12 — Le Soleil de Colombie, vendredi 6 mai 1983 -Véme Festival Francophone : plus de 11 i I i had Visite scolaire au Salon de printemps: “ C’est pas moi, c’est Extrait du rapport de la direction sur le Festival Comment vais-je m’en sortir?” Les Danseurs du Pacifique: une troupe qui a -du ressort. Populaire mais pas assez subventionné Premiére impression géné- rale pour les organisateurs du Festival Francophone: satis- faction et encouragement de- vant le succés remporté. En effet, 11.363 personnes ont assisté aux diverses activités du Festival Francophone 1983 La deuxiéme impression est un curieux mélange de frustration et de surprise. Frustration d’avoir dai organi- ser deux semaines de Festival, plus de 39 spectacles et une exposition majeure avec des subventions totalisant $12,900.00... Miracle d’avoir réussi: 4 le faire en attirant plus de 11.000 visiteurs et de les avoir satisfaits en permet- tant a plus de trente artistes et animateurs de travailler en pleine période de récession. Tout de méme, il ressort que le Festival Francophone est trop faiblement subven- tionné si nous tenons compte de l'importance de celui-ci pour la population et pour les artistes. I] suffit d’établir une comparaison trés objective en- tre les subventions allouées a la Paciféte et celles allouées au Festival Francophone pour se rendre compte de l’énorme différence pour ne pas dire de V'injustice qui existe quant a la _ distribution des fonds. POINTS POSITIFS Nous avons en comparai- son de l’apnée derniére pu faire cette fois un travail plus soigné et plus en_profon- deur en accueillant le méme nombre d’enfants mais réparti sur deux semaines. Les spectacles qui avaient pour but d’attirer les visiteurs au Salon d’exposition ont été choisis, nous croyons, trés judicieusement! Par ce choix ‘plines soient nous avons voulu: a) Faire connaitre les ar- tistes franco-colombiens. Ils furent nombreux et nous leur avons fourni la plateforme. b) Que toutes les disci- représentées : musique, danse, théatre, clownerie et jonglerie... ce fut faitl. c) Que les spectacles soient adaptés a tous les niveaux: maternelles, écoles élémentaires et secondaires, publics modernes ou conser- vateurs, il y en a eu pour tous les goats. d) Ouvrir la participation aux artistes hors Vancouver méme trés-éloignés, ceci fut fait également. ' PROBLEMES RENCONTRES 1) Da aux coupures budgé- taires dans les écoles trois semaines avant le Festival, de nombreux professeurs nous ont contacté pour nous expri- mer leur déception de ne pouvoir assister au Festival, trouvant le coat de $1.50 par éléve et par spectacle trop élevé. a C'est a la suite de ces regrets que le Centre Culturel Colom- bien a accepté de fixer le prix de $1.50 non pas par specta- cle mais par jour. De ce fait nous faisions dés le départ un déficit anticipé que nous pro- jetions de combler par la vente de billets de loterie._ . 2) La vente des billets pour les spectacles du soir fut trés dif- ficile pour la bonne raison que notre Festival se déroulait entre deux grands spectacles a entrée gratuite. Ce qui a soulevé des objections de la part des acheteurs: “Pourquoi payer $5.00 et $6.00 pour un La Ratatouille. Michel Dallaire: “J’suis done ben beau!” spectacle lorsque je n’ai rien payé pour celui de Jean-Pierre Ferland produit par Radio- Canada et celui a venir de la Paciféte 1983?” Il est contratre a la poli- tique du Centre Culturel Co- lombien d’offrir des specta- cles gratutts en salle de thé- - dire. De méme qu'il est contratre d’utiliser les talents des acteurs sans qu’tls sotent correctement rémunérés. _Liidée n’est pas de faire des Francophones des “assistés culturels” mais de leur per- mettre d’encourager les ta- lents dans la dignité, c’est-a- dire en payant leurs billets - comme ils le font pour un spectacle en anglais. 3) La répartition budgétaire de la subvention a été faite sans consultation auprés des organisateurs, ainsi nous nous sommes vu allouer $250.00 pour une soirée franco-colom- bienne, alors que nous avions été fortement encouragés ver- balement par l’agent de déve- loppement local du Secréta- riat d’Etat a produire des talents locaux. RECOMMANDATIONS 1) Que le Secrétariat d’Etat prenne enfin conscience de Yimportance culturelle du Festival Francophone. 2) Une consultation plus sé- rieuse dans un délai suffisant avec le comité du Centre: Culturel Colombien quant a la répartition budgétaire. 8) Que la subvention du Festival ne fasse pas partie de ‘la derniére tranche annuelle allouée au Centre Culturel Colombien mais qu'elle nous parvienne dans un délai rai- sonnable avant le Festival et ainsi nous €vite de faire des emprunts a des taux d’intérét trop élevés. : Les Echos du Pacifique: “J’ai perdu le do de ma clarinette” L’Effet des rayons gamma. Troupe de la 16éme: “Mais puisque je te dis que je t'aime!” La Fanfafonie: un pour tous... Visite scolaire au Salon de printemps: “II était une fois.” Visite au Salon de M. Pierre Juneau, président de CBC - Radio-Canada: “Intéressant, trés intéressant...”