ila See eee a a SY CCE LE RET eye ee ee eae ee aS eee, ae aoe Sa ee a ae a a a a Oe eee a a TE Peur et defi D'aprés une vaste enquéte en Amérique du Nord, parler en pu- blic constitue la plus grande peur chez les hommes, (chez les femmes, ce serait de... mourir dans un incen- die). Donc, pour la majorité des Nords-Américains, c'est la une peur plus grande encore que celle de mourir. La communication jouant un role prépondérant dans tous les domaines, je suis personnellement trés étonné qu'il n'y ait pas plus de francophones qui semblent intéres- sés 4 venir nous observer et 4 deve- nirmembres afin d'apprendrea mieux UDUICAIUUE AS communiquer, devenant ainsi de meilleurs chefs de file. Vu l'extréme importance de la parole efficace dans notre société, i] devrait méme exister dans cette province plus d'un club TM en frangais. C'est la, pour moi, une conviction profonde. Invitons les gens de chez nous a considérer, tout au moins, cette occasion extraordinaire qui leur est offerte de se lancer 4 eux-mémes ce défi non moins extraordinaire qui pourrait tellement ajouter 4 la qualité deleurvie : devenirmembre du Club TM de Vancouver. Jean-Claude Boyer, CTM Abonnez-vous au seul hebdomadaire de langue francaise en Colombie-Britanniqu: Date exp.: i Envoyer au: ell de Colombie, 1645, 5i¢me avenue Ouest, Vancouver, Y6J 1N5, tél: (604) 730-9575 ALEXA McDONOU NOUVEAD PARTI QU? , CHEE DU OCRATIQUE.. TRIBUNE LIBRE VOU A mes amis francophones hors Québec Je suis une francophone du Québec. J'ai 48 ans, mariée avec deux enfants. J'appartiens 4 aucune allégeance politique. Je prends I'ini- tiative de vous écrire pour vous ex- primez mon attachement 4 tous les francophones du Canada, ainsi que ma grande déception. Il est clair que les francopho- nes du Québec sont majoritairement en faveur de l'indépendance. Par vos prises de position, vous culpabilisez les francophones du Québec com- me s'ils étaient responsables de vos difficultés. J‘avoue que je voterai oui avec émotion et regret. Nous tour- nons la téte vers l'avenir. Le gouver- nement fédéral a refusé une réforme de son fonctionnement et a refusé d'abandonner certains pouvoirs, N’importe quoi Le Québec ne se séparera jamais du Canada. En effet, 4 moins d'un violent cataclysme, il est plutét improbable que le Québec dérive au large de l'océan Atlantique. Pour- quoi les premiers ministres des pro- vinces anglophones s’énervent-ils ajors? En refusant de négocier un partenariat avec un éventuel Québec souverain, ces messieurs nous mon- trent qu'ils ont oublié I'essentiel : notre beau et grand pays est cons- titué 4 la base de deux peuples fon- dateurs. Sans la reconnaissance du fait frangais au Canada et du carac- tére distinct du Québec, le Canada n'est plus le Canada. Il est vrai que d'autres ethnies ont contribué au développement de ce pays, mais seuls les francophones ont su au fil de l'histoire vivre quotidiennement leur culture. Notre frangais n'est pas une manifestation folklorique occa- sionnelle. Et quia amadouél'Acadie, le nord de l'Ontario et les prairies sauvages de l'Ouest? La saga cana- dienne est riche du fait frangais. Scrutez-donc une carte de l'Améri- que du Nord et vous remarquerez l'importance de la toponymie fran- caise. Et bien, sachez-le, messieurs Wells, Harris, McKenna et cie que l'avenir du frangais au Canada nous préoccupe. Etes-vous vraiment prét a faire des efforts pour nous garder dans la Fédération? Oui! Prouvez-le. Car pourquoi ces gestes et ces paro- les de mépris 4 notre égard? Aussi, faudrait-il accepter qu'une petite province comme Terre-Neuve déci- Toute correspondance doit étre adressée.au Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6] IN5. Tél : (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. “OPSCOM «=6=APEse- Tél. :(613)241-5700 § Membre del'Association Téléc. :(613) 241-6313 delapresse francophone Fondation Donatien Ine Tels (613) 241-1017-Télee. = (613) 241-6193 aleil As Chonda Soeactay, donc Ja seule issue possible c'est l'indépendance. Vous qui avez di défendre et vous battre pour conserver votre langue, vous devriez étre les pre- miers 4 comprendre et 4 encourager nos démarches vers l'autonomie. Saviez-vous que ma ville natale, Montréal, sera bientdét majoritairement anglophone? En 1951, 64,2% de la population était francophone et contre seulement 56,9% en 1995. Saviez-vous que dans tout le Québec, le soir et les fins de semaine, il ne reste que deux postes de radio AM en francais? Saviez- vous que la majorité des immigrants de Montréal optent pour apprendre l'anglais? Le systéme fédéral nous res- de de l'avenir du Québec, un état de sept millions d‘habitants? Peut-on blamer le Québec de vouloir étre souverain sur son territoire? Nous, les francophones d'ici, sommes fati- gués de devoir continuellement nous battre. Au début de ce siécle, la population du Manitoba comptait 50% de francophones. Le gouver- nement de l'époque a tout fait pour les assimiler. Est-ce cela la Confédé- ration, une suite d'injustices? L/his- toire est notre chien de garde, et nous voulons un changement. Car encore aujourd'hui, ce n'est méme pas toutes les communautés franco- phones du Canada qui bénéficie de la gestion scolaire. Et l'obtenir ne garantit rien : Roy Romanow, le pre- mier ministre de la Saskatchewan a menacé de retirer ce droit aux fransaskois si le oui l'emportait. Cet- te attitude est déplorable car c'est une menace pour tous les Cana- diens. Ce genre de discours symbo- lise l'intolérance du pouvoir. Et quoi penser de ce méme premier ministre qui affirme qu'au lendemain d'un oui, le Québec sera traité comme un pays étranger, tel la Corée. Dire cela, c'est renier l'histoire et la réalité. Les so- ciétés qui renient leur passé, com- promettent leur futur. Le Québec fait partie intégrante de l'ensemble géo- politique nord-américain et ce pour toujours. Alors en refusant de négo- cier avec un Québec souverain, le Canada-anglais se tire lui-méme une balle dans le pied. Et en bout de ligne, qui paiera pour les intransi- Président-directeur : Jacques Baillaut Administration et gestion : Sandrine Lejeune Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) treint dans nos pouvoirs, que ce soit l'immigration, les communications, le respect du frangais, etc. I] conti- nue d'affaiblir le Québec. La seule décentralisation qu'Ottawa désire, est celle de sa patate chaude de 600 milliards de dollars en dettes, tout en gardant la main mise. Le sauvetage que vous de- mandez aux francophones du Québec met notre langue et notre culture en péril. Quand nous discu- terons avec Ottawa d'égal a égal, il nous sera plus facile d'intervenir en votre faveur. Je vous laisse sur ces mots: ce n'est pas toujours parce que l'on ne s'aime plus que l'on se sépare... Michelle Bergeron geances des politiciens: nous les contribuables canadiens. Car, qu'on le veuille ou non, on est tous dans le méme bateau. Ce que nous désirons, c'est une reconnaissance formelle . de l'apport des francophones dans ce pays. On veut plus qu'un bilinguisme de facade. Que le Cana- da soit un pays bilingue et fier de l'étre, cela comporte plusieurs avan- tages économiques. Cela aurait un impact sur le tourisme. Les entrepri- ses étrangéres, en sachant que tous les Canadiens appuient le bilinguisme, s'installeraient davan- tage ici. Dans un monde oi on libé- talise de plus en plus les marchés, cet aspect n'est pas 4 négliger. Par contre, ce qu'il faut se rappeler, c'est que peu importe le résultat du réfé- rendum, le Canada devra régler la question constitutionnelle. La san- té de son économie en dépend. Car les anxiétés de la moitié d'une popu- lation ne disparaftront pas le lende- main d'un non. Tout ce que nous sommes en train de faire sera a re- commencer en I'an 2000, si l'on agit pas. Le fait que prés de la moitié des Québécois souhaitent le renouvel- lement du fédéralisme ne doit pas étre pris a la légére. Alors, au lieu de jouer les «bonhomme sept heure», les dirigeants de ce pays devraient gouverner avec clairvoyance. At- tendons-nous le retour du FLQ pour agir? Jean-Sylvain Brochu Saskatchewan Collaborateurs : Nigel Barbour, Sara Léa, Marie Michaud, Ouverture du Journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel cofite 28$ au Canada, 58$ a l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier. de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat en fn ee