—s- -- - 9 _ a ee aE I ee ee as ee ER ee NEN ee a a ES eI RECN ETE A iat tas al 4, be Sele: oe Wancouver; 28 nana us PERRET S: “Ui sont. elles 2 Ou vont-elles ? DANS LE CADRE DE D’ETABLIR A BREVE ECHEANCE, Que font-elles 2 Qu'en pensez-vous 2 L’ENQUETE SOCIO-CULTURELLE QUE NOUS PROJETONS IL NOUS FAIT PLAISIR DE PUBLIER DANS CES PAGES LES DEUX PREMIERES LETTRES QUI VIENNENT DE NOUS PARVENIR, JUSFE AVANT DE METTRE SOUS PRESSE. NOS LECTEURS POURRONT JUGER PAR EUX-MEMES DU BIEN-FONDE DES AL- LEGATIONS FAITES PAR LES INTERESSES ET BE LA JUSTESSE DE LEURS VUES. NOUS ESPERONS QUE D’AUTRES TRES BIENTOT SE_JOINDRONT A EUX POUR FAIRE COMPRENDRE A LA COLLECTIVITE DES FRANCOPHONES DE VANCOUVER ET DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE QUE SI L’UNION FAIT LA FORCE, IL N’EN BSt RISER L’ECLOSION PAS MOINS VRAI QUE LA DIVERSITE DES OPINIONS EST DE NATURE A FAVO- DE DECISIONS IMPORTANTES POUR -L’AVENIR TANT DE LA LANGUE ET DE LA PENSEE -FRANCAISES QUE DES INTERETS ESSENTIELS DES FRANCOPHONES. ILES® DISCUSSION JAILLIT LA LUMIERE. CONTINUEZ DONC DE NOUS ECRIRE. Messieurs, Félicitations pour le Soleil du 21 septembre qui ouvre un débat intéressant. Au risque de verser de l’eau (ou du pétrole) sur le feu, je me permettrai ici de vous don- ner mon opinion, en ne par- lant que des milieux que je connais pour les fréquen- ter. Tl me _ paraft vain de s’acharner A unir dans une méme communauté des étres de diverses origines, quoi- que ceux qui s’y efforcent que ceux qui s’y efforcent méritent l’admiration. Et comme il est de notre natu- “re de nous contredire j’ajou- terai: Qui sait A la longue, cela pourrait donner des ré- sultats. Rien de plus flou que le terme de ‘‘francopho- ne’’ tant galvaudé depuis quelques années. On y trouve une racine grecque qui par- une racine grecque qui signi- fie ‘‘la voix, ‘le son’’. Le francophone est celui qui parle frangais. Or, ‘‘gens de langue francaise’’ n’im- plique nullement ‘‘gens de pensée francaise’’. Il en ré- sulte une floraison de grou- pes d’expression frangaise dont les intéréts ne coinci- dent en rien, si ce n’est par la langue, instrument imparfait et mouvant par quoi les esprits cherchent a communiquer entre eux. Examinons quelques orga- nismes locaux et marquons leurs divergences: L’Alliance frangaise est un milieu culturel. On y trouve, parmi quelques Francais du genre ingénieur, professeur, administrateur, des étran- gers admirateurs de la ci- vilisation frangaise. Ceux-1a aiment la vie de salon, les conférences (surtout la visi- te de personnalités éminen- tes), et par un illogisme comique n’aiment pas forcé- ment les Francais. De ce milieu cultive, d’allure dans le passé parfois un peu hau- taine, est né par réaction un autre groupe: les Franco- phones. Les membres des Francophones, en majorité Francais de France, aiment se reunir A la bonne fran- quette. De bonne tenue, quoi- que familiers dans leurs re- lations, ils organisent des ‘bals musette et des pique- niques. On célébre chez eux la féte des rois et le Qua-~ torze juillet. Que dire du mi- lieu Canadien-Frangais Je le connais peu. Les quelques Canadiens-Frangais que j’ai pu rencontrer m’ont paru d’un esprit plus mulitant que les Francais. C’est pour re- vendiquer des droits qu’ils se réunissent et les Francais qui leur emboftent le pas finissent par se heurter A eux. C’est qu’il s’agit de peuples trop longtemps sé- parés et qui ne se font pas faute de se lancer des pi- qares A l’occasion. Nous en avons entendues derniére- ment de la bouche méme d’un talentueux poéte' et chanteur Québécois: Geor- ges Dor. Voila pour les groupes! Passons maintenant 4 la Radio et au Soleil. Qu’est-ce que je pense de notre station de CBUF-FM Beaucoup de bien, d’abord parce qu’elle accomplit une oeuvre d’im- plantation de la langue fran- gaise (je ne dis pas de la pensee francaise) ; ensuite parce que grace 4a elle on renoue des contacts avec Montréal, et, trop rarement, hélas! Paris, Bruxelles ou Lausanne. C’est une radio jeune, ce qui suppose, je n’en dis pas plus, qualités et défauts de la jeunesse. Le Soleil, seul hebdoma- daire frangais de notre pro- vince, fondé par Monsieur Piolat en 1968, mérite de vives louanges. De la petite boutique de West Broadway ot les premiers rédacteurs s’écrasaient dans un local exigu, jusqu’A4 Cambie aux bureaux bien en vue, le jour- nal a progressé avec des hauts et des bas. Il est re- marquable qu’avec si peu de moyens matériels il se maintienne. Le nombre de souscripteurs n’est pas éle- vé. Il le restera, tant que des moyens financiers considérables ne seront pas mis 4 la disposition du jour- nal. Il faut beaucoup d’argent pour lancer un hebdoma- daire. Des journalistes et photographes qualifiés ne peuvent travailler sans ré- tribution. La direction, ence qui concerne le Soleil, a da souvent faire appel 4 des étudiants en journalisme. Ceux-ci viennent bénévole- ment s’y faire la main: trois petits tours et puis s’en vont! Conclusion: malgré mon opinion, qui peut paraftre décourageante, disons-nous que diversiteé suppose ri- chesse. Que chacun de nous poursuive dans son domaine et peut-étre qu’un jour fleu- rira ce pays de Cocagne dont parlait en 1972 4 1’Al- liance une étudiante en ar- chitecture et dont on reparle aujourd’hui: un quartier de Vancouver, paradis des francophones ot se coudoie- francophones ot se coudoi- BON DE SE PENETRER DE CETTE VERITE BIEN EVIDENTE QUE DE LA raient p&tisseries fran- caises, restaurants, écoles, radio, journal, librairie, et peuplé de gens parlant fran- cais a tire-larigot et se sou- riant les uns aux autres. Bien A vous, Roger Dufrane O. 23éme avenue, Vancouver Monsieur, Suite 4 votre dernier numé- ro je me fais un plaisir de vous communiquer mes im- pressions au sujet des mou- vements francophones de la région. Il est 4 noter qu’étant nouvellement arrivé en Co- lombie je ne connais peut- étre pas suffisamment tous ces organismes pour que mon jugement soit toujours pertinent. Vancouver est une ville étendue comme j’en connais peu dans ce monde et est le principal obstacle 4 une véritable vie francophone. Bien sQr je sais qu’ilexiste Maillardville mais ce quar- tier ne semble pas avoir grande attraction sur les nouveaux venus dans la ré- gion. Donec, en soi, il ne pourra exister dans un ave- nir prochain de regroupe- ment afin de créer un quar- tier francophone comme il existe un quartier chinois dans cette ville. Il semble donc qu’il serait nécessaire d’avoir une plus grande union entre les mou- vements qui sont actifs cha- cun dans leur domaine et qui, en plus de la survie du fran- ¢ais, Ont tous un point de leur association en commun avec une autre (Le Soleil etla FFC et son Cornouiller, L’Atelier et les Francophones voient 4 la distraction de chacun, etc...) Donec je pense qu’il devrait y avoir A Vancouver une Fédération qui fédére quel- que chose, les mots sont beaux mais il faut leur don- ner un sens, un sens réel sans quoi ils ne restent... que des mots. En fait j’aimerais voir A plus ou moins longue éché- ance une fusion de tous ces mouvements et une locali- sation de tous dans la mé- me hbatisse (l’immeuble de la caisse St Sacrement par exemple). Ces organismes s’en trouveraient avec des charges bien allégées (se- crétariat, journaux, etc...) Les grandes compagnies souvent anciennes concur- rentes, 4 certains moments savent oublier leurs querel- les pour avoir plus de suc- cés dans l’avenir. Nous qui venons de n’importe ot et qui avons le francais en commun, pourquoi ne le fe- rions nous pas aussi. Si ce n’est pas pour nous, pensons dés aujourd’hui 4 la prochai- ne génération car pour elle, il sera trop tard pour faire quelque chose pour survivre. - Restant fidélement votre. H. Motte 5774 rue Balsam, Vancouver CANADA MINISTERE TRANSPORTS SERVICES AERIENS DE LA REGION DU PACIFIQUE DES APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CA- CHETEES, adressées au soussigné, auNo.739, rue Hastings Ouest, Vancouver, 1, C.B., et portant sur l’en- veloppe la mention: SOUMISSION POUR LA CONSTRUCTION DU PRE- MIER STADE DE LA NOU- VELLE ARTERE RELIANT L’AEROGARE A LA ROU E CONDUISANT A L’ENTR PRINCIPALE DE L’, hae PORT DE PRINCE GEOR- GE. C.B., seront acceptées jus- qu’A 3 heures de l’aprés-mi- di (heure avancée du Paci- fique) le 12 octobre 1973. Les travaux comprennent la remise en place des ser- vices publics en d’autres lieux et la construction de ‘1700 pieds de nouvelle rou- te A recouvrir de ciment asphalté. On peut prendre connais- sance des plans, devis et autres documents au bureau du ‘*Regional Construction Engineer’’, 739 Hastings O. Vancouver 1, C.B. et obte- Vancouver 1, C.B. et en ob- tenir des exemplaires moy- ennant dépdt d’un chéque bancaire visé de $25.00 A Vordre du Receveur Géné- ral du Canada. Les plans et les devis se- ront également exposés au Amalgamated Construction Association of B.C., 2675 rue Oak, 4 Vancouver, au Industrial Construction Cen- tre Ltd, 2430 avenue Willing- don, 4 Burnaby. C.B. et au Prince George Construction Association, 3851, 18éme a- venue, Prince George,C.B. J-A. Lenahan Administrateur régional, Région pacifique, Administration canadienne des.Transports aériens. Tél : 666-3568 Lx premier secret du succés consiste a se tenir toujours preét. "|Caisse Populaire de Colombie La Caisse des 'Franco-Colombiens 11978 - 224°”. rue, | teLses-s214 HANEY C.B. CANADA AS MINISTERE DES TRANSPORTS SERVICE AERIENS DE LA REGION DU PAGIFIQUE APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CA- CHETEES; adressées au soussigné, au No.739, rue Hastings Ouest, Vancouver 1, C.B., et portant sur l’en- veloppe la mention: ‘‘SOU- MISSION POUR LA CONS- TRUCTION D’UNE AIRE DE STATIONNEMENT EN BE- TON POUR AVIONS, AU NORD ET AU SUD DE L’A- EROGARE, ET TRAVAUX CONNEXES *A_ L’AERO- PORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER, C.B., seront acceptées jusqu’A 3 heures de Vaprés-midi (heure a- vancée du Pacifique), le ll octobre 1973. On peut prendre connais- sance des plans, devis et autres documents au bureau du ‘‘Regional Construction Engineer’’, 739 Hastings O, Vancouver 1, C.B. et en ob- tenir des exemplaires moy- ennant depdt d’un chéque bancaire visé de $25.00 4 l’ordre du Receveur Géné- ral du Canada. Les plans et les devis se- ront également exposés au Amalgamated Construction Associations of B.C., 2675 rue Oak, A Vancouver, et au Industrial Construction Centre Ltd., 2430 avenue Willingdon, 4 Burnaby,C.B. J.A. Lenahan Administrateur régional, Région du Pacifique, Administration canadienne des Transports aériens. Tél; 666-3568. CANADA MINISTERE DES RA NSE ie aonee D’OF FRES. EES SOUMISSIONS CA- CHETEES, adressées au soussigné, au No.739, rue Hastings Ouest, Vancouver 1, C.B. , et portant sur 1’en- veloppe la mention: **SOU- MISSION POUR LA CONS- TRUCTION D’EGOUTS COL LECTEURS, DE BRANCHE- MENTS ET ACCESSOIRES ~ SANITAIRES A L’AERO- PORT DE PENTICTON, C.B., seront acceptées jus- qu’& 3 heures de l’aprés- midi (heure avancée du Pa- cifique) le 12 octobre 1973. Les travaux comprennent les conduites alimentées par gravitation, la station de pompage, la _ canalisation principale et travaux con- nexes. On peut prendre connais- sance des plans, devis et autres documents au bureau du ‘‘Regional Construction Engineer’’, 739 Hastings O, Vancouver 1, C.B. et en ob- tenir des exemplaires moy- ennant dépdt d’un chéque bancaire visé de $25.00 A l’ordre du Receveur Géné- ral du Canada. Les plans et les devis se- ront également exposés au Amalgamated Construction Association of B.C., 2675 rue Oak, A Vancouver, et au Industrial Construction Centre Ltd., 2430 avenue Willingdon, 4 Burnaby,C.B. ainsi qu’au Southern Interior Construction Associations, 535 Lawrence Ave., Kelow- na, 202-3307-32@me Ave,A Vernon et 185 Lake Shore Drive, Penticton, C.B. J.A. Lenahan Administrateur régional, Région du Pacifique, Administration canadienne des Transports aériens. Tél: 666-3568 | fin eee ae a ty 4 wali alias Ay