a 5 { Lord Le Soleil de Vancouver, page 2,16 mai 1969 LE SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Directeur-iédacteur: André Piolat Publicité: Jacques Laillaut’ Rédaction: Jean Riou,-Roger Dufrane, Wed Aubert .Yvonne Aberall, Denise Deissner,Yves Trividic, Touis marcoux, Caricaturistes: Jin Nagy, Eve Tonner. Le Soleil de Vs neouver est. publie par: Le Saleil.de Colombie Ltd. 661, est 15éme avenue, Vancouver,10, C.B. Prix:15¢ le numéro .. Abonnement; 1 an; $6.00 Your tarif des annonces télephonez a: 879-2814 par ile Conseiller Municipal, La semaine dernisre, en compa- gnie de plusieurs conseillers, j'ai fait le tour des diverses installa- tions municipales. Nous avons visite l'usine a ee laquelle, avec une, capacite > 150 tonnes par jour, est équipe ane appareillage automatique uitra- moderne destine a contrdler lc mé- lange des differents ingredient s,Cet etablissement est tout neuf, produc- tif et tout a l'honneur de la ville de Vancouver, En faisant nous-mémes le mélan— ge de notre goudron,nous economisons aux. contribuables des centaines de milliers de dollars, Nous avons également jeté wun coup d'oeil interesse sur " Manitoba Yards "qui comprend d!immsenses geara—- ges, des atelicrs de soudure et de menuiserie et abrite d'énormes ma chines, L'equipement y est du dernier eri et l'ensemble a une allure dtore dre et d'tefficacite, Les ouvriers, employes par la ville, preduisent un travail de premiere classe, Ils ont invente et censtruit un nouveau mo- déle de machine & ccmprimer les or- dures. Notre tournée dtinspection in- chiait en méme tenps la maison de dél.ention pour les déelinquants juve— niles.Clest une maison austére,tris- te, inadequate povr le role qu'elle doit remplir. TL ne s'y trouve aucu- née salle de jeux, pas méme de salle d'étude ou de travail. i Les employés stoccupent tres fort pour y creer une atmosphére to~ lérable, mais leurs efforts sont li- mites, A une epoque dite dfabondance, nous ne devrions pas permettre la ecntinuation d'ur, gite de ce genre, les humains ont le droit d'étre ccn- siderés pour le moins aussi bien que les machines et dtétre traites en consequence, . ° “Un endroit convenable de ree dressement re Sopot peut-—etre pas autant de dollars qutune usire 4a goudrons mais il stagiv de jeunes ¢- tres dont. la wie est plus precietse que l'argent. Notre prochain projet de cirg ans se doit de prévoir la construc- tion d'institutions approprices des. tinees a recewoir les " cas "en pro- verance des Cours familiales et ju- véniles, Connaissez-vous l'histoire des deux puces qui | sont sur le dos de Robinson Crusoé ? Eh bien ! il y en & une qui, dit ¢ & lautre ; ! — Allez, j‘en ai assez, '& vendredi ‘Harry Rankin. Paniigatos .. sss OTTAWA:Suppression possible des allocations Prix ¢ Pra SRR#-ELLIOTT ARS#Ne LUPIN....LE BANDIT BISN-AIMS& ONT-ILS RAISON ? La decision de l'Alliance des Professeurs de Montreal de demander au gouvernement du Québec de forcer, par la loi,les emigrants au Quebec A envoyer leurs enfants dans les éco— les de langue frargaise, ne sera pas sans créer des remous dans la presse anglophone,laquelle criera a la dic- tature, Pourtant, si illogique que cela puisse paraitre, au premier abord, une telle demande est-elle vraiment injustifiable? La langue de la majo=— rite de la population du Québec est le francais; n'est-il pas raisonna- ble que les emigrants qui désirent sty établir apprennent la langue ma— | joritaire? Pourquoi aurait—il droit. de choisir entre l'anglais et le francais? quand dans les autres pro= vinees les citoyens de Jangue }frangaise ne l'ont pas et sont for ces de faire instruire leurs enfants INONDATIONS VANCOUVER: La "Vancouver Foundation" a fait un don de $50,000, aux victi- mes des inondations de Trail, C.B..Un autre $50,000, a été promis parle gouvernement federal afin d'aider & reparer les bréches subies par les digues de la riviere Columbia, lors des débordements du 23 avril dernier. Le premier ministre, M,W.A.C. Bennett, a déclare que le gouverne= ment: provincial contribuerait 60% du- cout des réparations,estime a trois. millions de dollars. TL a demande au gouvernement federal de solder la différence, REFUS D’AUGMENTATION VICT@IA:C.B, Le maire de la ville de Victoria, M. Hughes STEPHEN,a re— fusé dtaccepter le $5,000. d taugmen- tation a son salaire annuel. Le Con-= seil de ville avait vote une hausse des salaires, a lui-méme ainsi qu'taux conseiljers, -M, STEPHEN dit qutayant éte élu a un salaire précédemment établi, il ne peut toucher un traitement plus é- leve sans l'approbation des contri- buables. De plus, etant passablement. yiche, il nta pas besoin de son sa= laire de maire pour vivre. dans la langue majoritaire, 1'anglais Pourquoi le, gouvernement que~ ‘bécois n lobligerait—il. pas les cone pagnies et les employeurs du Québec a se servir du frengais comme langue de travail? Que diraient. le gouvernement, les syndicats, la population et la presse de la Colombie-Britannique , si une certaine grosse compagnie francaise ,etablie a Vancouver ‘depuis plusieurs. annees,décidait que, seul, le frangais serait utilisé comme langue de travail, des balayeurs de planchers aux chefs de service? Les syndicats déclancheraient la greve, le gouvernement s'en méle- rait et, cela avec raison.Mais pour- quoi? st une telle situation est lo- gique au Québec, pourquoi pas en Co- lombie-Britannique? André PIOLAT, A Esquimalt la population se modernise : Un nouveau reglement manicipal, adopté " presque a ltunanimite" a mis la ville d'Esquimalt, en Colom— bie—Britannique,sur la carte du mon— de. est dorénavant interdit de lo- ger un taureau, une vache, un veau, une chévre, un mouton, un ane, une mule ou des visons dans les maisons privees ou les magasins d'Esquimalt. Apres de longues tergiversations , les ediles de la mnicipalite ont decide d'exclure les souris blanches de la liste......mais non sans avoir consulte le service de deratisation. TL est surprenant de constater que le nouveau réglement ne mentionne pas les félins, les pachydermes, les hippopotames, les cancrelats, les pu- naises, etc, Un homme sourd ne voulait pas convenir de son infirmité. Un de ses camarades, passant dans une rue, du coté opposé a celui ot il se trouvait, voulut s ’amuser un peu a ses dépens: Il lui fit d’abord signe du doigt; puis, mettant’ chacune de ses mains sur ses joues, il ouvrit deux ou trois fois la bouche aussi grande qu’il le pouvait, de maniére a faire croire qu’il criait de toutes ses forces, quoique cependant il ne proférat pas un seul son. Cet expédient fit accourir auprés de lui le sourd, qui lui dit tout hors d’haleine et fort en courroux: « Pourquoi hurler si fort? Est-ce que tu crois qu'on ne t'entend pas? >