VOL.12 No 47 ~—" Alaune cette semaine... Tous les artistes franco-colombiens ne sont pas nécessairement établis 4 Vancouver. L’un d’entre eux, Jean-Pierre Leblanc, est arrivé de Montréal il y a un an pour s’établir 4 Nanaimo. ae Aussi habile a la flaite qu’au violon et la guitare, il a Raita obtenu I’automne dernier la 2iéme place au festival de ES Granby 4 Montréal; I’an prochain... . _ Depuis 4 mois’2, Jean- | Pierre Leblanc se produit “| au Crow Gate a Nanaimo ~ mais cela fait seulement 1 | mois qu’il se consacre --entiérement a la musi- Compositeur de musi-- _ que progressive, ses _ préférences musicales | vont vers King Crinsom, Génésis... ce qui ne l’em- “péche pas d’interpréter | des morceaux de jazz, du _ classique ou de musique folklorique. En fait, ce qu’il voudrait | faire, c’est jouer pour la Ee eee Jean-Pierre Leblanc os aecen ines francophones de or pense a ce projet — musique et non pas étre entendu au fond d’un café, comme bruit de fond entre 2 biéres. Il espére notamment faire une tournée des la Colombie britannique. depuis 1 an’? tout en perfectionnant et met- tant sur pied 2spectacles: lun jouer dans les écoles, pour les enfants. Faire en quelque sorte, un voyage _ a travers le temps par la musique en utilisant des instruments d’époque; l'autre animer des soirées dansantes. tél.: T58- 5186 ou 754- 5732 District d'Alberni 2 conseil de la commission. 4 Une des conclusions du rapport note que “parents, teurs seraient favorables a -Vimplantation du francais dans le programme des éco- les: uplementaires: d’Alberni. Cette enquete a été réali- _teurs, 147 professeurs, 1623 -étudiants et 1000 question- naires ont été envoyés aux parents; ce qui représente un échantillon non négligea- ble de la population. Sur ces 1000 questionnaires, 31% : ont été retournés. _professeurs et administra-. _-sée auprés de 15 administra- — -des réponses obtenues, 75% BT aes ce. rapport, “la. seaehaiaas ood L'enquéte sur le francais ‘Une récente étude faite dans le domaine de I’éducation _ dansle district d’Alberni montre qu'il existe une certaine _ volonté de changement au sein de la population pour ee Venseignement du frangais dans les écoles. \ _ Les représentants de l'institut de recherche pédagogique, _ Kris Kirkwood et Peter Rothe, principaux enquéteurs de cette étude présentaient leurs résultats lors de la réunion du du niveau élémentaire expri- me un avis positif pour l'étude de la langue frangai- m se. De méme, 67% des profes- seurs interrogés se pronon- — cent pour l'introduction d’un enseignement en frangais. Le type d’enseignement qui recueille le plus de voix serait le francais 4 l’élémen- taire; c’est-d-dire 20 mn de — francais par jour. € Les parents sont les plus favorables 4 ce nouveau programme; sur l'ensemble se prononcent pour, alors que les éléves du niveau 4 a WG ‘8.73%. ey wel Suitepd)..« ait seni dite al spallation _ sont ceux qui resten |} ques et surtout : LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE ‘DE LA COLOMEEE: RRITANNIGUE: vendredi 28 mars 1980 La tournée du Dr. Ardanaz: SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE No. 0046. 25 CENTS’ | Pour convaincre les sceptiques Claude Tronel La tournée du Dr. Ardanaz est lancée. Non, il ne s'agit pas de musique, mais d’éducation et plus exactement du programme-cadre de francais. Appliqué en Colombie britannique, dans 11 commissions scolaires depuis septembre 79, ce L’année scolaire se termine dans quelques mois et déja, les écoles s’organisent. pour la rentrée 80; les inscrip- tions sont commencées et le programme-cadre de fran- cais semble intéresser plus de personnes que l’an passé. Mais combien seront encore la en septembre 80? A Nanaimo, comme a Delta ’ et Terrace, on est conscient de la valeur de ce program- me. Toutefois, es informés. Le Dr. Ardanaz a donc entrepris cette tournée dans F mal les grands centres de la province avec une documen- tation importante et un ’ de Delta et les parents. re, En 1949, une école s’éleva et recut a des éléves jusqu’a la 9iéme année. Une nouvelle étape commence en Sere 1951. Fatima passait sous la direction des Soeurs du Bon Pasteur de Québec. De 1952 a 1968, la paroisse vit son Les classes de religion & Fatima sont un temps de AKGELS eae et : Robo sal es lho ae Abend kee dante programme a déja ses détracteurs. C’est pour répondre a leurs questions et informer les parents que le directeur des services de langue francaise du ministére de Education était la semaine passée a Delta et a Nanaimo et mardi dernier a Terrace. matériel audio-visuel expli- quant par des interviews de professeurs, de parents et d’enfants et aussi par des commentaires ce qu’est le programme-cadre de fran- ¢ais. L’avenir de ce programme dépend-en grande partie- de Tintérét que lui portent les parents, et de leur participa- tion aux différentes réunions ‘d'information qui devraient permettre d’effacer de nom- breuses équivoques. eo es cais; ce quin’est pas le cas” ; in Dr. ASinnas avec M. Riley, principal de Yécole Faneise des 2 autres. (Suite p.5) L’école Notre-Dame de Fatima L’école Notre-Dame de Fatima existe depuis trente-deux ans. En 1947, elle débutait son opération dans une salle de 100 x 50 pieds, et les Soeurs de lEnfant-Jésus ont tenu les premiéres classes dans l’établissement. Les enfants étaient répartis en trois classes échelonnées de la lére a la 6i¢me. On manquait alors de tout: livres, pupitres, tableaux noirs. Les éléves espiégles y faisaient souvent I’école buissonnié- école rouvrir et le nombre des éléves s’élever jusqu’a 400. On assurait l’enseignement des programmes des cours élémentaire et secondaire. En 1965, la paroisse ouvrait une maternelle. Les Soeurs du Bon Pasteur dirent cependant quitter leur champ d'action, et c’est en septembre 1968 que les soeurs de Ste-Croix de Montréal, déja missionnaires dans l’Alberta, arrivérent 4 Maillardville. Malgré les difficultés rencontrées dans les éta-: pes de son évolution, l’école Fatima continue . le changea en 1977et fut ~ ner les écoles indépen- d'échange. d’aller de avant. Aujour- d’hui, les Soeurs de Ste- Croix y sont. encore,’ mais la direction de I’éco- assurée pour la premiére fois par un laique. Pré- sentement, le corps pro- fessoral se compose de deux religieuses et sept laiques. Aussi, en 1977, le gou- vernement provincial commenca a subvention- dantes de la province. Ces octrois, qui sont un tiers du montant regu par les écoles publiques, ne bouclaient pas compleéte- ment le budget d’opéra- tion de I’école. C’est ainsi que les fonds paroissiaux et les frais de scolarité continuent d’assurer la grande partie du finance- ment. (Suite p.6) Re ee ae eC a Ae eRe see PEF CRI r torastaiitibemnemgiisnna. 5s