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vendredi 27 juillet 1979

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EDITORIAL

~ Laroute est encore longue...

2 Le Soleil de Colombie,
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LE SELL ve covomre

_LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Directeur: André Piolat

Rédacteur: Jean-Claude Arluison
Secrétaire : Josette Giguére

Publicité: Roland Le Cavalier

Compagnie des Jeunes Travailleurs: Rachel Lepage

F
|
.

Tiens! Pourquoi ne pas mettre Le Soleil dans le vestibule de l'immeuble?
Aussitét dit, aussitét fait. Une pile est placée sous les boites aux lettres, entre
le journal du quartier et la brochure d’un grand magasin.

Le lendemain matin, une surprise: 6 bonheur! Tous les exemplaires ont
disparu. L’immeuble est rempli de francophiles et nous l'ignorions. Mais si...
Non, c’est impensable. Et pourtant... un doute s’insinue sournoisement. Pour
en avoir le coeur net, allons sans tarder inspecter le réceptable 4 ordures de
limmeuble. Horreur! Les douze Soleil sont sur le dessus, immaculés.

PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE,
3213, rue Cambie, Vancouver, C.-B. V5Z 2W3
Téléphone: 879-6924
Courrier de deuxiéme classe
sous le numéro d’enregistrement 0046

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LES HEBDOS Association de la Presse

REGIONAUX Francophone Hors-Québec
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Mais cette visite peu culturelle nous réservait une autre surprise; soudain,
un sac bouge, et un adorable chaton apparait. Nous procédons a une opération
_ de sauvetage périlleuse qui se voit rapidement couronnée de succés. Aprés
o une journée passée a la maison, a la grande joie de la progéniture, le chaton est ;
remis a la société protectrice des animaux. _ ;

Les stupéfiants progrés technologiques réalisés par ’homme depuis deux
siécles, et plus particuligrement depuis le début du vingtiéme siécle laissent
songeur. Soixante ans seulement séparent la traversée de la Manche par
Blériot et la conquéte de la lune. Progrés de la médecine et de la chirurgie,
naissance de l’ordinateur dont homme pourrait bien devenir l’esclave...

Au coeur du pays

Si sur le plan de l’intelligence, Phumanité progresse de plus en plus vite,
sur le plan du coeur, elle a encore une longue route a parcourir. I] est vrai qu'il 3
y a de l’espoir; l’aide aux réfugiés du Vietnam qui s’organise a travers le
monde en est une preuve. Il est vrai également que vit 4 Vancouver une
charmante créature qui trouve spirituel de jeter un chaton dans un réceptable
a ordures, le condamnant sans appel a étre écrabouillé par la presse :
hydraulique du camion. Mais, aprés tout, n’a-t-on pas trouvé bien des fois des 3

Un nouveau ministre qui ne
mache pas ses mots

_ Par W. Roger Worth

Le nouveau ministre d’Etat
responsable des petites entre-
prises et de !’industrie s’est a
peine installé dans son bureau
@’Ottawa qu’il a déja lancé
une attaque contre certaines
‘des sociétés géantes du pays.

Dans un discours inaugural
faisant suite 4 sa nomination
comme membre du Cabinet,
Ronald Huntington s’est ex-
primé sans ambages sur la con-
centration de compagnies en
conglomérats.

En particulier, il a dirigé ses
fléches contre les énormes com-
pagnies qui ‘“‘couvrent un vaste
entrelacement d’activités di-
versifiées.”’

“‘Ces compagnies géantes,
a-t-il déclaré, sont capables
d’accélérer la concentration
de capitaux dans les mains de
quelques personnes, et elles
ne se génent pas pour le faire;

Roger Worth est Directeur,
Affaires publiques,
la Fédération canadienne

de l’entreprise indépendante -

et cette puissance menace
Pexistence méme de notre so-
ciété, qui est fondée sur la li-
bre entreprise et tire sa vigueur

et son dynamisme des stimu- |

Jants encourageant I’ initiative
individuelle.”’

Dures paroles, certes. Mais ©

Huntington doit savoir de quoi
il parle.

Avant de se lancer dans la

politique, il était un petit en-

- trepreneur en Colombie-Bri-
tannique, od il a fondé deux
entreprises qui ont connu: le
succés, l'une d’elles parvenant
a un chiffre d’affaires annuel
de plus de $10 millions.

En outre, en sa qualité de
député conservateur au Parle-
ment, il a été responsable de la
position adoptée par son Parti
au sujet de la modification de

la politique canadienne en
matiére de concurrence, poli-
tique qui est actuellement la
plus faible parmi celles des
pays industrialisés.

Le nouveau ministre précise
qu’ il n’est pas simplement con-
tre le ‘‘gigantisme’’.

Il souligne que “‘la tendance
a la constitution de grandes
entreprises en vue de créer des

économies d’échelle . . . dans’

un certain secteur de produc-
tion, de fabrication ou de ser-
vices, est une réalité de la vie,
et que ceux qui l’encouragent
servent l’intérét général.”

Il croit que de telles activi-
tés sont nécessaires si l’on veut
que les entreprises canadiennes
puissent affronter avec succés
les rigueurs de la concurrence
internationale. -

Ce qui le préoccupe, ce sont
les entreprises qui font de la
recherche du pouvoir une fin
en soi.

“Il me semble, dit-il, que
chaque fois que nous permet-
tons 4 un groupe donné d’ac-
quérir une certaine puissance,
on peut étre certain que ce
groupe trouvera le moyen de
proliférer en vue d’acquérir
encore plus de pouvoirs.’’

D’aprés Huntington, — il

_s’agit de trouver de nouvelles

méthodes pour rendre au sec-
teur des petites entreprises les
attraits et les stimulants fon-
damentaux qui devraient le
caractériser avant que le sys-

-téme tui-méme ne soit détruit.

“‘J’accorde une priorité trés

élevée a cet objectif’’, a-t-il

déclaré.

Il semble donc bien que la
petite entreprise ait trouvé un
porte-parole capable de défen-
dre sérieusement sa cause dans
les couloirs du pouvoir, un
ministre disposé a lutter pour
que soit adoptée une législation
vraiment efficace en matiére
de concurrence.

nouveau-nés dans des poubelles?

P.S. Nous avons immédiatement remis quatre exemplaires du Soleil dans le
vestibule. Le lendemain, ils avaient disparu. Cette fois, trois feront l'affaire.
Ce matin, ils étaient toujours la. C’est une guerre d’usure contre un ennemi

invisible.

Jean-Claude ARLUISON

-Réduisez vos impéts avec undon
d la Fondation Le Soleil de Colombie

La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée

_ a Victoria, C.-B. sous l’Acte des Sociétés et avec

Revenu Canada Impét, qui !’a autorisée a remettre des
regus aux donateurs qui pourront s’en servir pour
réclamer en déductions d’impéts les dons versés.

La Fondation est administrée par un conseil

- composé de huit membres:
_ Président: M. André Piolat is

Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour
de la Citoyenneté,

Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la
Caisse Populaire de Maillardville.

Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente
de la Commission Scolaire de Vancouver,

 . GSecrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du

département des langues, école secondaire Eric
Hamber.
Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat.
Conseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil
des Chrétiens et Juifs :
M. David Radler, président Sterling newspapers.

SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir

“Tétude et l'enseignement de la langue frangaise en
Colombie-Britannique par l'intermédiaire de bourses,

prix, etc.

Les dons doivent étre envoyés a:

La Fondation Le Soleil de Colombie
3213, rue Cambie
Vancouver, C.-B. V5Z 2W3

1%

pi tet

Voici la répartition actuelle des dons:

M. André Piolat: $500
Le Soleil de Colombie: $500
Librairie Le Soleil: $250.
Mme Margaret Andrew: $25
M. Gérard Page: $20
anonyme: $30
anonyme: $100 2
Cercle Francais de Coquitlam: $20
M. H.A. Descamps: $150 _-

‘ M. Louis Abgrall: $30.00
Anonyme : $10.00
Horizon Publications Ltd [David Radler]: $500.00
M. Walter A. Herring: $50 : ees
M. André Chollat: $20.00 - :
M. Yvan Malboeuf: $5.00
M. J.J. M. : $50.00
M. L. H. : $100.00
Mme Marcelle Courteau: $10.00
M. Russel E. Perret: $25.00

TOTAL : $2395

CS SS |

\ Fondation Le Soleil de Colombie =
3213, rue Cambie : he

| Vancouver, C.B. V5Z 2W3 |

| Oui, je crois que l’avenir du francais _
. dépend de notre jeunesse. Ci-inclus —
| mon chéque au montant a]

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PINON oso ioe oaccicosancsosnassests
| ADRESSE

| VILLE a

| CODE POSTAL

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PROV. coccccssccccceeee!

Lapel ape reese orga oe