Ni hin Di, ee ee Be aT a _ journal, quelqu’expert ex- 2, Le Soleil de Colombie, 13 Aoftt 1976 Ay Hi ihiw SS LE SEUL JOURNAL DE SANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE CONSEIL D’ADMINSITRATION A. Piolat J. Baillaut ~N. Therrien DIRECTEUR: André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTEUR:. Marc Béliveau_ GRAPHISTE: Richard Sandoval - MISE EN PAGE: Danielle Leclaire _PHOTOGRAPHE: Yann Geoffroy HEENEREEEEESERESEEHESES CCT SET TET TEE SEES PUBLIE PAR. LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 8213 rue Cambie, Vancouver 9 ‘Téléphone : 879-6924. V5Z 2W3 Courrier de .deuxieme classe sous le' numéro d’enregistrement 0046 . LES. HEBDOS DU CANADA G sewn PER la} G8 RE OS OBER th ke Go Crs EXPE ROT Se doivent payer l’essence aussi cher que sur la Cote Atlantique. Un expert est un hom- me ordinaire qui, par le fait qu’il posséde un di- pléme grand comme un mouchoir de papier dé- ployé, se fait fort de vous démontrer que, si on- l’écoutait, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, 4lacondition différence de 10¢ entre expresse d’accepter que Nanaimo et Campbell R- deux et deux fassent cing. ver. Un seul prix pour tous, St-Jean, Montréal, Calga- ‘ry, Vancouver, etc. - Mais alors pourquoi une ; Si vous connaissez unex- ~Ainsi, autre jour, sur un pert, ne lui posez pas la question, car alors, les prix de l’essence seront page entiére avec desmots probablement en hausse d’une demi-ligne que les et tout sera A recommen- conducteurs de l’Alberta cer. - pliquait trés bien sur une VIA eno! COSU CC Si reus avez déctae arap- NINO - NIP ment, couramment er cor- MUJCF IT tore inteneir ex discipline, passezaumoins un mois 4 : IS F CG l’Ecole Be a a deCuer ~ navaca, Ee omlor » oS not 4 semaines: ave Périodes ‘ultérieures de 4 semaines: | MUNOO 0 wee aS ((C US $ 300 pour 50 heures - informations: Apdo. 480, Cuernavaca Mexi ECOLE DE LANGUES DE CUERNAVACACCIDOC) et/oU Marc Beliveau 879-6924 . oe eee de le a oe Le conflit de travail qui prévaut 4 la compagnie PACIFIC PRESS empéche la publication des 2 seuls_ quotidiens de Vancouver. ~ ————_ par Francoise Lebea et Claude Masse _ L’Association des Con- sommateurs du Canada- Québec et le Groupe de re- cherche en consommation de l’Universite de Montré- al se penchent sur le gra- ve probléme qu’est la pu- blicité destineée aux en- fants. Voici des extraits de rapports que ces 2 groupes ont présentés au gouver- nement provincial dans le cadre dela refonte de la Loi de la Protection du Consommateur ; Dans le présent mémoire, le Groupe demande 1’abo- lition de la publicité des- tinée aux enfants de moins de 13 ans, quiest un des changements proposés 4 la Loi de la Protection du Consommateur - I. Problemes posés par la publicité destinée aux enfants Les enfants canadiens de 2 A ll ans ont écouté, en 1974, plus de 22h. de télé- vision par semaine. La pu- blicité tient une place im- portante dans le temps d’antenne: méme_ si les commerciaux destinés aux enfants ne peuvent excéder 8 min. par heure, ces der- niers sont quand méme exposés 4 3h. de publicité par semaine. Si l’on peut percevoir les effets tangibles de la publi- cité sur les enfants, les effets précis sont jusqu’ici peu connus. Onsait cepen- dant que les annonceurs y ont trouvé un outil effica- --¢e, «si -l’on-en juge ... par * l’importance des budgets consacrés 4 la publicité destinée auxenfants. Aux Etats-Unis, une étude de ces budgets a établi que les revenus des chafhes de télévision américaines a- vaient été del’ordre de 104.3 millions de dol- lars en 1974 et que peu d’annonceurs adressent leur publicité aux en- fants: Kellogg’s, Mattel & general Mills occupent 30% du marché aux Etats-Unis, General Food, Deluxe Top- per Toys, Quaker Oats & Mars, 25%. Ce monopole exercé par quelques-uns, laisse entrevoir les types de produits annoncés. Aux Etats-Unis, la moi- tié des annonces publici- taires destinées aux en- fants, entend vendre des aliments, 30% de jouets, 10% de vitamines. Pres- que tous les aliments an- noncés' sont des produits sucrés et des collations; la promotion de ces pro- duits combat les efforts déployés enfaveur d’une saine alimentation. Jusqu’A maintenant, ona peu de données concernant l’influence des commer- ciaux sur les enfants. Aux Etats-Unis, cette question fut explorée defaconpar- ticuliére dans le cadre d’u- ne recherche subvention- née par le National Ins- titute of Mental Health. Le Québec s’est égale- ment penché sur cette question. Des chercheurs sont arrivés 4 la conclu- sion que les enfants de 5 4 7 ans: comprennent peu: le but commercial de la La publicité destinée 4) aux enfants: unsujet zm litigieux ie BSTC Rt aR Or rae publicité et, qu’en vieil- lissant, on identifie peu A peu les techniques de vente. dD’autre part, les enfants de 546 ans ten- tent davantage d’influen- > cer leurs parents que les enfants plus Agés. Cette tentation qu’éprouve l’en- fant d’influencer ses pa- rents, et c’est bien 1la-des- sus que misent les publi- citaires, demeure une source de conflits latents entre les membres de la famille et peut poser des problémes gra- ves. Enfin, dans la me- sure ou la télévision ap- paraft deplus enpluscom- - me un agent de formation et de socialisation de l’en- fant, la publicité tend 4 fai- re de lui: un consomma- teur avant l’Age, manipu- 1é, dépourvu de moyens économiques et chez le- quel on crée bien souvent des besoins artificiels. On tente de le conditionner, dés son jeune age, pour des besoins qu’il aura ‘‘plus tard’’. II. Comment les lois répon - dent-elles ces problemes? — En droit civil, au Québec, on confére un statut special .4la personne Agée de moins de18 ans, lorsqu’el- le doit s’engager par con- trat. Le législateur présu- -me qu’elle n’a pas la capa- cité de discernement suf- fisante pour négocier sur le marché commercial, a- cheter ou vendre. On la ’considére° comme une per- Voir p. 4 : PUBLICITE s parfois . Ws ee te eis