= I _— : | x | 1 } : oan? st cu | Theatre La troupe de théatre de marionnettes de Jean Pé- ronnet vient de faire une tournée en Colombie-Bri- tannique. Ce groupe de 4 personnes venant de Monc- ton s’ est rendu 4 Prin- ce Georges, Kelowna, Van- couver , Maillardville et ‘Victoria. C’est dans le ca- dre d’un programme du Se- crétariat d’Etat que cette tournée canadienne a été rendue possible. Le spectacle d’une durée de 50 minutes a pour per- sonnage principal - Pépé- re Gogoen. Ce dernier se oe | rend A la ville et s’aper- »-goit qu’il n’y a plus'telle- | ment de nature. Il ne res- te qu’un arbre et Pépére Gogoen entend bien le sau- ver. Il devient donc con- cierge et 4 tous les jours, il surveille l’arbre. queM. Monopole veut faire couper A tout prix. Ce n’est qu’a la fin cependant, quand tous les employés. de M. Mo- nopole ont refusé de cou- per cet arbre, que M.Mo- nopole lui-méme doit cou- per. l’arbre. Pépére Go- goen a perdu son arbre mais l’auditoire a compris de Moncton a été formée il y a quelques années. Pépére Gogoen, a cause de la popularité qu’il s‘est acquise auprés des enfants, a toujours demeuré le per- sonnage principal du Théa- tre de marionnettes de Jean - Péronnet. Un livre relatant l’une des mésaventures de Pepére Gogoen a été pu- blié aux Editions 1’Acadie. De Vavis de Jean Péron- net, la tournée qu’ils font actuellement est trés inté- ressante mais latroupe ai- merait avoir plus detemps pour faire un peu d’anima- ¢ - PHOTO: Yann GEOFFROY tion. .parler du théatre de marionnettes sous forme datelier. Les dialogues du spectacle sont essentielle- ‘Ment en francais. Le Fran- _co-Albertain a — cette piéce de‘‘spectacle de qualifié premiére qualité.‘ Quand ils retourneront 4 Moncton, les membres de la troupe auront parcouru tout le Canada, joué plus d’une centaine de repré- sentations. Pépére Gogoen aura roulé sa bosse sur bien des milliers de milles et aura-t-il le godt des’as-’ soir et de penser:‘* Pépére vy T - R KE L L ) \Y Le Soleil de Colombie, 26 Mars 1976, 9 PHOTOGRAPHIE DIFFERENCES ET DEGRES DANS LA PHOTOGRAPHIE ABSTRAITE par Lucien BELLIN - Le choix de l’échelle est primordial en composition parce qu’il. donne l’enca- drement en référence. En effet, vu d’avion, le Mont- Blanc peut ressembler a une colline;.vu d’un sa- tellite, on ne le voit mé- me pas, étant fondu dans la masse de la Terre. - Mais parcontre, un peu de créme glacée fondante serait formidable pour un microbe, (s’il pouvait en voir la magnificence)sem- blable a un skieur sous une avalanche du Mt-Blanc. De nos jours, a lage dés communications extra- terriennes, notre pensée est de plus en plus inspi- rée a voir les choses d’u- ne fagon plus abstraite & dynamique. L’ imagination inventive et ~une grande variété d’objec- tifs en appareils photo- graphiques nous permet- tent aujourd’hui de phoro- graphier de facon abs- traite au moyen d’échel- le, source de choses des milieux les plus communs. L’échelle est le dénomi- nateur des formes chan- geantes, 4 mon point de vue, en ce qui concerne la perception physique, car un centimétre carré de bois vermoulu ou une vieille clé rouillée, quand vous leur donnez des propor- tions -fantasques 4 l’aide de Bonnet d’approche, a- vec un certain jeu de lu- miére, peuvent vous surprendre au _ dévelop- pement par la tension, - structure - textures va- chamjs divers’ vous aide- ra acomprendre ‘les fi- bres naturelles, de nos jours, et celles dérivées de nos machines dans ce monde moderne. Cette échelle de pensée_ passe- partout peut vous aider beaucoup dans votre vie de tous les jours du _ fait que cette vie est axée sur nos émotions des choses que l’on prédit d’une facon familiére. apeurés par l’entrevue de l’inconnu. La science pho- tographique force son chemin dans l’échelle abs- traite pour. nous faire dé- couvrir un monde _invisi- ble qui, bien souvent, est magnifique et nous aider 4 comprendre les. frontiéres de l’espace. Nous devons dire merci aux appareils photographi- ques qui équipent nos mis- riables que l’oeil nu n’a croscopes électroniques son message. ee io et le Canada fran- pas percu auparavant. Mais nous pouvons aussi aptconemedhice et = Cette troupe de théatre cais L’exploration dans des devenir excités, ravis ou lites... — CRITIQUE