eee i i Vol. 8 - boss? Hint i “MI | HTT) “apy iit TTL HTT “ag SS a SS LE SEUL JOURNAL DE RC TN EN COLOMBIE - BRITANNIQUE q Xougrew 6 Février 1976- Les ditions du C.R 4 is Ge par André PIOLAT C’est devant une foule de prés de 600 personnes, dont un bon nombre de franco- phones, que le lundi 2 fé- vrier, dans la salle de con- férences de 1’HOtel Hyatt de Vancouver, siégeait, en audience publique, le Con- seil de la Radio - Télévi- sion Canadienne. Au début. de l’audience, le Président du Conseil, M. Harry Boyle, expliqua que les Commissaires avaient passé en revue toutes les lettres et interventions é- crites regues, et siégeai- *" Vancouver, se . heureux de voir sous peu ént pour entendre les_ in- terventions verbales A l’appui. - A l’encontre de ce que tout le monde attendait, les in- terventions ne furent pas toutes opposées. Le Maire A. Phillips, de déclara une station de télévision frangaise 4 Vancouver; il fit remarquer que sa pre- miére opposition avait été dfe au manque d’informa- tions de la part de Radio- Can ada, résultant de- la rumeur que le Canal 9, qui diffuse des programmes é- ducationnels, serait appelé 4 disparaftre. M. Mark Raines, député libéral de Burnaby - Sey- mour, défendit avec élo- quence le droit de la mino- rité francophone 4 la télé- vision frangaise. Ancien annonceur de la _ Station CTV 8 de Vancouver, il expliqua comment le poste frangais pourrait étre re- transmis sur le cable-vi- sion sans éliminer les ca- naux existants. Etat de crise? personnes insatisfaites des hausses de 1.C.B.C. . Samedi dernier, pas moins de 10,000 person- nes se sont réunies au Co-- lisée de Vancouver pour faire valoir publiquement leur désaccord avec les hausses récentes des pri- mes d’assurances d’ICBC. - En effet, le réajustement qu’a voulu faire M. Pat Mc Geer, Ministre responsa- ble d’ICBC, pour combler le déficit de 181 millions de dollars de la compagnie d’assurance automobile é- tatisée, a été ressenti par nombre de personnes com- me ‘‘acte provocateur’’ du nouveau gouvernement. En effet, les taux d’assu- rances-automobile, duplus bas au Canada qu’ils étai- ent, passent au 2éme rang. Ces 10.000 personnes réu- nies au Colisée attendai- ent la visite du ministre concerné, mais il ne s’est pas présentéé M. MacGeer ‘a laissé entendre que tou- te démonstration publique contre l’augmentation des primes d’ICBC ne servait 4 rien. La décision qui a été prise demeure inchan- © gée. De plus les automobi- listes doivent acquitter cette augmentation dés le ler mars. Voici les nouveaux tarifs aICBC: € : Ne vous en | faites pas! Ce n’est pas une réunion Gecharalas ce ne sont que 10,000 Garantie jusqu’a $50.000 - $137.50 pour une voiture de plaisance - $165.00 pour le travail - $220.00 pour usage com- mercial - ; $411 pour un célibataire au- dessous de 25 ans - Il va sans dire que ces hausses provoquent des ré- actions et sont considé- rées de scandaleuses, du moins par les conducteurs au-dessous de 25 ans. De l’avis de M. Len Guy, se- crétaire - trésorier _ du BC Federation of Labor, lé gouvernement se doit, en. toute responsabilité, d’examiner la situation; La présentation de la re- quéte de Radio - Canada fut faite par M. R.C. Fraser, l’un des vice-présidents, qui déclara que 96% de la population anglophone de la CB avait accés A la té- lévision en langue anglai- se, alors que la population francophone n’avait aucun service, que la_ station francaise faisait partie du plan d’accélération décré- té par le Gouvernement, qui comprenant 1’installa- tion éventuelle de 65 nou- veaux transmetteurs an- glophones en CB, ainsi que -15 transmetteurs franco- phones. M. Raymond David, Vice- président et directeur du réseau frangais de Radio- Canada, rappela que cette derniére avait comme mis- sion, selon le plan accélé- . ré, de desservir toute ag- glomération de 500 __ per- sonnes ou plus - donc la région de Vancouver, avec 20.000 personnes de langue maternelle francaise plus 37.000 autres qui com- prennent et parlent le fran- HARRY BOYLE gais, soit un total de 57.000 ‘avait droit 4 étre desservie . plus rapidement possi- ble. Il ajouta que, si, au début, dQ aux restrictions budgé- taires, il n’y avait que dix minutes de production lo- cale, cette production se- rait augmentée graduelle- ment et qu’éventuellement, certains programmes du réseau national seraient o- riginaires de Vancouver. Comme prévu, l’opposi- tion la plus obstinée fut Voir p. 2: AUDITIONS DU NOUVEAU? par Marc BELIVEAU Eh oui! revoici.M. Jean Marchand sur la scéne fé- dérale, plus fringant que jamais. En effet, on l’a nommé Ministre de 1l’Envi- ronnement. Et pourtant, n’avait-il pas quitté son poste au Ministére des Transports pour des rai- sons de santé. Pourtant, on ne peut dou- ter de sa compétenceen ce qui regarde 1’environne- ment. M. Marchand — con- naft de nombreux sites pour les avoir étudiés dans un but déterminé: Prenons le site de l’Aéroport de Pickering, en Ontario, - l’Anse de Gros Cacouna de Québec, les zones cdtiéres du Nouveau Brunswick, in- terdisant l’accés des su- perpétroliers. En fait, on peut se deman- der quel sentier M. Mar- chand se fraiera-t-il dans ce Ministére de 1’Environ- nement. Son expérience au Ministére des Transports le rendra-t-il conscient -qu’il faut embellir les au- toroutes par des talus, de petits arbustes ou encore interdire la _ circulation routiére aux ‘‘débusqueu- ses’’. En réalité, le Ministére de l’?Environnement au Cana- da’ révéle beaucoup de fa- cettes, telles ces photos sur le Canada commandées 4 des photographes améri- cains, ou encore cette no- mination d’un ex-ministre des Transports pour assu- JEAN . MARCHAND mer les commandes du Mi- nistére de 1’Environne- ment. Mais avec Marchand, qui sait! Petit train va loin. .! _*Qur National Dream! -