diffuse sur l’an- tenne de CFRO(coop- radio) depuis maintenant 5 ans. Avec évidemment des périodes plus actives et d'autres, marquées de ra- lentissements (pour ne pas dire d’€puisement). L'ex- périence qui se vit 1a est certainement différente a maints égards de celle menée au cable 10 a cause des différences fondamen- tales entre deux média; mais les attitudes de travail sont les mémes: faire cir- culer une culture franco- phone(en l’occurence, par la musique, surtout) et mettre entre les mains des gens de la communauté des ‘microphones. Ceci dit, qu’a-t-on enten- du a l’Apéro, ces derniéres années? De la musique: celle des francophones de l'Ontario, de l’Acadie, du_ Québec, de la France, constituant environ 70% du contenu total de l’émis- sion; et bien sar. des communiqués communau- taires et des entrevues. Ces derniéres ont parfois été structurées autour de per- sonnes qui ont eu le gout d’échanger sur leur vécu personnel et-ou social, par- fois encore autour d'autres qui ont eu le devoir de venir discuter de leurs agissements(nos responsa- bles d’organismes, par e- xemple) ; quelques-uns en- - fin(plus rares) sont venus nous voir en se langant le défi de secouer un peu “les idées recues”’... = Dans. tous les cas, cela a donné des entrevues "diffé- rentes” ow l’accent encore une fois a été mis sur les lieux a créer entre invités et auditeurs francophones dela C.B.. Des “expérien- ces” certes critiquables si on se référe aux ‘“‘canons standards de la radio” mais combien riches en “matié- _Tes premiéres” | Je pense ici a cette émission faite sur les femmes par un groupe d’une dizaine d’entre elles venues nous décrire ce que serait une société idéale non-sexiste pour elles. A cette entrevue avec Rachel Paiement (anciennement du groupe musical CANO qui s'est mise a critiquer l'image ‘“‘stéréotypée” et récupérée que sa compa- gnie de disques avait tenté de développer autour d’elle et du groupe. A cette émission encore ow un ‘groupe d'étudiants en francais-immersion —_ de U.B.C. est venu nous livrer sous formes de montages sonsores, sketches, recher- ches, critiques, etc. . .l'ex- périence de leur apprentis- sage d'un été. Les exem- ples ici encore pourraient pleuvoir longtemps. . . Di- ‘sons simplement pour con- clure qu'il y a un son “coop-radio” et que l’Apé- ro y participe avec ses couleurs propres, celles des francophones d'ici. dans un magasin d’animaux...” (Petite annonce dans ° Lee eanveecemermemeni ns) The elke Sun). L’on ne précisait pas a quelle Quelques questions 1+ vitesse les employés devront travailler. ‘ : Voila pour l’examen rétros- teurs régionaux qui, du haut dra mieux faire une croix Conseil de la radiodiftusion et des o0O0 pectif. A la lumiére de ces de leur tour, ne cessent d’évo- pour longtemps sur de tels d Bee oe : descriptions, je pense qu'on quer 56,000 raisons - jamais _ projets?? Canadian Radio-television and } Deux bonnes chrétiennes pices ete lat peut facilement projeter plein se ie See peat eA St ooo a. mn 7 communion & la Cathédrale C APR iain de possibilités pour l’avenir. J’octroi de subventions a la alors? A mon avis: certaine- ; ¥ og Raa bie marpite: “col gee uaeh rs On peut aisément conclure 4 SAV, se doutant probable- mentl! Jean Doré Avis places: leurs sacs 4 main avaient disparu. Les mauvaises prétendent que le voleur a récité ses graces avant de filer avec les sacs... , oo0 ; Voler n'est pas une activité particuli¢rement patrioti- la nécessité de média commu- ment que si les énergies nautaires comme lieux d’ex- actuelles se dispersent, il vau- pression et d’irradiation de la culture francophone d’ici. Prolongation de délai pour la soumission des observations au sujet de “L’Etagement des Services detélévision par cable et service de télévision payante universel. Dans I'avis public CRTC 1982-65, en date du 7 Membre et artisan de la SAV 20 septembre 1982 ’ De plus en plus de francophones a Coop-Radio ? Mais il y a un hic: une ; pourtant, il y a des exceptions: quelqu’un a dérobé | société audio-visuelle regrou- sage uillet 1982, le Conseil sollicitait ciaepae et son mat sur le toit d'un bureau de la rue J pant i média ne peut survi- Une iiss = Ban lien rua Faint pep eaup ics des obaee aliens ctnicermant SS = eH) Or a Thane | FApéco, Vénission hebdomadaire francophone de la | {siecle pas cible st service | aoe GS be CEs BS actuelle: odene nea. wa un radio coopérative de Vancovuer, CFRO. Dix de télévision payante univer- : 4 _ personnes ont répadu a I'invitation. sel, devant tre déposées au fil. Mon long plaidoyer se _ terminera donc par les ques- tions suivantes: : plus tard le ler septembre _ 1982. Dans !’avis public CRTC 1982-72, la date limite pour — soumettre des observations était -prolon, jusqu’au 20 Sentara Hd Ala emande Par cette rencontre, les animateurs actuels de lApéro voulaient, dans un premier temps, faire _connaitre le fonctionnement actuel de |'émission communautaire; dans un deuxiéme temps, I’on visait Une expédition francaise, conduite par le célébre alpiniste René Desmaisons, a réussi une ascension extrémement difficile: celle du Chopicalki, par l'aréte ext. Ce sommet de 6 $50 metres, est situé au Pérou, au | _ 4 ae type dsppul ue nord-est de Lima. __ . ie _sonder les intéréts des gens 4 participer a ce projet, de : yneaire taco aa ate “| fagon & éventuellement élargir I’ équipe permanente et { de la Conférence canadienne oo0 serene a ioeeieae suc | Varier le contenu de la programmation. == des arts, le Conseil, par la SSeS ee ah ae Aux yeux des organisateurs, cette rencontreaétéun __ présence, reportela date limite past dexditierente organo es | Succes: le nombre de ts et leur curiosité 4 en fe * a ee fe anole ini inci i Soleil de : a Oe connaitre ‘= YA t Coop-Radi “du 20 septembre au mts gees ys foeramenaucnpiguar’ | amie deentags ar FApirle Contato] 330 sfepir, Colombie des communiqués de presse rédigés en francais: le Ministére des Ressources Humaines, ayant a sa téte Mme Grace McCarthy. Il convient de souli- gner cette initiative que nous apprécions -beaucoup, au Soleil. Que nous vaut ce mutisme - presque total - de leur part, eux que nous avons contactés a plusieurs reprises?? A V'issue de cette réunion, une autre rencontre e ‘'* | 4nnoncera ieee la fixée: elle aura lieu Mardi 5 octobre prochain a 19h.u, ae ai Vaudience publique. & Coop-Radic i:é@mefau 337 de ia rue Carrall]: elle cates visera & déblayer les champs d’activités possibles et a coordonner les énergies pour les mois & venir. \ _.. Tous sont de nouveau invité: 4s'y rendre. J.D. Un moine est léta- | - Surtout, a quoi jouent le lon de la chasteté, Secrétariat d’Etat et ses direc- /