6 Le vendredi 11 juillet 1997 La Sun Life prend les devants courtiére en financiers 4 la Sun Life, « la plupart des gens opteront pour es avocats de la Sun Life et ceux de la partie plaignante ont, aprés une négociation qui a duré 10 mois, conclu une entente aux termes de laquelle la Com- pagnie Sun Life s’engage a dédommager les Canadiens qui ont souscrit 4 une police dassurance entre 1980 et 1995. Le montant de l’entente se chiffre & 65 millions de dollars. Cette entente ne concerne pas seulement les détenteurs ‘de police d’assurance qui sont domiciliés dans les _ trois provinces canadiennes ot des actions en justice ont été intentées, 4 savoir la Colombie- Britannique, |’Ontario et le Québec. Tous les Canadiens détenteurs du type de contrat faisant Vobjet de recours judiciaires, soit 400 000 personnes, sont concernés par cette entente. Les clients de la Sun Life ont le choix entre deux options. Ils peuvent soit accepter une augmentation de 0,5 % des dividendes se rapportant a leur police d’assurance pendant trois ans, soit renégocier les primes A verser a la Sun Life dans le but d’amener la compagnie a respecter les termes des contrats signés. Du point de vue d’Odette Morin, produits la premiére solution et continueront, par conséquent, a verser des primes pendant une période pouvant aller jusqu’é 55 ans, suivant le niveau des taux d’intérét ». L’entente en question doit, pour étre valable, recevoir le feu vert des tribunaux en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. Une fois cette étape franchie, la Sun Life fera parvenir a ses clients les informations qui leur permettront d’opérer des choix éclairés. Les détenteurs de police d’assurance devront recevoir ces informations vers la fin de année 1997. Un phénoméne dans lair du temps Intenter des actions en justice contre les compagnies d’assurance est un phénoméne qui est dans lair du temps. Beaucoup d’entre elles font ainsi [objet de poursuites judiciaires aux’ Etats-Unis. Selon Odette Morin « les recours en justice actuellement en cours au Canada ne sont que le reflet, le prolongement de ce qui se passe aux Etats- Unis. Il s’agit d’un mouvement qui a tendance a prendre une certaine ampleur. II n’y a pas que la Sun Life qui est concernée par un __ tel mouvement. Les avocats de différents détenteurs de polices d’assurance réclament 2 milliards de dollars aux entreprises suivantes : la National Life Assurance Co. of Canada, la London Life Insurance Co. et la Prudential Insurance Co. of America ». C’est pour éviter de payer des sommes astronomiques pour non-respect des termes des différents contrats que la Sun Life a finalement accepté de conclure une entente avec la partie adverse. « Cette entente est, selon Odette Morin, historique. » Il y a de fortes chances que les autres sociétés d’assurance suivent l’exemple de la Sun Life. If s’agit 14 dun calcul purement économique. L’importance des sommes réclamées par les avocats de ceux qui se sentent spoliés ne laissent guére d’autres possibilités si les autorités judiciaires donnent raison aux plaignants. Le comment de l’imbroglio financier Il y a quelques années, la Sun Life a proposé a ses clients potentiels de lui verser des primes pendant 12 ans pour, en contrepartie, recevoir 100 000 dollars, soit environ 10 fois le montant total des primes versées. A I’époque, cest-a-dire au début des années quatre-vingts, les dirigeants de la Sun Life estimaient que les taux d’intérét élevés resteraient a leur niveau d’alors pendant un certain nombre d’années, ce qui aurait permis aux deux parties de tirer avantage d’un tel contrat. « Mais, déclare Odette Morin, les taux d’intérét sont passés de 15 % en 1985 a 3 % en 1999. Et une telle chute a, nécessairement, un impact sur des produits financiers comme les polices d’assurance. » Malheureusement, ces cho- ses-la ne sont pas suffisamment expliquées aux clients par les compagnies d’assurance. Ces derniéres mettent trop de responsabilités sur le dos des agents et des courtiers. Or, ce ne sont pas tous les agents ou courtiers qui font bien leur travail. Par ailleurs, je comprends la frustration des clients car les compagnies d’assurance leur donnent des documents trop compliqués, avec des clauses tellement difficiles & cerner. Mes clients sont, quant a eux, trés bien informés. » Mais pourquoi la Sun Life et les autres compagnies d’assurance n’ont pas essayé de résoudre le probléme dés le début des années quatre-vingt- dix ? Comptaient-elles sur une éventuelle remontée des taux d'intérét ? Elles ont, en tout cas, préféré laisser les choses suivre leur cours et demander ensuite a leurs clients respectifs de continuer & verser des primes pendant quelques années supplémentaires. En somme, le beurre et ’argent du beurre. Mais les clients de la Sun Life ont refusé d’étre les dindons de la farce et ont fait appel aux tribunaux pour obtenir de leur compagnie d’assurance le respect des termes de leur contrat. Les personnes détentrices d’une police d’assurance a la Sun Life peuvent avoir des informations en frangais en téléphonant au 1 888 332-7555 ~ et en anglais en composant le numéro 1 888 332-7444. LipassE NIANG @ e dernier rapport .de la Commission canadienne du tourisme (CCT) publié cette semaine annonce que Pindustrie touristique au pays bénéficiera d’une hausse des recettes découlant des visites qui seront effectuées par les Américains A compter de cette année. Le rapport établit ses calculs sur des prévisions concernant les voyages internationaux et prévoit que les cing prochaines années seront marquées par une trés forte croissance des _ gains provenant des touristes américains séjournant au Canada. Cette hausse serait estimée annuellement entre 8 et 9%, Selon le président de la CCT, Doug Fyfe, « les visiteurs américains dépensent plus par voyage fait au Canada, en raison dune hausse marquée du nombre de déplacements par avion ». A son avis les voyages de gens d’affaires américains augmenteront plus vite que les voyages d’agrément. « Cette tendance s’explique en grande partie par un accroissement de la confiance des milieux d’affaires ainsi que par les effets du régime Ciels ouverts et de ’ALENA », mentionne-t-il. Toujours, selon la CCT, les prévisions sur le nombre des voyages d’agrément faits au Canada en provenance d’outre- mer connaitra également une hausse plus rapide que celui des voyages d’affaires de la méme origine, car les touristes prennent davantage en considération le taux de change alors que la valeur de la devise canadienne continue de croitre. Celle-ci va demeurer attrayante pour les visiteurs étrangers au cours des prochaines années. On considére 4 la CCT que pour le Canada, les marchés les plus lucratifs en provenance d’outre-mer sont |’Allemagne, le Japon, la Finlande et le Royaume-Uni, si lon tient compte du rendement par voyage. Les prévisions de lorganisme entrevoient que le nombre de voyages de ressortissants de ces trois pays & destination du Canada augmentera d’environ 5 % par année, tandis que, dans le cas du Japon, on s’attend & un accroissement d’& peu prés 8 % au cours des cing années a venir. La Commission canadien- ne du tourisme est née a partir d’un partenariat des différents acteurs de l’industrie. Cette entente conclue entre les entreprises et le gouvernement encourage la croissance et la rentabilité du secteur touristique au Canada. La CCT se charge de promouvoir le Canada comme destination souhaitable auprés des touristes étrangers et canadiens et de fournir des renseignements appropriés a l’industrie touristique pour l’aider a prendre des décisions. La commission coordonne _ les efforts de nombreux intervenants dans le secteur du tourisme, y compris des propriétaires d’hétels, des voyagistes, des exploitants d’attractions touristiques, des transporteurs aériens, des associations locales et provinciales et des agences gouvernementales. Elle offre les services nécessaires pour permettre a Tlindustrie de demeurer concurrentielle sur la scéne internationale. La CCT s’intéresse 4 des marchés particuliers : le marché américain des voyages d’agrément, le Canada, Europe, I’Asie et le Pacifique, les voyages d’affaires américains et les produits autochtones. La Colombie-Britannique fa‘t partie des endroits au pays ot. la CCT a développé un véritable réseau de gens oeuvrant dans le domaine du tourisme. Bien qu’étant déja en grand nombre sur la Céte du Pacifique, les touristes asiatiques continuent par ailleurs d’étre sur la ligne de mire des professionnels du tourisme provincial. Tout en maintenant le cap sur I’Asie, la Colombie-Britannique, via ses opérateurs du secteur touristique et la CCT, déploie ses charmes pour attirer le plus d’Américains sur les bords du Pacifique. Mamapbou GANGué QA mm ERE BE) e~ Le G4 : “a CLIN OGL oe