6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 23 Septembre 1977 Dans nos pénitenciers: Un grand éventail de réformes Réle du cemmissaire Le sous-comité parlementaire recommande que le commissaire soit nommé per une commission de cing membres 1 laquelle il serait comptzble. Cette commis- sion conserversit Ventiére res- ponsabilité de I'elaharition des politiques. Fille devrait aussi faire rapport cu solliciteur géné- ral, et présenter ‘tn rapport annuel au Perlement par l'entre- mise dece dernier U s'agit ici d'un des chengements les plus importants cue recommande le sous-comité, et ses implications sont tellemert considérables et difficiles 4 éveluer sur la base d'un bref exemen «jie le ministre demande vr délai pour pouvoir examiner cette proposition, En réperse a la recomman- dation disant que le gz laery- mogéne ne devrait pas étre utilisé (normelement) contre un seul détenv, ct que lorsqu’il est nécessaire ce retirer pir la force un récalcitrent de sa cellule, il faut recovurir 4 des girdes, le solliciteur général a dit: “S'il-y a eu abus ov erreurs dans l'appli-’ cation de la politique des mesu- res seront prises pou empécher que cela ne se répéte Tel que le sous-comité le fait remarquer lui-méme, il est nécessaire d’as- surer une certaine souplesse pour que le personnel puisse prendre des décisions tenant compte de situstions précises.” x ae TS. arth Re Tous les détenus pourront bénéficier une formation pro- fessionnelle et d'enseignement général et svivre des cours par correspondance. Actuellement, le nombre de détenus inserits au programme est denviron 2 100 4 temps plein, pour le programme scolaire, et de 1 199 pour le programme professionnel et technique. Délits sexvels ct drogue A la recommendation deman- dant que plusieurs institutions distinctes effrent des program- mes destinés sux délinquants sexuels, le ministre 1 répondu qu'on examire, 4 heure actuel- le, divers modéles d4ii en appli- cation aux Ftats Unis On pré- voit qu'un rapport sur leur appli- cation possible dans nos établis- serents fédéraux serv prét en octobre prechzin. A la suite d'une recommanda- tion d’une institution spéciale pour le traitement des toxico- manes, le gouvernement. fédéral est a étudier des movens d’abor- der la question ¢énérale de la toxicomanie, et 1n groupe de travail conjoint [d4éral-provin- cial examire tous les aspects du probléme tel qu'il existe dans cette province. Les jeunes délinquants Le ministre <‘est montré trés favorable # lz reeommandation selon laquelle il fandrait eréer au moins une institution spécialisée pour de jeunes délinquants, sé- lectionnés. Fin .réponse a cette recommandation, i] dit: “... Les propositions de remplacer la Loi sur les jevres délinquints, que l'on espére pouvoir présenter au Parlement cet »tomne. repré- sentent ure initiative majeure dans le demeaine de Ia préven- tion, de la déjudiciarisation et de l'offre de solutions de rechange a lVincarcératior, pour les jeunes qui ont des démé@l4s avec la justice. Fr ovtre. on pourrait envisager, dans cette proposi- tion, de transférer 11 systéme provincial, en vue de purger toute leur peine. o1 une partie de celle-ci, les jeunes qui ont été reconnus coupshles aprés avoir été jugés devent «in tribunal pour adultes, “Tl faudrait reconnvftre, ce- pendant, certinue le ministre dans sa réponse, que 19 p. cent de tous les détenns sous respon- sabilité fédérele ont entre 18 et 25 ans, et que le fait quils ont été condamrés A des périodes dincareération indique quils ont été jugés covprbles de crimes graves.” I a mzjorité d'entre eux n'esst done pzs apte i recevoir le genre de traitement spécial au- quel songe le sous comité. Les otages Les auteurs de prises d‘otages seront sujets 4 un transfert immédiat dans des sections de traitement spéciales o1 d'autres mesures pertinentes seront dé- terminées. Des accusations se- ront portées dans tous les cas de prise d’otages. Conclusior M. Fox déclere. en conclusion, qu'il compte trevailler en étroite collaboration avec le sous-comité parlementaire. T] est davis que le Comité permanent de la justice et des questions juridi- ques aura tevtes les oecasions possibles de se rendre compte de la mise en cevvre des recomman- dations lersew il 4tudiera les prévisions budgetaires De plus, il accepte les principes contenus dans les différentes reeomman- dations, attirent ceependant l'at- tention sur le feit que celles-ci ne peuvent tovtes étre mises en oeuvre immédiatement et en méme temps, dens l'ensemble du systéme. Plvsieurs reeomman- dations exigent en effet des amendemerts Iévislitifs ou des changements 2ux réglements et aux politicves. Ue ministre a réitéré son intention de procéder a la mise er oeuvre des recom- mandatiors dens les meilleurs délais. (Article paru dins Hebdo Canada. Hehde Canida est pu- blié par la Direction des services d'information, ministére des Affaires extérienres Ottawa. 1 | A retenir... Le sucre est une des principales causes de la ca- rie dentaire. Limitez Iles | quantités de bonbons, de | boissons gazeuses et d’au- tres sucreries que consom- me votre enfant. Une bon- ne alimentation est essen- tielle 4 sa croissance. La loi C-27: Nouvelles exigences de l’assurance-chémage Avec l'ertrée en vigueur du projet de loi C-27. le Régime d’assurance-ch6mage est renfor- cé et amélioré. Ics changements modifient devy parties principa- les du Régime: In condition d'admissibilit é et la structure des prestations. Le droit aux prestations est désormais fondé sur la difficvlté éproivée par les prestataires # se trouver et a conserver un emploi dans la région ot ils hahitent. La réalisation din sain équili- bre entre les services aux pres- tataires et le contrdéle des presta- taires est un des ohiectifs visés par ces changements A partir dy 4 décembre 1977, un prestataire devra voir accu- mulé de 1@ 4 1% semaines d'emploi assurahle pour avoir droit aux preststions d'assuran- ce-chémage. [2 condition d’ad- missibilité five, de huit semai- nes, prévaudra iusqu’a cette date. Le nombre de sem:tines néces- saires a l'admission sera relié au taux de chimege dans la région ot réside le prestataire. Au début, le Canzda sera divisé en 16 régions économiques et le taux de chamage enleulé par chacune de ces régions. Plus tard, en 1978, le ealeul se fera pour 52 régions économiques. La structure des prestations, qui sert a caleuler le nombre de prestations pevables a été sim- plifiée pour comprendre. a partir du 11 septembre 1977, une période unique de prestations de 52 semaines. Cependant un pres- voir plus que 50 semaines de prestations au cours d'une pério- de de 52 semaines. puisqu’il y aura toujours une période d’at- tente de deus semaines avant la réception du premier chéque. La structure assouplie sera plus sensible aux conditions écono- miques régionsles. De plus, elle tient mieux compte du nombre de semaines d'emploi assurable accumulées per le prestataire. La nouvelle strueture com- prend trois pheses- — une phase de prestations initiales povvent durer 25 semai- nes. — une phase de prestations compfémertzires en fonction de la catégorie, c'est A dire du nom- bre de semaines de travail accu- mulées, povvent durer 13 semai- nes (payables A ceux qui ont travaillé plus de. 25 semaines dans un emploi »ssurable). — une phase de prestations complémentaires ‘pour une: ré- gion) pouvart durer 32 semaines (payables a ceus qui vivent dans des régiors ott le taux de chémage dépzsse 1%) Au cours de lo phase initiale les prestataires reeevront une seraine de prestations pour chaque semzine d'emploi assu- rable jusqu’é concurrence de 25. Lors de la phzse snivinte, celles des prestations complémentai- res en fonction de la eatégorie, on leur accerdera ‘ine nrestation hebdomadaire pour chaque _pé- riode de devy semaines d'emploi assurable accumulée en plus des 25 premiéres. La phase des prestations com- tataire ne pourra jamai z : 4 6 pe Re POUT A’ UNS LEC ARSE SELIG Laux le chOmage er dans la région hahitée par les prestataires. Un prestataire ré- sidant dans une région ot le taux de chémage dépasse 4% pour- rait avoir droit 4 un maximum de 32 semaines supplémentaires. Actuellement. In phase des prestations pour tine région est basée sur I'éceri entre les taux de chémage régionanx et le taux national. Jvscu's coneurrence de 1S, on accorde ou prestataire six semaines de prestations comple- ‘mentaires pour chaque tranche de 1% par Ieqnelle le taux régional de chamarre dépasse le - taux natiore|. I nouvelle phase de prolongation des prestations sera uniquement fondée sur le taux régioral de ch6mige. Alors qu'on attribuzit ces prestations en tranches de six semaines, on accordera -- en vertu de la nouvelle structure — deux pres- tations hebdomedaires pour cha- que 0.5% av-dessus d'un taux de chémage régions] de 1%. jusqu’a un maximim de 32. semaines. Prenons I'eyemple dun assuré ayant travaillé durant 33 des 52 seraines précédan! son arrét de travail. Voici & quoi il aurait droit pendart sz période de pres- tations de 62 semaines: “ 25 semaircs de prestations initiales. — 5 semaires de prestations complémertzires en fonction de la catégorie (prvehles seulement une fois la période initiale termi- née). — 8 semaires de prestations corplémertzires pour une ré- gion, le tauy de chémige dans la région du prestataire étant cal- culé a 6%, Il aurait droit 4 la deuxi¢me et = Bae XS ala troisiéme phases compleé- mentaires sevloment iprés avoir épuisé ses: prestations initiales. En travaillart entre ses périodes de chémage le prestataire pour- rait échelorner ses 25 presta- tions hebdemedaires — initiales sur une plus longue période. Cependant, toute rémunération assurable recve pendant la pé- riode initiale de prest tions s'ap- pliquerait 4 sz prochaine deman- de. Les modificstions — freilitent l'attributior des prestations de maladie. Povr ¥ avoir droit un assuré doit towjours avoir accu- mulé 20 semaines d'emploi assu- rable. Mais mrintenint. les 15 semaines de prest:ttions de mala- die peuvert Jui Ore versées a n'importe cvel moment de la période de prestations de 52 seraines. Cependant les presta- tions de malrdie doivent étre tirées des preststions initiales. . Avec la condition dadmissibi- lité variable et les prestations complémertzires pour une ré- gion, le droit suy prestations est désormais fondé sur !1 difficulté éprouvée par les prestataires a se trouver et @ conserver un emploi. Tes prestataires vivant dans les régions s4vérement touchées par Je chémage auront droit aux preststions plus facile- ment et pour plus longtemps que ceux résidart dans des régions plus favorisées. Le taux des prestations et la rérunération hehdomadaire qu’ un prestataire peut toucher sans que le mortent de ses chéques ne soit dimirvé n’on! prs changé. Les éléments essentiels du régi- me demeurert les mémes. iwi 2F BRE ghee Re ae a a Les changements 11 Régime d’assurance-chémare ne visent pas les presti#taires vctuels. Cependant, ils s‘uppliqueront aux nouveers prestataires a partir du 11 septembre 1977, a l'exception de 1x condition d’ad- missibilité veriable qui. elle, -entrera ep vigueur le 4 décem- bre 19777. Ie responsabilité des employeurs p's pas 414 modifiée et les cotisetions onvriére et patronale re chengeront pas en 1977. . Le projet C-27 permet Vutilisa- tion des fords de V Assurance- chémage pour verser des alloca- tions aux personnes suivant des cours de foermetion Auparavant, ces sommes ¢trient pivées en vertu de la Loi sur I formation professiorrelle des adultes et complétées per lassurance-ché- mage. Grice é cette nouvelle utilisation des fonds du Régime les montarts lihérés pourront étre consacrés A de nouveaux -cours de formetion Le projet C-27 permet aussi l'vtilisation des fonds du Régime pour le développement de pro- jets de créstion d’emplois et de partage dv travail Une des premiéres t®ches du Conseil consultatif cenedien de Vemploi et de l'immigrstion eonsistera a étudier cette possibilite En forme...pour mieux vivre! erhocevepinsy: To Mash Sink ; : q