Cataline et son “Segundo,” Ashcroft, circa 1914. Vancouver Public Library (référence inconnue) CATALINE, LE DERNIER “PACKETEUR” DE C.B. d’opinion aussitét. Le commandant n’aimait vraiment pas étre appele “boy” en la présence de ses hommes—Cataline appellait tout le monde “boy”—. Le principal sujet de désaccord entre les deux hommes était le clairon militaire: “Alla tima blowa da buga, scara da mule, no gooda.” (“Tout le temps tu sonnes le clairon, ga fait peur aux mules, c’est pas bon.”) Chaque jour Cataline et l’officier avaient des disputes a cause du clairon. La piste était tres difficile et un jour une mule tomba, les soldats essayérent de la relever mais sans succés, en désespoir de cause l’officier se tourna vers Caux: “Monsieur Cataline, qu’allons nous faire maintenant” et Cataline répondit: “Blowa da buga, blowa da buga” (sonne le clairon, sonne le clairon). Une autre histoire est qu’il avait une si bonne circulation qu’il ne sentait pas le froid, et plusieurs l’ont vu dormir le long de la piste étendu sur son manteau sans couverture par des nuits de gel. Il portait les mémes vétements, été comme hiver, et allait toujours nu-pieds dans ses bottes de cheval. SA RETRAITE ET SA MORT En 1912 il fit son dernier voyage, il était parait-il agé de 80 ans. Il vendit son train de plus de cing cents animaux a un dénommé Georges Beirnes. Beirnes avait une petite cabane sur son ranch et c'est 1a que Caux vécu les derniéres années de sa vie. Quand il fat trop vieux pour s’occuper de luicméme on I’amena a Phdpital ot il mourut sans souffrance en 1922. Bibliographie: Frémont, Donatien, Les Francais dans | ouest canadien, Les Editions du Blé, 1890, pp. 131-144. Cline, Sperry, Cataline, Référence inconnue. Stories about the legendary packer Jean Caux, Aural History Pro- gramme, Provincial Archives of British Columbia. 13