Le A eee] 20 - Le Soleil de Colombie, vendredi 17 octobre 1986 DES LE 15 OCTOBRE ——d — Attendez-vous a recevoir bientdt un livret de bons a domicile. C’est un Canada rayonnant de fierté qui célébrera l’arrivée du flambeau olympique & Calgary, en Alberta, le samedi 13 février 1988, pour louverture officielle des XV© Jeux olympiques d'hiver. Le flambeau aura alors traversé le Canada et parcouru 15 000 km en 88 jours. Pour souligner le passage du flambeau olympique dans tout le Canada, Petro- Canada, commanditaire et organisateur de l'événement, vous propose ces verres trés spéciaux, ornés du symbole flamboyant en or 22 carats. Sur présentation d'un bon eta l'achat d'au moins 25 litres de carburant, vous pourrez vous procurer un verre pour seulement 50 ¢. Quant au bonprime, il vous permet dobtenir un verre sans frais, a achat d’au moins 25 litres de carburant. En profitant de cette offre exception- nelle, vous aiderez les athlétes amateurs du Canada. 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Ce comité prépare un rapport sur chaque espéce dont la situation semble précaire puis, lorsque la situation le justifie, déclare cette espéce “rare”, “menacée”, “en danger d’extinction”, “déraci- née” ou “€éteinte”. -Les espéces inscrites sur la liste cette année sont les suivantes: Espéces rares (Elles existent en petits nombres ou dans des régions trés limitées au Canada, mais ne sont pas des espéces menacées.) Six espéces ont été inscrites dans cette catégorie: L’habénaire _ blanchatre (Plantanthera leucophaea) , plante a fleurs dont la présence n’est connue que dans 12 colonies de terres humides en Ontario et au Manitoba. Le potamot de Hill (Potamogeton hillii), plante aquatique qui n’existerait qu’a 12 endroits. . Le scirpe (Scirpus verecun- dus), dont il. n’existerait que quelques populations dans deux zones urbaines seulement, celles- ci n’étant toutefois pas menacées a l’heure actuelle. . Le rosier de la prairie (Rosa setigera), ayant une aire trés limitée mais stable, et existant a de nombreux endroits a l’inté- rieur de son aire. _ , Lalamproie delac (Lampetra macrostoma),, dont larépartition est trés limitée. . Le crapaud de Fowler (Bufo woodhousii fowleri), qui a une aire limitée et dont les populations sont faibles. Espéce menacées (Celles qui deviendront vraisemblablement en.danger d’extinction si les facteurs qui les affectent ne sont pas neutralisés). Quatre espéces ont été inscrites dans cette catégorie cette année y inclus la martre d’Amérique de Terre- Neuve qu’on a déplacée de la catégorie d’espéces rares: La martre d’Amérique (Martes americana) de Terre- Neuve, dont la population a récemment diminué au point que l’on s’inquiéte rééllement pour sa survie. (Une réévaluation) . . Le cléthre a feuilles d’aulne (Clethra alnifolia), dont la présence n’est connue qu’a un endroit et qui est menacé par le développement récréatif. La sterne rosée (Sterna dougallii) , dont les populations trés faibles, quoique stables, souffrent de la concurrence des goélands dont le nombre augmente en raison des activités de homme. La pie-griéche migratrice (Lanius ludovicianus) , qui bais- se en nombre de facon continue depuis 25 ans. Espéces en danger d’extinction (Celles qui sont menacées d’extinction immédiate dans tout leur habitat ou une _ partie importante de celui-ci, en raison des activités humaines.) Six espéces ont été inscrites: . La benoite de montagne de l'Est (Geum peckii), fleur ayant une répartition trés limitée, et qui est menacée par une colonie de goélands en expansion et un développement récréatif pos- sible. . Le pycnanthéme _ gris (Pycnanthemum incanum), observé A un seul endroit et exposé aux activités humaines. . La grande pogonie verticillée (Isotria verticillata), connue a seulement deux endroits ot il y aurait approximativement 20 plantes. La lespédézie de Virginie (Lespedeza virginica), dont il n’existe qu'une seule petite population dans une zone urbaine. Le meunier de Salish (Catostomus sp.), qui est menacé par l’urbanisation et agriculture. ; . La chouette, tachetée (Strix occidentalis caurina), dont les effectifs extrémement faibles sont menacés par la destruction de son habitat, la forét vierge. Sept autres espéces ont été étudiées, mais n’ont pas été classées dans ces catégories, ce qui signifie que leur répartition et leur. population ne posent pas une préoccupation immédiate. Ces espéces sont l’ours blanc, le narval, le phoque a capuchon, léléphant de mer, l’esturgeon jaune, Yépervier brun et le petit-duc maculé. La réévaluation de la baleine boréale (Balaena mysticetus) de louest de l’Arctique a démontré que les effectifs sont encore le cinquiéme de ce quils étaient avant l’époque de la chasse et ne semblent pas augmenter. Elle reste dans la catégorie des expéces en danger d’extinction. La réévaluation du statut de la marmotte de l’ile Vancouver, qui a Vheure actuelle figure sur la liste des espéces en danger d’extinction, a été reportée. Le statut de la loutre de mer en tant qu’espéce en danger d’extinction a €té confirmé, mais il sera probablement modifié dans les prochaines années car la population augmente lentement. Aucune espéce n’a été classée dans les catégories des espéces déracinées et des espéces éteintes. Est classée déracinée une espéce qui n’existe plus a l'état sauvage au Canada, mais qui existe ailleurs. Est classée éteinte toute espéce autrefois indigéne au Canada qui n’existe plus nulle part. : Depuis qu’a débuté en 1977 l'étude de la situation des espéces au Canada, 142 espéces au total ont été évaluées. Quelques espéces ont été réévaluées selon de nouvelles données.