«le Solei! de Pace Vendredi 25 aoait 1978 ~ d’une pionniére a eces CLAIRE DUMONT La Paroisse St-Sacrement de Vancouver perdit, le 8 aofit dernier, en la person- ne de Mme Ernest Dumont (née Claire Régent), l'une de ses pionniéres et une trés assidue et généreuse colla- boratrice. Elle était igée de 77 ans et 5 mois. C'est en 1945 que les Dumont vinrent de Gravel- bourg, Saskatchewan, s’éta- blir 4 Vancouver, un ana peine aprés l’arrivée du P. Henri Meek, S.S.S., qui y fonda en 1946 la paroisse francaise St-Sacrement. Les Dumont furent donc vrai- ment des paroissiens de la toute premiére heure. Mme Dumont est née le 9 mars 1901, 4 Grande Clai- riére, au nord de Winni- peg, de parents francais, originaires de Nancy, en Lorraine. Elle conserva tou- jours un amour de prédilec- tion pour la patrie d'origine de ses parents, qu’elle eut la joie de visiter a plusieurs reprises. Depuis une bonne vingtaine d’années, elle en- tretenait une correspondan- ce assidue avec plusieurs cousins de la Lorraine et de Villemomble.' C’est le 5 mai 1931 qu'elle épousa a Gravelbourg Er- nest Dumont. Les nouveaux époux allérent d’abord rési- der a Findley, puis a Pipe- stone, au Manitoba, pour revenir 4 Gravelbourg quel- _ ques années apres, oui ils demeurérent jusqu’en 1945. A Gravelbourg, les Du- mont furent, de longues années, propriétaires de l'Hotel King. C’est égale- ment al’hdtellerie qu’ils consacrérent les premiéres années de leur séjour a Vancouver, en acquérant et améliorant le “Villa Motel”, sur la Kingsway. - Aprés le décés de son époux, survenu en 1956, ~ Mme Dumont alla résider deux ans a Costa Mesa, en Californie, ob demeurait de- puis longtemps sa soeur Léonie (Mme Alec Willett) et ses niéces, Iréne Louis et Mme Lloyd (Marguerite) Spencer. A son retour de Californie, elle devait et jusqu’a sa mort résider non loin de l’église St-Sacre- ment, ot elle fit partie assidiment de la Garde d’Honneur eucharistique et des Dames Auxiliaires de la paroisse. Attachée profondément a notre église, elle se réserva, lors de la rénovation effec- tuée en 1975, le privilege de défrayer le nouveau taber- nacle, une oeuvre d’art qui restera pour bien des géné- rations un témoignage élo- quent de sa foi et de son amour envers la Personne du Christ dans la Sainte Eucharistie. Sa piété mariale était aussi remarquable. Au cours de ses nombreux voyages en Europe, elle inclut chaque fois un séjour plus ou moins prolongé a Lourdes. A deux’ reprises, elle s’offrit bénévo- lement (la derniére fois, avec sa soeur, Mme Willett) a assister pendant plusieurs semaines les grands malades venus de divers pays implo- rer leur guérison ou le secours de Notre-Dame. Le sanctuaire marial national canadien de Notre-Dame du Cap, au Québec, qu’elle ap- pelait le “Lourdes du Cana- da”, l’'attirait beaucoup éga- lement. Elle y fit plusieurs pélerinages. Les derniéres années de Mme Dumont furent mar- quées de grandes épreuves. D’abord le décés subit de son seul frére, M. David (Dave) Regent, de Winnipeg, surve- nu en 1976, puis celui de son unique soeur, Mme Alec (Léonie) Willett, l’automne dernier, aprés une longue et douloureuse maladie, qui af- fectérent beaucoup Mme Dumont. De plus, son état de santé, qui laissait grandement a désirer depuis deux ans surtout, par suite du diabéte et de l’arthrite dont elle souffrait, lui rendit ses der- niéres années passablement pénibles, sans jamais toute- fois affaiblir sa foi et sa résignation chrétiennes. Elle laisse 4 tous ceux et celles qui l’ont connue le souvenir d'une épouse modéle, d’une chrétienne convaincue, cha- ritable et dévouée a toutes les bonne causes. Ses funérailles furent célé- brées en l’église St-Sacre- ment le 11 aoit a 10h00, le jour méme de la féte de sa patronne, Ste Claire. Ont concélébré la messe de la Résurrection le P. Robert Godard, S.S.S., curé de la paroisse, et le P. Jean-Louis Lemire, S.S.S. Liinhumation, sous la di- rection des Salons mortuai- res Kearney, se fit au cime- tiére Forest Lawn de Van- couver, prés de M. Dumont, qui y repose depuis 1956. Parmi la parenté plus rapprochée de la défunte, on remarquait aux funérailles Mme Dave (Vira) Regent et Robert Regent, de Winni- peg, respectivement belle- soeur et neveu de Mme Dumont; M. Alec Willett, son beau-frére; ses neveu et niere, M. & Mme Lloyd Spencer, de Costa Mesa, Calif.; des cousins et cousi- nes, dont Mme Iréne Huel, de Gravelbourg; M. & Mme Adélard Perreault, de Ke- lowna; M. René Piché et Mme Lucie Griffin, de Van- couver; le Rév. Sr Marie- Paule Boulanger, des SS. de VEnfant-Jésus, de Nord- Vancouver; de nombreux et fidéles amis des Prairies, demeurant maintenant dans le Grand Vancouver, dont Mile Thérése Boutin, M. & Mme Frank Polanski et Mlle Margie Krauchek. Les porteurs étaient MM. Adélard Perreault, Frank Polanski, René Piché, Fran- cois Coulombe, Armand A- dam et Josaphat Gagnon. Un message de sympathie plus remarqué parvint de l'Abbaye Trappistine de Hol- land, Manitoba. Le Pére Abbé, Marcel Carbotte, cou- sin de la défunte, assura toute la parenté qu'une mes- se allait étre célébrée, dans Véglise abbatiale, pour le repos de l'dme de Mme Dumont, le matin méme de ses funérailles. Nous partageons_profon- dément la perte que ressen- tent les parents et amis de la défunte et nous prions, a Voccasion de ce départ, que Dieu nous aide tous 4 mieux comprendre la merveilleuse grandeur de notre vie hu- maine, quand elle est éclai- rée et vécue dans la lumie- re de l’éternité. Nos jeunes voyageurs reviennent Devant I'Hétel de Ville de Montréal, les jeunes de Vancouver et Boucherville. Les jeunes de |Vancouver sont rentrés ee de leur voyage a Boucherville, 4 20 milles de Montréal. Leur voyage de dix jours leur a permis de voir Mont- réal, la ville.de Québec et de connaitre des jeunes Québé- cois de leur age. Ils ont visité le stade olympique, Expo’67, le vieux Montréal, I"hétel de ville, et ont pu assister a une joute de baseball des Expos. Il faisait trés beau a Montréal et ils ont profité de leur temps libre pour nager et mieux se connaitre. Le départ de Montréal fut bien triste et beaucoup de jeunes aimeraient retourner voir leurs nouveaux amis. Ce voyage, dans le cadre d’hospitalité Canada, a per- mis a nos jeunes du grand Vancouver de vivre en fran- cais et de connaitre une autre province du Canada. — Powell River — LE CLUB BON ACCUEIL 4695 Avenue Marine. TEL. 485-2031 Avec l’automne revient le temps de se replonger dans les activités du Club Bon Accueil. La premiére réunion des membres, anciens et nou- veaux, aura lieu le 12 sep- tembre. L’endroit de cette réunion vous sera commu- niqué sous peu. Déja, le comité d’artisanat prévoit sa premiere rencon- tre pour le 5 septembre 4 la salle du C.W.L., rue Glacier. En dépit de certaines diffi- cultés rencontrées au cours de organisation d’un voya- ge échange-étudiant, le pro- jet n’est que remis a plus tard. © Nous aurons prochaine- ment, la visite de Giséle Bélanger, nouvelle animatri- ce provinciale a la F.J.C. et elle pourra mieux nous ren- seigner a ce sujet. “Le Petit Accueil”, bulle- tin mensuel du Club, verra trés bientét son équipe habi- tuelle se remettre a l’oeuvre pour une publication au dé- but de septembre. Josée Crossland a remis, le 15 aoft, sa démission, effective au 30 septembre 1978, créant ainsi une vacan- ce au poste de coordonna- teur(trice) du Club Bon Ac- cueil. . Les personnes intéressées a faire une demande d’em- ploi, doivent s’adresser au Centre Bon Accueil, 4695 avenue Marine, Powell Ri- ver, C. B. V8A 2L2. La position de la femme Lors de la Rencontre des francophones d’Amérique a Québec au début de juillet, une quarantaine de femmes provenant de diverses asso- ciations féminines de |’Amé- rique, se sont réunies en atelier afin de discuter du réle que l'association fémini- ne est appelée a jouer au sein des communautés fran- cophones. Il est 4 noter que c’était la premiére fois que des fem- mes francophones de toute ‘Amérique se réunissaient dans ce contexte bien parti- culier. Les échanges se sont pola- risés autour d’une question prioritaire: Est-ce que les organismes féminins doivent s‘occuper de 1- la religion, 2- la langue ou 3-la situation de . la femme? Traditionnellement, les mouvements féminins ont été axés sur la survivance culturelle, survivance étroi- tement liée a la religion. Les associations tradition- nelles font done face 4 une ré-orientation de leurs objec- tifs. Ceci pose cependant un dilemme face 4 la reléve: jusqu’a quel point les struc- tures sont-elles flexibles? Doit-on mettre l’accent sur la religion et la culture ou sur la femme? Les femmes présentes ont aussi manifesté le besoin de formation chez leurs mem- bres. La pression est éviden- te: la femme doit de plus en plus jouer un réle dans la vie de sa communauté. Le po- tentiel de leadership féminin est présent, il s'agit de Vexploiter. La discussion s'est avérée tres fructueuse au niveau de partage et de l'échange: les opinions exprimées A Qué- bec serviront 4 entamer ou a poursuivre un processus de réflexion qui s'avére néces- saire chez la majorité des associations. Ginette D. SABOURIN Coordonnatrice nationale Fédération des femmes canadiennes-francaises 1, Nicholas, Piéce 1404 Ottawa, Ontario. ( oOFFREDEMPLOI — ) Le Club Bon Atcueil de Powell River est a la recherche d’un(e] coordonnateur|trice] pour travail 4 mi-temps, a - compter du ler octobre 1978. EXIGENCES:. - Excellente connaissance du francais parlé et écrit. - Connaissance suffisante de l'anglais pour pouvoir établir des eontacts avec d’autres organismes locaux. - Expérience en relations publiques et. en adminis- tration. - Connaissance et compréhension du role et du fonctionnement du club. - Etre familier(e) avec la situation et les problémes des francophones dans la localité et dans la province. SALAIRE: $415.00 par mois. Adresser toutes demandes au: « Centre Bon Accueil 4695 ave. Marine Powell River, C.-B. V8A 2L2. ATES J 4