MOT DU PRESIDENT STEPHANE DROLET £ Bonjour a toutes et a tous, Nous voici encore une fois rendus a la fin d'une autre année scolaire. C’est le temps de l'année ou certaines personnes se couchent avant le soleil, qui veille de plus en plus tard, et ou d'autres s’attardent sur les terrains de pratique afin d’acquerir un élan de golf acceptable. C’est également le temps de la parution du dernier Info-Parents avant les vacances d’été. Voici donc rédigées briévement, quelques réflexions sur la derniére année scolaire qui vient de se dérouler. J’ai eu la chance d’assister, au cours du mois de mai, aux cérémonies d’ouverture de I'école des Pionniers de Maillardville. Eh oui! Aprés plusieurs années d’efforts, la communauté francophone de la région de Coquitlam a finalement son école homogéne. Les cérémonies d'ouverture coincidaient avec les célébrations du 15°™° anniversaire du programme francophone de Coquitlam. Un programme qui a débuté avec 14 éleves dela1**ala7 année et qui compte maintenant plus de 225 éléves répartis de la maternelle a la 11é année. La croissance de ce programme est tout a lhonneur des parents qui ont contribué a son succés. Pendant les cérémonies, j'ai songé aux écueils, aux obstacles, aux défis et aux frustrations que les parents ont eu a surmonter au cours de ces 15 années afin de concrétiser leur quéte pour une une école homogéne francophone. J’ai aussi eu une pensée pour les pa- rents de Kamloops qui, eux, en sont a la premiére étape de création d'une école francophone dans_ leur communauté. En effet, il existe maintenant 4 Kamloops un nombre suffisant d’éléves pour que le Conseil scolaire francophone fasse une demande au ministre de I'Education pour l’ouverture d’une nouvelle école. Leur travail est finalement recompense et nous nous réjouissons tous de leur réussite. J'ai finalement pensé aux parents de la Colombie-Britannique, vous tous. C’est grace a votre engagement, votre courage, votre ténacité et votre travail acharné que nos enfants bénéficient d’une éducation en frangais accessible dans plusieurs endroits de la province. Engagement, ténacité, courage, travail acharné, détermination, etc...Des adjectifs qui s’appliquent autant aux parents de la premiére heure qu’a ceux d’aujourd’hui. Au fil des ans, vous avez eu a relever plusieurs défis. Et comme les défis du passé ont été relevés grace a votre engagement et a votre détermination, je suis confiant que les défis a venir le seront aussi. Pour y arriver, nous nous devons d‘établir un veéritable partenariat regroupant tous les intervenants, éléves-parents-person- nel enseignant-directions d’école-per- sonnel de soutien-Conseil scolaire francophone-communauté... Ce partenariat est essentiel pour nous permettre de surmonter les obstacles qui pourraient, autrement, ralentir notre développement. Etablir un véritable partenariat de collaboration, ce n'est pas facile. Ga demande souvent un changement d’attitudes et d’habitudes de la part des partenaires, et ce genre de changement ne s’effectue pas du jour au lendemain. Ca prend du temps. II faut étre patient, mais je reste fermement convaincu que le partenariat est un élément essentiel au succés du Programme francophone et a la réalisation de son mandat, qui est celui d’offrir une éducation de qualité en frangais. Je suis aussi convaincu que les parents sauront assumer leur leadership dans l'établissement de tels partenariats. Vous direz que ce n’est pas toujours fa- cile d‘étre partenaires, mais quand on s'arréte a penser aux raisons pour lesquelles nous sommes tous si résolument engagés, c’est facile de se motiver. L'avenir de nos enfants, leur bien-étre et la qualité de I‘éducation qui leur est offerte sont des sujets qui nous tiennent a coeur. C‘est ce qui nous rassemble ! Au niveau provincial, cette démarche de partenariat a été entamée avec la création du Comité des partenaires en éducation francophone (COPEF). Ce comité regroupe les représentants d’organismes provinciaux représentant les principaux intervenants en éducation : les parents (FPFCB), les jeunes (CSFCB), le personnel enseignant (ADEF), le personnel de soutien (SCFP), la communauté (FFCB) ainsi que le Conseil scolaire francophone (CSF). Le comité s’est donné comme raison d’étre : «d’actualiser un partenariat de collabo- ration entre les divers organismes de la communauté francophone au niveau provincial afin d’assurer une cohésion des activités de développement et d’en optimiser l'impact aux niveaux éducatif et culturel. » Avec le COPEF agissant comme modéle provincial pour l’établissement d'un partenariat de collaboration, la table est mise. C’est 4 nous tous d’en profiter, et de profiter du momentum pour étendre un tel partenariat dans nos communauté-écoles afin de nous donner une force qui permettra d’assurer le succés de nos écoles.. (Suite page 4) COCCOHHOOHCECECEOCHSHESS C9OKOHSHOOHSCHOHECHHSSEEEEO e «Le plus important a noter, c'est la : présence de 100 jeunes qui se sont ¢ amusés et qui ont tout fait dans un esprit d'entraide, de francophonie mais, surtout, de respect. Nous félicitons tous nos participants. Un trés grand merci a tout nos adultes bénévoles qui ont fait un travail e incroyable». Denis Simard ¢ Conseil Jeunesse francophone Jeux francophones 4 Victoria les 18-19-20 mai 2001 Denis Simard 736-6970 Fait par Mélanie Nadeau 12°™* année Ecole secondaire de Kelowna