yl agef. | Le tribunal paralléle par André Lamontagne Fditeurs déchus ou en fuite, personnages a la dérive, conspirateurs et marginaux : les héros dégradés qui peuplent Le tribunal paralléle partagent une méme soif d’absolu dans une société asséchée par le confor- misme et les diktats sociaux. A Pimage de l’écriture qui les anime, ils sont tout entiers tendus vers un ailleurs ow se profile une inquiétante éthique de Vautre. Récits d’errance et de marginalité, les neuf nouvelles que rassemble Le tribunal paralléle explorent un Québec incertain, a la frontiére du fantastique et désespéré. dun quotidien bh Compter les corps 2 Vulgaires Machins ~ Les charmes du |.) quotidien » Caiman Fu Le bien des miens par Janette Bertrand Aprés son autobiographie, Ma vie en trois actes (devenu best~ seller avec plus de 200 000 exem- plaires vendus). Janette Bertrand nous offre ce premier roman qui, avec ses multiples rebondisse~ ments et son surprenant dénoue- ment, se dévore comme un vérita~ ble suspense. Dans le style franc et direct qu’on lui connait, la romanciére aborde des sujets aussi audacieux que ceux de sa télésérie L’mour avec un grand A. C’est avec brio, ma- lice et ironie qu’elle nous entraine dans le cceur-volcan de la famille Maltais, une famille que Ger- maine, agée de quatre-~vingts ans, geére et méne... a Sa maniére. SEPTEMBRE 2007 La SFV a 65 ans! la passion des nomades par Daniel Castillo Du- rante Juan Carlos Olmos, consul argen- tin a Montréal, vient d’étre assas- siné. Son fils Gabriel le déteste depuis toujours. Séducteur, égoiste, irresponsable, Juan Carlos n’a jamais été la ow le fils ’atten- dait. Depuis son enfance, Gabriel entend les paroles rageuses de sa mére : « Celur qui va par dérision et par pur esprit de méchanceté t’a donné un nom d’archange, Ga- briel, voulait que tol et moi on créve comme des rats, m’entends- tu? Vortla la _ vérité. » Serait-ce par haine que Gabriel a débarqué a Montréal avec l’idée saugrenue d’éclaircir le mystére entourant la mort de son pére? Alors, pourquoi croit~il pouvoir trouver l’amour dans les bras d’A~ na Stein, la maitresse de son dé- funt pére? Pourtant, en quittant Buenos Aires, le souvenir du pére semblait bien s’accommoder de la version en noir et blanc de la mére. Or, une fois au Canada, toutes les pistes se brouillent a Vimage de ces routes que le bliz~ zard efface. A défaut de certitudes, le fils sillonne la mémoire du pére dans le corps de la femme qui I’a le plus aimé.