Information Chronique Le 14 juillet au Centre culturel Le 14 juillet a Vancouver Comme je l'avais annoncé dans ma derniére chronique, un groupe de francophones s'est réuni, dimanche dernier, de 11 heures a 14 heures, au Centre culturel fran- cophone de Vancouver, situé au rez-de-chaussée de la Maison de la Francophonie pour féter le 14 juillet. La réception était empreinte de simplicité; aucun «tralala» n’avait été prévu, et on n’avait pas dressé une liste d’invités. Les organisateurs attendaient entre 25 et 50 personnes; il en est venu entre 80 et 90. L’organisateur en chef, M. Edouard Michaut, m’avait fait V’honneur et le plaisir de me nommer maitre de cérémo- parce qu’elle était pucelle. En 1815, Vempereur Napoléon Ier a subi deux défaites; il a été battu a Waterloo et 4 Place-Couture.» Puis, ce fut le tour de M. Edouard Michaut; il nous a parlé de nos ancétres les Gaulois et a chanté des extraits de chan- sons dans plusieurs langues et dialectes francais. D’autres per- sonnes ont chanté, entre autres, Mme Josette Berne et M. Klaus Hoechsmann. Puis, une chanson traditionnelle, Chevaliers de la table ronde. Enfin, bien sir, tout le monde a chanté la Mar- seillaise. M. Edouard Michaut a prononcé quelques mots pour clore le petit programme, avant d’invi- ter les participants a se rendre au tivité francophone de Vancouver. Mon vieil ami, M. Clau- dio Bartoli, est venu me voir et m’adit: Laréceptionest trés bien; il n’y a qu'une chose qui ne me plait pas: il y a trop de Francais! Les organisateurs adressent leurs: remerciements au Centre culturel francophone de Vancou- ver et son directeur général, M. Jean-Marie Fallu, ainsi qu’a l’une de ses employées pour 1’été, Mile Eve Duceppe; 4 M. Glen Sam- pson et 4 Mile Constance Elwes, du service culturel du consulat général de France, qui ont prété des affiches; aux personnes qui ont contribué aux buffets. Et un grand merci a toutes les person- nes qui ont répondu a |’appel. L’année prochaine, un comité d’organisation sera mis sur nie pour l’occasion. J’ai oublié de préciser, et je le fais donc maintenant a re- tardement, que je parlais en tant que simple citoyen fran- ¢ais etnon en tant que repré- sentant du Soleil de Colom- bie. Jai profité de mon temps de parole pour présenter Mme Claudine | ©” Letourneur-Kershaw, col- laboratrice du Soleil de Colombie, M. Francois Li- moge, journaliste coopérant au journal depuis le ler avril Jean-Claude Arluison pied, et la deuxiéme récep- tion «officieuse» du 14 juillet regroupera certainement beaucoup plus de monde. * * * * * Citations Tout homme a deux pays, le sien et puis la France! (Henri de Bornier). * * * * * Pour tout homme, le pre- mier pays est sa patrie, et le second, c’est la France. (Thomas Jefferson, 3e pré- sident des Etats-Unis). * * * * * 1990, et son successeur, M. Renaud Hartzer. Francois Limoge termine- ra son mandat a la fin du mois. J-espére qu’il ne dira jamais: J’ ai fait mon service militaire a Van- couver, dans un cadre enchan- teur, au pied des montagnes et au bord de !’ océan Pacifique. Service militaire? Mon oeil! Frangois n’aura pas passé des heures a faire le maniement d’ar- mes, a graisser un fusil ou une mitraillette; il n’aura pas lancé des grenades (moi, j’en ai lancé; peut-étre devrais-je l’indiquer dans mon curriculum vitae?); il n’aura pas grelotté 4 monter la garde, la nuit, dans la neige. Malgré tout cela, je lui pardonne et je lui sou- haite dés maintenant un agréable voyage de retour et de grands succés en France dans sa carriére journalistique. Ot en étais-je? Ah oui! La réception. J’ai lu des citations en rapport avec la France et les Fran- ¢ais (je les reproduis 4 la fin de ma chronique). J’ai souligné le fait qu’en France l’histoire est une matiére importante, mais que malheureusement, il y a des can- cres qui produisent des perles du genre de: «Nos ancétres, les Gaulois, vivaient dans des caba- nes, sans fenétres; ils étaient pauvres; ils n’avaient qu’un trou pour laisser passer la fumée. Les Anglais ont bralé Jeanne d’Arc buffet salé, puis au buffet de pa- tisseries. Le délai ayant été trop court pour obtenir un permis de boissons alcoolisées, les partici- pants ont trinqué, sous le drapeau tricolore, avec du faux champa- gne et du faux cidre Made in Aus- tralia. Il convient de souligner que laréception avait attiré non seule- ment des immigrants frangais, mais également des Franco-colombiens originaires du Québec, del’Italie, © du Portugal, du Maroc, du Mexi- que, de Ile Maurice, ainsi qu’un étudiant d’origine iranienne qui préparait un exposé sur la collec- La France est divisée en 43 millions de Frangais... La France est le seul pays du monde oi, si vous ajoutez dix citoyens a dix autres, vous ne faites pas une ad- dition, mais vingt divisions. (Pierre Daninos, Les carnets du Major Thompson). KK ok ok ok Les Gaulois sont une race d’une grande ingéniosité. (Jules César). * * * * * Quand j’aurai appris qu’une nation peut vivre sans pain, alors je croirai que les Frangais peu- vent vivre sans gloire. (Napoléon Ier, Maximes et Pensées). he La salle du Centre culturel affichait complet. Vendredi 19 juillet 1991 Dee ee eee Le Soleil de Colombie Courrier Reponse a la lettre ouverte "aux Francais de l'Ouest" (Soleil du 21/06) Usant du droit de réponse, il y a licu de préciser aux électeurs qui ont participé aux élections du 26 mai 1991, le but de ces élections. Election des délégués qui représenteront les Frangais du Canada au Conseil supéricur des Frangais a 1’étranger: ces délé- gués élus au suffrage universcl ¢liront, a leur tour, 12 sénateurs rattachés aux formations politiques traditionnelles de la Républi- que Frangaisc, ceci compte tenu du nombre de délégués obtenus pour chacune d’elles (P.S. - U.D.F. - R.P.R., etc.). En ce qui nous concerne, nous nous rattachons a la pre- miére circonscription du Canada (Toronto - Ottawa - toutes les provinces de 1’Ouest du Canada). Il y avait trois si¢ges 4 pourvoir - attribués a cette circonscription d’aprés le nombre de francais immatriculés dans cette partie du Canada. Il faut se souvenir que les intéréts des frangais disséminés a travers le pays, sont toujours les mémes vis-a-vis de la France et qu’il est donc pour le moins futile de parler «d’Est en Ouest» pour inciter les électeurs a participer aux élections prévues pour le C.S.F.E. Les réunions préliminaires des délégués de tout le Ca- nada et des autres pays font bicn ressortir cette similitude dans Ics demandes, les doléances, les critiques envers la Métropole, lors- qu’clles sont présentées aux 12 sénateurs chargés de défendre les intéréts des francais a ]’étranger. Compte tenu des élections de mai 1991 en C.-B. - de l’article paru dans le «Solcil de Colombie» - et des commentaires qui circulent a leur sujet, il est indispensable de préciser certains points: Ecrire: «Les délais trop lents (je pense qu’il y a lieu de comprendre «les délais trop courts») ne nous ont pas permis d’obtenir 4 temps des représentants des provinces de l’Ouest sur notre liste.» Ceci est inexact. D’une part, les délais étaient les mémes pour les autres listes, d’autre part, contrairement a ce qui est écrit, les démarches dans lesdites provinces avaient effective- ment été entreprises | pour cette 4éme liste, mais n’avaient rappor- 16 que six voix, d’ou grand total de 154 + 6= 160 voix. ~~ . Par contre «lcs délais trop lents» ont surtout été employés par Ie créatcur de la «liste de l'Ouest»: - A louvoyer pour obtenir une place de second de liste dans l'une des deux principales formations traditionnelles. Ses ma- nocuvres de derniére heure ayant été rejetécs, il a pris la décision de créer une 4éme liste, cn détournant ainsi des votes en sa faveur et en faisant tout pour cngager la lutte entre des personnes au licu de s’en tenir aux recommandations de M. le Sénateur J. Habert, qui ¢tait venu de Paris en avril, pour la préparation des futures élections de mai 1991. gués, jusqu’a mettre en doute leurs capacités physiques et intel- fecnielies: leurs fonctions dans des associations bénévoles fon- Suite page 4 Le Le seul journal en frangais de la Colombie-Britannique S oleil de Colombie Président-directeur: Jacques Baillaut Gestion, administration, publicité: Jacques Tang Journalistes: Daniel Bélanger, Frangois Limoge Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Claudine Letoumeur, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiére, Nigel Barbour Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. 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