8 Le vendredi 13 juin 1997 En collaboration avec Le Soleil de Québec, nous publierons, dans _ nos colonnes, les nouvelles qui auront marqué Vactualité TTAWA - Dans son article du 10 juin, le journaliste Joél-Denis Bellavance du journal Le Soleil de Québec présente la réaction plutét hostile de la presse anglophone a Pégard du nouveau chef de l’opposition officielle a la Chambre des com- munes, M. _ Preston Manning. Cette agressivité de la part des journalistes anglophones «semble en fait plus vive envers le chef réformiste aujourd’hui quelle n’a pu Vétre a Pégard de Lucien Bouchard, lorsqu’il était chef du Bloc québécois et leader de lopposition officielle aux Communes». Cet peu cha- leureux, risque d’étre le portrait de ce qui attendra accueil D’ uf a we s Soleil a I’ CK Os tT A autre EIL BE QEEBREC M. Manning a la reprise des travaux parlemen- taires, en septembre prochain. Lors de sa premiére conférence de presse a Ottawa, le chef de Popposition officielle a été assailli de questions plus . Selon M. Bellavance toujours, il se serait notamment fait interroger au sujet de la «campagne anti-Québec qu'il a menée dans Vespoiwr de consolider ses acquis en Alberta et en Colombie-Britannique>. Aprés la conférence de presse, Preston Manning semblait ébranlé par cet assaut de la part des médias anglophones, ne plus répondre aux questions. sachant D’ailleurs, «quelques semaines avant le déclenchement des élections, le chef du Parti réformiste s’était déja plaint du traitement que lui réservait la presse par- lementaire. Il a soutenu que son message était déformé par les scribes chargés de suivre ses activités politiques». de commenter M. Bellavance On se souviendra du message Qu ue ae plutét virulent a l’égard des Québécois, que le Parti réformiste avait diffusé durant la campagne électorale a effet qu’il était temps de remplacer les hommes politiques du Québec qui, selon le parti, avaient pendant trop longtemps quoi - ‘certains dominé le débat sur l’unité canadienne. Comme le rapporte M. Bellavance «courriéristes parlementaires estiment que Preston Manning est maintenant: devenu une menace plus importante encore a l’unité nationale que ne lest le Bloc québécois dirigé par Gilles Duceppe». Francais, langue officielle Comme la _ langue francaise, M. Manning est maintenant un leader national «officiel», pour- quoi ne parle-t-il donc pas francais? Comparative- ment au chef du Nouveau Parti démocratique, Alexa McDonough, qui a mis les québécoise au cours de la semaine précédente. Le crédit des nouvelles revient aux auteurs des articles. Bonne lecture! bouchées doubles pour apprendre le frangais; ce qui lui a d’ailleurs permis de participer au débat des chefs en frangais pendant la campagne électorale, M. Manning, lui, a da requérir aux services d’un traducteur afin de prendre part aux pourparlers. Bien qu’il ait passé les quatre derniéres années dans la capitale fédérale, le chef du Parti réformiste ne parle le francais, mais il s’est tout de méme engagé a faire plus d’efforts a apprendre l’autre langue officielle du pays au cours des prochains mois. UEBEC - Dans Le Soleil de Québec du 9 juin, le journaliste Gi Leduc a relaté certains faits concernant le gute CLIN D’OEIL gramme de départs volontaires proposé par le gouvernement de Lucien Bouchard. A la suite dune entente intervenue avec les syndicats représentant les 400 000 travailleurs des secteurs public et parapublic, le gouvernement devra bient6t faire le point sur les résultats du programme visant a réduire de 831 millions $ les main-d’ oeuvre. que le coats de Avant méme programme ne soit présenté, le gouvernement Bouchard estimait, 4 raison, le nombre des «futurs retraités» 4 15 000. A quelques semaines de Péchéance du 2 juillet, «tout prés de 15 000 employés des secteurs public et parapublic ont déja annoncé qu’ils allaient prendre leur — retraite. Selon Michel Sanschagrin, le président de la Commission administrative des régimes de retraite et d’assurance (CARRA), le nombre de ee anticipés atteindrait les 18 000, soit 3 000 de plus que les prévisions gouvernementales. L’élaboration du _pro- gramme de départs volon- taires, qui permet la prise de la retraite pour des employés dun Age aussi jeune que 50 ans (avec un minimum de 30 ans de service), s’est fait dans un temps record.» Immédiatement aprés la conclusion des ententes, la CARRA a entrepris de joindre les 100 000 salariés de I’Etat admissibles au programme et de les informer du montant de la rente 4 laquelle ils auraient droit en quittant leur poste. Le travail & la CARRA est loin d’étre terminé. L’organisme devra redoubler d’ardeur afin de compleéter le traitement des 10 000 demandes qui n’ont pas encore été évaluées, en plus de répondre au millier d’appels quotidiens et aux _ visites fréquentes, 4 son bureau de Québec, des employés qui désirent «s’assurer d’avoir en main toutes les bonnes données financiéres afin d’orienter leur réflexion». Pour des milliers de fonctionnaires, d’infirmiéres et d’enseignants, «partir a la retraite n’est pas une décision facile & prendre. C’est pourquoi il vaut mieux vérifier tous les chiffres deux fois plutdt qu’une», commente M. Sanschagrin. cn ninbaasacnieaniasnibessasata asinine tetas Desoto onset