Le billet féminin

de: Madelei ne Lemaire

Maternite

Le role de la femme, est d'tese
Surer la continuite de l'es-
pece, done d'avoir des en-

‘Tants., Ceci etant pose et con=-

sidére comme une verité pre-
miere il n'en reste pas moins
vrai que la question ,puisse
Stre revue et corrigée.

Il faudrait pouvoir se pla
cer dans le contexte inherent

“a chaque nation, chaque epo-

que, chaque pacotaete 2 une
France, de 1945 a peine plus
peuplee que celle de 1970;
une Chine actuelle qui voit
Sa force dans son nombre et
ou pour chaque chinois le ci-
visme obligatoire est dans le
mariage et une progeniture
nombreuse pour le plus grand
bien de 1'Etat. A l'inverse
et depuis que le droit d'ai-
nesse est aboli en “uropé il
faut le moins d'enfants possi-
ble dans les familles "pour-
vues", afin que mle bien" ne
soit pas dis spersé, Beigua
amene aussi des mariages en-
tre “les grandes families"

a peu pres uniquement,

ypuisqu'il faut assurer la
pérennite de la race, AHOnS
des enfants : c'est la chos
au monce la plus facile “a Pade
Cit-on, Ge qui est difficile
est de n'en point faire trop
et d'élever correctement ceux
que l'on a faits.

Comme en toute chose Ltequi-
libre ast difficile a établir.

C'est & vous, Madame, qu'in-
combe presque uniquement la
tache des premiers ages. C'est
1a que, doit intervenir le sens
de 1'equilibre. Nous ne som=
mes plus a L'epoque, pas tel-
lement éloignée d'ailleurs,
ou 40% des meres mouraient
en couches jet ou la mortalite
infantile était tres élevée,

Alors, de grace, ne vous
affolez pas, ne passezZ pas,
Sans raison serieuse les 3
derniers mois de votre gros-
sesse en vous tratnant de lit
€n fauteuil et chaise-longue.
Suivez les conseils de votre
Spécialiste qui vous ordonne
de l'exe ercice.

L' enfant: arrive aernwoaee
~ Pw |
yous d'etre 6n meme temps une

femme et une mene. AsseZ sou,

vent le mari ,s! spereoit a la
venue, d'un Deb! que shila -

gagne un enfant il a perdu
une femme,

Ne vous laissez pas obnubi-
ler par vos responsabilites
maternelles. Ce bébe qui dans
les premiers mois ne demande
que manger, etre propre et
dormir, laissez-le pleurer
de temps en temps; n'appelez
pas le medecin pour des riens
ne rebattez pas sans cesse les

“~
memes propos maternels et li- -
sez autre chose que des "Gui-
de, de la famille" ou "comment
3% é1eve mon enfant",

Que ferez-vous au second ,
et méme au troisieme? %i
malheureusement vous n'avez
personne pour vous aider
vous deviendrez une de ces
* "méragosses" (Herve Bazin)
en cheveux et en tablier du
matin au soir. Vous vous
trouverez des obligations
que vous pouvez tres bien
eviters; ce qui fera dire a
vos proches :".Elle aime @tre
ennuyee, Si elle,;n'avait pas
de soucis elle s‘en creerait!"
Quand on aime ses sSoucis on
n'en n'est pas plaint.

»

Soyez sage et en pensant a
votre entourage vous pense=
rez & vous-méme. Vous garde-
rez un mari qui en rentrant
le soir ne s'empressera pas
de s'tenfermer dans son bu-
reau ou de descendre au
"bistrot"du coin pour avoir
la paix.

¢

Il est difficile. d'elever
des enfants et le -travail-a'
une mere n'est pas simple
mais il,faut..s! efforcer de
concilier les r6dles : de res-
ter la femme de son mari
tout en etant la mére de ses
enfants.

;™
* Meragosses : mére qui ne
vit que par et pour ses en-
fants.

De Ade wauialbosnite

Ligne : Pour la garder, sur-
veiller son alimentation(qui
ne doit pas aépasser,- pour

une femme normale, 1500 a

2000 calories par jour), avoir
une vie équilibree, faire un
peu ce culture physique ou
pratiquer un sport afin de
conserver des muscles et une
Silhouette harmonicuse.

Pour la, retrouver, consul
ter un medecin.
N'oubliez-pas que le medi
cament ou le regime qui con-
, vient “a votre voiSine vous
est peut-étre totalement
contraire.

PR SUER ENE PERALTA EER ER RYE

-S. ATTENTION}, SOUFFLAGE de VERRE

* Vases,Verres et Oiseaux de couleur.
% POUR L'AQUARIUM: ay phon nettoyeur et
* tube pyrex pour chauffage.

¥ POUR le VIN: syphon transvasseur, tube

: de fermentation,etc,.

* HEINZ BUNGERT, _Tele. 3872-5981
% 366 E.28 Ave. Vancouver, 10
Ke RRR EERE EREERRERE RR RE EERE

einen

Le Soleil page 9 le*9 aot 1968"
La bonne cuisine

ae ‘
Porc a l'orange.

Pour 6 personnes : 3 livres
1/2 de filet de pore, 1 petit
verre de cognac, os de veau,
+ carottes, bouquet garni,
sel, poivre, 1 verre de vin
blane (facultatif), 1- verre
de bouillon, 2 oranges, 1 on-
ce de beurre.

Dans une cocotte, faftes
revenir le filet de pore avec
le beurre. Flambez-le au co-
gnac et remettez-le a cuire
avec les carottes, l'os de
veau, bouquet garni, sel, poi-
Vree

Mouillez avec le vin blanc
et le bouillon. iaissez mijo-
ter 2 heures 5

Lorsqu'il est cuit tenez le
morceau de pore dans un plat.

Dégraissez la sauce en la
passant ‘ada passoire cOnique
a travers un linge trempe a!
eau froide.

Ajoutez- -y le jus d'une oran-
ge ainsi que. les zestes de 2
oranges tailles en lanieres et
cuits a l'eau bouillante 2 mi-
nutes.

Laissez bouillir la Sauce et
versez-la sur le pore découpe.
Garnissez le bord du plat ayec
des tranches d'cranges pelees
et épépinees.

. ’
La cuisiniere par interim.

CHZ VIGOR

Boeuf Bourguigon$2.50

618 Davie Str.
Reservations: 688-1822

Chez Victor
_ Cuisine francaise

‘Mile GILL BLAIBERG

Depiis la transplantation car-
diague du Dr Barnhard, toute la fa-—
mille Blaiberg est la proie des
journalistes. C' est au cours d'un
reportage visant a faire connattre
les activités de la dorénavant cé-
lébre famille, gue nous avons appris
que Monsieur Blaiberg est le pere
d'une charmante jeune fille de 20
ans, du nom de Gill.

Gill stétait portee volontaire
en Israel et vivait dans un ki-
boutz au moment ot elle apprit
la gravite de la maladie de son

pereo

La jeune Sille, qui est revenue

au Cap, parle un excellent frangais.
et travaille maintenant pour 1'Al-
liance frangaise au Cap, en Afri-
que du Sud,

- Du: moment que c'est imprime nous
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