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pagne que par les deux autres qui ont précédé.
Est-ce parce que nous entrons dans une nou-
velle ére de vie nationale? Est-ce la personna-
lité des nouveaux leaders? C’est probablement
a& cause d’une combinaison de ces deux fac-
teurs. Il y a évidence d’une recherche d’iden-
tité chez le peuple canadien. Il s’agit de savoir
laquelle des trois principales personnalités
politiques en lice symbolisera le mieux cette
recherche. L’aspect remarquable de cette pre-
miére campagne, en notre deuxiéme centenai-
re, est, 4 nos yeux, le suivant: aucun des par-
tis politiques de 1968 ne porte la banniére
des vieux symboles. Tous les trois, (car il
semble bien que les autres sont devenus quan-
tité négligeable) 4 tour de réle, se sont récla-
més de leur adhésion a ]’égalité des deux gran-
des cultures, aux droits du frangais et de 1’an-
glais d’un océan 4 Vautre. Aucun ne cherche
a exploiter un climat réactionnaire qui pour-
rait encore exister. I] n’a pas été encore ques-
tion des vieux clichés 4 propos du drapeau,
des héritages britannique et frangais, des liens
avec le Commonwealth. Nous semblons avoir
tourné une page d’histoire pour en écrire une
nouvelle, vraiment canadienne cette fois. Le
peuple votera done selon deux tendances. La
premiére, représentée 4 divers degrés par les
libéraux et les néo-démocrates, attire ceux qui
acceptent le défi du changement et du risque;
la deuxiéme, ceux qui préférent la sécurité des
méthodes d’action traditionnelles; elle est re-
présentée par les conservateurs et les quelques
ilots de créditistes.

QUI L°EMPORTERA?

A moins que le charme et la personnalité du
nouveau chef libéral ne réussissent 4 dominer
les considérations purement politiques, il est
possible que le vote de gauche se partage entre
le N.D.P. et le parti libéral, permettant aux
conservateurs de prendre le pouvoir avec un
nouveau gouvernement minoritaire. Si e’est le
charme Trudeau qui l’emporte, chose qui est
possible ce sont les néo-démocrates qui man-
eeront la poussiére et les libéraux gouverne-
ront avec une majorité absolue.

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L’ETE
de Romain Weingarten

Comédie fantaisiste qui a eu un grand
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L’APPEL

Juin 1968

SUR LA SCENE LOCALE

La victoire du parti néo-démocrate, a 1’é-
lection partielle provinciale de Vancouver-
Sud, peut-elle étre invoquée pour indiquer une
tendance en ce qui concerne les prochaines
élections fédérales, en Colombie Britannique?
Nous avons l’impression que non. L’indice que
nous pourrions en tirer serait plutét a l’adres-
se du gouvernement au pouvoir, celui de M.
Bennett. Ce dernier donne des signes de perte
de vitesse qui seront peut-étre confirmés lors
de la tenue de deux autres élections partielles
d’ici quelques mois. La surprise de l’année sera
sans doute la démission de Raymond Perrault,
comme chef du parti libéral provincial, pour
se présenter contre T. C. Douglas, dans l’aréne
fédérale.

Nous avons l’impression que cette mutation
de M. Perrault vient au bon moment. Le parti
libéral provincial a besoin de sang nouveau
aussi bien que le N.D.P. Nous aimerions voir
M. Strachan imiter le geste de M. Perrault ou,
tout simplement, donner sa place a un. plus
jeune; un homme dynamique comme Tom Ber-
ger, par exemple. L’héritier naturel de Per-
rault est le Dr. McGeer. Quant au parti de
M. Bennett, le meilleur souhait a lui faire
e’est Waller passer quelques années dans l’op-
position; son rajeunissement est a4 cette con-
dition.

LES CANDIDATS INTERESSANTS

C’est peut-étre une expression d’esprit. de
clocher, mais, nous ne pouvons pas passer sous
silence les candidatures suivantes. Celle de M.
KE. P. Murphy, dans Fraser Valley ouest, et de
M. D. A. Hogarth, dans New Westminster. Ces
deux hommes ont fait la preuve de leur esprit
de compréhension du probléme canadien-fran-
cais. Le premier, a titre de président de la
Commission scolaire de Coquitlam, a su faire
prendre au district les devants vers la recon-
naissance des droits scolaires des Canadiens
francais. Grace 4 lui et 4 la Commission qu’il
dirige, le défi lancé par M. Bennett a été rele-
vé. Quant 4 M. Hogarth, il a fait preuve, lui
aussi, de son amitié envers notre groupe du-
rant son mandat comme Conseiller Municipal
a Coquitlam. Ils se présentent tous les deux
sous la banniére libéral, mais ce n’est pas pour
cette raison que nous les appuyons. C’est a
cause de leur intégrité personnelle et de la
confiance que nous avons en leur contribution
en tant que députés.

Afin de donner justice 4 tous et ne voulant
pas faire montre d’esprit de parti, notons deux
noms dont la réélection ne nous déplairait pas,
ceux de T. C. Douglas et de Bob Prettie, res-
pectivement chef et député néo-démocrates.
Ces deux hommes ne nuiront sfirement pas au
débat constitutionnel.

QUINCAILLERIE HOLLAND
931 Brunette Tél: 939-0345

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