vox Pa FM, canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.2 NO.16 Vendredi 27 Janvier 1978 C'est le titre de l’émission de ~ divertissement qui sera télévi- | sée le mercredi ter février a 21 heures, a la chaine frangaise de..; Radio-Canada. Cette émission a été enregistrée lors du passage de Robert Charlebois au Palais des congrés de Paris, les 7 et 8 décembre 1976. Précisons que c'est la pre- miére fois qu'on enregistrait en direct un spectacle ou Charle- bois tenait seul la vedette, pour le présenter ensuite a la téle- + vision. . A cette occasion, Robert Char- lebois a interprété 23 chansons et dans le spectacle qui sera té- lévisé, nous le verrons interpré- ter 13 de ses succés, en plus de la piéce d’ouverture de son spectacle. Ces chansons ont pour titres: Québec Love, Lind- bergh, Punch créole, Discobole, Je -eviendrai a Montréal, Mou- rir de jeunesse, Conception, Wa- sichu, Sur les ailes d'un ange, Frog Song, Ordinaire et Poussié- res d’étoiles. Robert Charlebois est accompagné par les musi- ciens Marcel Beauchamp, Jean- Marie -Benoit, Daniel Lessard, Richard Provengal et Jimmy Ta- naka. “Lionel Groulx, | homme «Jusqu’a la fin de ma vie j'aurai révé grand, déses- pérément grand pour mon pays et pour les hommes mes fréres, qui l'habitent». Lionel Groulx Personne n’ignore que le Ca- nada francais s'appréte cette année a célébrer comme il se doit le centiéme anniversaire de la naissance du chanoine Lionel Groulx, cet homme d'action qui ~ fut aussi un historien éminent et un prétre exemplaire. Ce mai- tre a penser de plusieurs géné- rations de Québécois que le premier ministre, M. René Lé- vesque, qualifiait d'«éveilleur national», de «clairon vivant», et le maire de Montréal, M. Jean Drapeau, de véritable «saint», a pris trés t6t conscience de sa a i ae ’ Tey" S +£-¢ ae oF aes ceed es tee ei de croyance” mission. En effet, dés 1913 il fondait la Ligue des droits du francais et, en 1917, la revue L'Action frangaise dont il sera ensuite directeur durant plu- sieurs années. Avec des ouvrages comme Nos-luttes constitutionnelles, la Contédération, Naissance d'une race, Lendemains de conquéte, Vers |'émancipation, Notre mai- (Suite p. 4) Etre nett a 70-80 ans L'émission les Ateliers qui sera présentée le vendredi 3 février a 14 h 30 nous parvien- dra de Trois-Riviéres. Vous rencontrerez tout d’a- bord M. Albert Giroux, de Sain- te-Anne-de-la-Pérade. Cet histo- rien agé de 80 ans nous parlera des recherches qu'il effectue dans différentes bibliotheques afin de recueillir des informa- tions authentiques sur |'histoire de sa région. Homme trés actif, M. Giroux fait également de la sculpture. 1] nous fera une dé-. monstration de sculpture sur bois et nous montrera plusieurs de ses oeuvres. Intéressé par _ la fabrication des créches, il s'est méme rendu a Nazareth pour savoir comment était faite réellement la créche de Jésus. Nous’ pourrons par ailleurs ad- - mirer les petits meubles en mar- quetterie qu'il fabrique aussi lui- méme. Mme Marie-Anne Thibault se- ra la deuxiéme invitée de cette émission animée par Jacques Houde. Agée de 70 ans, elle par- lera de ses nombreuses activi- tés. Amateur de jogging, elle fait partie du Club 4 H, section marche a pied. Cette femme de carriére se-tient encore trés oc- cupée puisqu’elle fait des émaux sur Cuivre, du macramé, de la poterie et de la «mignardise» qui est une ancienne technique du tricot. Cette émission vous présente chaque semaine des activités différentes qui peuvent vous ai- der & rendre votre propre vie plus agréable et plus enrichis- sante. Pauline Voisard a réalisé cette émission dont la recher- che a été faite_par Louise Hamel. Pour son spectacle au Palais des congrés de Paris, Charle- bois a_porté plusieurs costumes de scéne dont un qui fut parti- culiérement apprécié du public: chemise blanche avec écharpe blanche ornée du sigle du club de hockey des Canadiens, veste en velours rouge et pantalon _bleu, style western, ornés de fleurs de lys de couleur blanche. Laurent Larouche a réalisé _l'enregistrement de ce specta- cle du producteur Serge Doyon. L'équipe comprenait également Jacques Lachapelle, Dominique Lancelot, Michel Courbon, Mar- tin Thury, les caméramen Lan- vin, Maurice, Reynaud, Thomas et Van Verbeck, ainsi que la script-assistante Nicole Potin. Andry Perry fut l’ingénieur du _ Charlebois Live de Paris son. Il a travaillé avec Guy Char- bonneau et Jean-Claude. On a tiré de ce spectacle deux microsillons réunis dans un al- bum qui porte le méme titre que le spectacle qui sera présenté le 1er février a la télévision de Radio-Canada: Charlebois Live de Paris. Cet album comprend les 23 chansons que Charlebois a interprétées. Si vous avez eu l'occasion de l'entendre et d’apprécier votre idole dans ce tour de chant, re- gardez Charlebois Live de Paris: vous allez vivre des moments inoubliables en partageant avec le public du Palais des congrés l'enthousiasme que Charlebois a déchainé lors de sa rentrée européenne en 1976. CL. Qui est coupable... et de quoi? Aux Beaux Dimanches, le 29 janvier a 20 h 30, on présentera aux téléspectateurs de la chai- ne francaise une dramatique ori- ginale du plus grand intérét inti- tulée Adieu Francoise. Ce suspense dramatique et angoissant de Louis Plamondon, dont |'action se passe alternati- vement en France et a Québec, nous tient en haleine du début a la fin grace a un montage pa- ralléle subtil et astucieux. Nous vivons ainsi l'intrigue a la fois dans le présent et dans le pas- sé, dans deux pays différents et Francoise Faucher et Huguette Oligny Fa a travers des consciences anta- gonistes. Au tout début, nous sommes en 1957, quelque part dans la campagne francaise ot une fa- mille est en train de pique-ni- quer. Il y a la les grands-parents, Gérard, Blanche et leur petit * ss & eee a ae - 2 oe garcon de cing ans, Eric, ainsi qu'une vieille gouvernante. Tout a coup arrive Francoise, soeur de Blanche, qui insiste pour prendre une photographie du groupe. Elle aime bien sa soeur et toute la famille qu'elle ne cesse diailleurs de photogra- phier a la moindre occasion. La séquence se fige alors sur la photo du groupe débordant de joie de vivre pour... l'instant d'aprés, ‘nous transporter en 1977 en pleine ville de Québec, Place d’Armes et rue Saint-Louis ou déambule.un jeune Francais qui vient tout juste d’arriver. C'est Eric, qui. ressemble com- me un frére jumeau a son pére Gérard. I] se met en quéte d'une cabine téléphonique et appelle sa tante Francoise qu'il n'a pas vue depuis vingt ans. Celle-ci (Suite p. 4) SSS TPIT LTS TELS