6, Le Soleil de Colombie, 5 avril 1974 colombie 708 W.16th VANCOUVERS,B.C. Tel. 873-3581 Devenez Membre du CSCC 3 Cher (e) ami (e) Si vous avez payé une ins- cription ou participé au moins A une activité du C.S.C.C. dans l’année, je serai trés heureux de vous faire parvenir votre Carte de Membre du Centre. Les membres recevront, dans les quarante jours, un avis de convocation pour assister 4 l’Assemblée gé- nérale du C.S.C.C. ot vous pourrez élire le premier Comité exécutif permanent du Centre. Bien A vous. M. Jean Riou Président intérimaire du GAcG.G: La CSCC est invité A faire participer deux personnes au Centre Musical CAMMAC Deux semaines entiéres au Québec pendant la période estivale. la Fédération Kal Les erreurs ralentissent tout le systéme et vous poussent a la distraction. - Quelle est l’adresse la plus fréquemment utilisée au pays? Ce n’est peut-étre pas l’endroit le plus populaire, mais le Centre des données fiscales, a Ottawa, recoit quand méme plus de 10 millions de déclarations d’impdt par année, la plupart entre janvier et mai. Cependant, le Centre des données est plus qu’un centre de réception du courrier, car il joue un rdle majeur dans Popération du systéme d’imposition au Canada. Le Centre des données abrite un systéme d’informatique de taille imposante qui fait tout: 4 commencer par adresser votre formule d’imp6t person-. nalisée jusqu’a décider si vous avez droit 4 un remboursement. Le ministére est un des plus importants usagers de l’ordinateur au pays et environ 500 employés permanents et 5500 employés temporaires y travaillent pendant la saison dé production. Par-dessus tout, le Centre des données est l’endroit ot: il est décidé si, ala fin de l’année, vous étes en dette avec l’Etat ou si vous avez droit 4 un rem- boursement. L’an dernier, sept contribuables sur dix ont obtenu un rem- boursement pour une somme totale de plus d’un milliard de dollars. Il est aussi 4 remarquer qu’il y avait plus de deux millions d’erreurs dans les déclarations d’impd6t et une fois les rectifications faites, les deux tiers d’entre elles étaient en faveur du contribuable. Il y va donc de votre intérét de remplir correctement votre déclaration. Le Comité d’éducation REUNION 4 Victoria, ven- dredi dernier, le 29 mars 1974, entre M. W.C.Barrell coordinateur des program- mes de langue francaise du Ministére de l’Education de la Colombie d’une part et, d’autre part, M. Nestor Therrien, M. Jean-Marie. Bergman et M. Doug Brown, de la Fédération des Fran- . co-colombiens. Les délégués de la Fédéra- tion ont demandé 4 M. Bar- rell si la Colombie envisage de développer ses -program- mes d’échange avec le Qué- bec au niveau des program- mes de curriculum et de perfectionnement profes- sionnel pour professeurs de francais ou bilingues. M. Barrell a expliquée qu’effec- tivement la Colombie recoit de l’information au — sujet de curriculum 4 utiliser au Québec dans les divers pro- grammes d’enseignement en frangais aux anglophones, mais que, par ailleurs, un tel matériel est cofteux A produire et n’est pas tou- jours rentable 4 publier, é- tant donné les conditions du~ marché. La délégation de la F.F.C. a demandé si le Gouverne- ment Colombien ne pourrait _ pas faire plus entermed’ai- de financiére aux commis- sions scolaires désireuses d’établir des classes mater- nelles frangaises. M. Bar- rell a répondu que le Dé- partement est prét 4 four- nir l’aide pour des projets de ce genre jusqu’a un cer- tain point. Il faut prendre en considé- “ration qu’un grand nombre d’enfants qui commencerait 4 l’école maternelle dans un méme district, dans un pro- gramme d’enseignement en frangais, se trouverait avec le temps dans un autre dis- trict ot il n’existe pas de tels programmes et, de cet-- te facon, l’investissement au niveau maternel est perdu par un manque de ‘‘fol- low-up’’. Les délégués de la F.F.C. ont trouvé effec- tivement que le meilleur moyen d’assurer une bonne continuité serait d’établir un réseau de programmes d?’ instruction en langue fran- c¢aise 4 travers divers dis- tricts de la majeure partie de la province, ceci pour assurer qu’un enfant qui est transféré d’école, ayant commencé dans un program- me ot Jlinstruction se fait en francais, pourrait pour- suivre ses études dans le méme genre de program- mes. Un point trés intéressant qui ressort des discussions avec M. Barrell, c’est qu’il nous' a dit que, de plus en plus, le Département de 1’E- ducation et les diverses commission scolaires envi- sagent l’utilisation de la ‘langue frangaise comme lan- d’instruction pour des su- jets particuliers plutdt que comme un simple sujet 4 enseigner comme tel. Un dernier point intéres- sant issu de nos discussions avec M. Barrell: Il se ren- dra a Terrace le 29 mai, afin de consulter les surin- ‘tendants d’école de la_ ré- gion en vue de: 1’établisse- ment cette année d’un nou- veau programme d’INS- TRUCTION PRIMAIRE EN LANGUE -FRANCAISE, ini- tiative fort heureuse des au- torités locales entrafhée par l’arrivée en masse d’un grand nombre de familles TEL.463 -8214 Caisse Populaire de Colombie AU SERVICE DE TOUS LES FRANCO-COLOMBIENS Tous les DEPOTS et EMPRUNTS sont assurés avec l’Assurance-Vie Desjardins — HANEY C.B. | canadiennes - francaises dans la région au cours de cette année. En conclusion, s’il n’y a pas. plus de programmes frangais 4 l’intérieur dee nos ecoles, c’est que les mé- canismes du Ministére de 1’ Education doivent attendre les demandes des commis- sions scolaires pour établir un programme quelconque. Et les commissions sco- laires ne font aucune deman- de si elles ne sont pas for- cées de le faire. Ce qui re- vient A dire qu’il incombe aux parents de faire pression sur les Commissions scolai- res pour que celles-cide- mandent au Ministére de 1’E- ducation l’établissement de programmes francais. Donc, si vous désirez que vos enfants puissent bénéfi- cier d’une éducation partiel- le en francais, unissez-vous et demandez que vos droits de canadiens soient respec- tés et surtout établis A 1’in- térieur de notre systéme d’. éducation. ig aa age HE Les déclarations sont alors séparées suivant leur complexité et toutes les piéces annexées telles que le feuillet T4, les recus et les états financiers sont brochés dans un ordre déterminé : pour faciliter le traitement. * Au Palais du Livre de Vic- toria, 3204 rue Douglas, Tél: 384-2434, vous pouvez ache- ter maintenant tous les li- vres, disques, ‘‘Le Soleil’’ et autres journaux canadiens et francais - * Le groupe artisanal de Victoria se rencontrera jeu- di le 15 avril , chez Mme R. Bérubé . pour plus d’ informations téléphonez au 598-1763 ou au 383-3242. Dee Ce eR (suite de la p. 1) fonction publique’ comme u- vent, les Canadiens-francais continuent 4 se voir dénier ou concéder A contre-coeur des services fédéraux dans ne tache 4 doser et 4 régler Jeyr langue, qui vont-de soi en grande partie 4 coups de partout au Canada pour les crédits budgétaires. somme, l’action du Secré- tariat a donné l’impression d’avoir éte fragmentaire et de manquer de dynamisme”’. Tout au long de ce rapport, il est mentionné que le re- crutement des francophones se définit comme l’applica- tion 4 l’inverse, de la théo- rie de Mao, lors de la Gran- de marche: Un pas en avant, 2 pas en arriére. Sous des tableaux simples, l’on peut lire qu’il y a sept postes unilingues occupés par des anglophones, contre un poste unilingue franco- phone. Ce qui permet au défenseur du bilinguisme de _ dire: ‘Dans l’ensemble, les faits confirment que, trop sou- En anglophones”’. M. Spicer recommande for- tement de renforcer lafran- cophonie au Québec par 1’é- tablissement de postes uni- lingues au Gouvernement du Québec et d’Ottawa et ainsi, enraciner profondément le francais comme langue fé- -dérale de travail pour créer un mouvement defrancisa- - la seule de la. province 633 E. Hastings’ _ tion de base. Z : Le Commissaire Spicer termine son rapport en -re- commandant l’application d’ un projet qui aménera beau- coup plus d’informations sur le bilinguisme aux fonction- naires fédéraux et de sub- ventionner des voyages d’a- dultes d’un Canada al’autre. AVEZ-VOUS VERIFIE LA DATE. D’ECHEANCE DE VOTRE ABONNEMENT -BOUCHERIE CHEVALINE . bien achalandée des prix. imbattables G/ ‘ ZABtoT 15! ‘Téle: 254-7515