Le Soleil de Vancouver, page 3,le 31 Janvier, 1969 Propos en l'air du gondolier du ciel par Jacques Baillaut DES LIONNES..,..ET DES LIONS.SOTS,. Ltexpression " étre béte "appli- quée: a 1"homme,est d'ordinaire consi- dérée, par ce dernier, comme une in= -sulte,On en vient & se demander pour= quoi, si l'on compare les moeurs des deux especes. Jtecoutais, ltautre jour,un zoo- logiste distingué qui, au micro de Radio-Canada » expliqnait aux bipedes & l'écoute les coutumes en vigueur chez les lions et leurs épouses, Ctest ainsi que les auditeurs apprirent que le roidudesert se comporte eh verite comme un cochon, 1. n'est pas l'exemple du courage, comme le pensent la plupart des ™ deux pate bese, Plus exactement il consacre son temps 4 manger et a dormir, 2 ne s’occupe méme pas de ses enfants, lais- sant a sa femme,non seulemmt les sou-- cis de la famille,mais encore le soin d'aller & la chasse pour nourrir les lionceaux qu'il lui faits entre deux siestes, Ne soyons pas trop decus si 1%i- mage d'un symbole seculaire s'écroule. D1 lui reste une autre supériorite sur 1'homme..,..S'il n'est pas le roi Sap desert, il est, tout au mins, le maftre chez lui, a fallu que 1'home me aille détruire » une’. dmage-que le lion avait réussi & conserver intacte — jusqu'a nos~ jours. Ctest dtailleurs un trait commun chez les humains que de consolider u- ne reputation branlante en detrui- sant celle du voisin,. -Pauvres hommes!!Etres doux, ten— dres, sensibles, bons. Js ont voulu, tout comme les lions.v faire croire qutils etaient les rois de l'espece, Tis avaient, hélas, affaire a une sorte de Lionnes plus redoutables et plus determineess les femmes, Celles=ci, plus fines que leurs soeurs & quatre pattes, employerent. toutes les ruses possibles pour re= duire 1*homme . ‘a son état actuels ni roi, ni maitre, mais esclave soumis, O fut un temps,ou,la tache qui incombait B chaque sexe étant: nette- ment definie, 1'homme pouvait encore s'enorgueillir de sa supériorite phy- sique. | Hélastbien vite, voulant se mone trer civilisé ( une autre invention des femmes ) il eut la faiblesse de vouloir rendre-moins lourdi le fardeau de sa compagne en ajoutant a son dur labeur journalier maintes petites corvees, telles que la vaisselle, les commissions,le ménage et la garde des enfants. Une fois: dechargee de toutes ta= ches ingrates, la femme, avec le cy= nisme qui la caracterise, décida alors dtenvahir le domaine sacre de 1"homme; son travail. — Celui-ci dut se replier vers son dernier refuges la taverne. ; Avec l'fappui du gouvernement , le pauvre homme pouvait encore e chapper aux vociferations véhementes, Om nymes de la vie conjugale. Ctest a la taverne que beaucoup dthommes pui- saient le courage de rentrer au logis. — -Hélas! les femelles, comme on‘le conquirent bientot ce dernier sait, bastion. Ona i 'impression que rien ne peut les arréter eElles se joignent ‘a la course a la lune et 4% la poli- tique, Les statistiques sont effarene jtes. Lors du passage “a Vancouver de madame Judith LAMARSH, 80% des appels telephoniques qu telle. recut emanaient de femmes qui la félicitaient de sa conduite.Une grande majorité d'ten- tre elles exprimant l'espoir qu'elle deviendrait le chef du prochain gou- ‘vernement, Quelques oiseaux du genre_ Judith et sten est fait du lions il devient chat de gouttieres! TN est grand temps que les home mes du monde entier cessent leurs querelles: pueriles, Bien plus que la pollution,je communisme, le danger veritable c'est la femme, la lutte des races n'est rien en comparaison de la guerre des sexes, Messieurs, rendonsimos tabliers, Rugissons, afin de redevenir les * rois du dessert. ",Le moment est ve= nu de remettre les lionnes en cage en vue de sauver 1thumanité! PSs. Continuez vaillamment la lutte., Je dois me cacher: bien vite.,J'tentends ma femme qui arrive et je n'ai pas fait la vaisselle!} LA GAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT Membre du B.C.Credit Union League. QUI PEUT DEVENIR MEMBRE?, TOUTE PERSONNE PARLANT FRANGAIS demeurant dans le grand Vancouver, sans distinction d'age, de race ou de religion, Besoin de $3000? ‘Pour l'achat d'une auto,une télévision, des meubles,etce Venez ou l’argent se trouve! Devenez set — et ouvrez un compte Pour toutes informations communiquez avec LA CAISSE POPULAIRE ‘ST-SACREMENT. Téléphone 874-9622 700 - 16iéme avenue ouest. << ' Mancouver 9, C.-B. MUSEE MUNICIPAL Ltassociation culturelle -portant le nom de ™" Vancouver Museum Asso=- ciation " a 75 ans dtexistence et une liste de 7,000 membres, La premiere reunion de ce qui se nommafit alors ™ The Historical and Scientific Association of Vancouver " eut lieu em 1894. Ia population de la ville n'e- tait a ce moment que de 15,000 habi- tants, bucherons pour la plupart tra= vaillant pour le Hastings Mill, le " quartier des affaires * se | limitait a deux longueurs de rue, de Cordova , pres de Carrall, les plus “ine: posants batiments étaient Ltancien: hdtel Vancouver,tout en bois,et l'e- glise du Christ ( anglican ) au coin des rues Georgia et Burrard, A l'est de la rue 6arrall le ter. rain était en friche et parsemé de tentes indiennes, selon les saisons, Au sud de la rue Pender, deux rues a ltest de la rue Main et de la rue Burrard & " English Bay " s*etendait ‘la forét, Inutile de dire que dans cette société de _pionniers, , rares c= taient les gens interessés a promou= voir la science et les arts, L'Association persista cependant dans ses efforts et en 1903 le misee municipal etait fondé au coin des rues Main et Hastings. Des pas de geant ont ete accomie : plis depuis ce jour pour arriver a ‘l'ensemble forme par le Planetarium: le Musee Maritime et celui du Cente- maire, tels que nous les connaissons, : Le docteur Barrie TEYNOLDS, con= ‘servateur en chef du Musée du Cente~ naire, declarait récemment que 1'Asso= ciation etait infiniment. reconnais- sante de l'aide apportee par la mil- titude de volontaires dont les ef- forts totalisent des milliers d'heu- res de travail. Sans ce concours communautaire bénévole, ces réalisations n'auraient jamais pu atteindre leur niveau ace tuel qui permet ala ville de Vancou= ver de ne rien envier & beaucoup de grandes villes du monde. Elections annuelles - 240 nouveaux membres, d'augmentation a l'actif. Ctest avec ces chiffres que le gerant de la Caisse Populaire de Maillardville,M,Jean-Baptiste Goulet, termina la lecture de son rapport aux sociétaires de cette association,lors de l'assemblée annuelle, tenue diman- che le 26 janvier 1969, dans la salle paroissiale de Notre-Dame de Fatima, la réumion fut précédée d'un ex- cellent diner servi par les dames de la paroisse aux 175 sociétaires venus participer a la rencontre, ~ Fondee le 6 avril 1946,par quel- ques Canadiens-Francais de Maillard- ville, la Caisse avait,le 31 décembre 1968, "1780 membres et: un actif de $1 78h, 541 dollars,dont $1 1.86 9456043 eo taient. repartis en préts aux ° socié— taires. la proposition de payer 5% de dividendes et celle d'tautoriser la Caisse a vendre des cheques de voya= geurs, a percevoir les factures de teléphone 2, d'électricite, etc, furent acceptées & 1'unanimite, Aux élections qui suiwirent, MM, Sauve, Parent, Chabot et Caouette,re= curent la confiance des membres pour occuper les postes a la Direction.MM, Fouquette et Carroll présideront au Comite du Crédit et , Paquette au comite de surveillance, " Le Reverend Pere Michaud, cure de la paroisse de Notre-Dame de "Fatima, monsieur Georges McCullough, inspec- teur en chef provincial des ™ Credit Union ™ et monsieur André Piolat,pré= sident de la Caisse Populaire Sainte Sacrement et directeur= redacteur du ® Soleil de Vancouver ", adresserent briévement la parole aux societaires, $200 ,000 ESPAGNOL FRANCAIS Cours 4 partir de $ 13.50 par mis. Le prix des cours est déductif des impots Inscrivez—vous des maintenant!: \Conversa School of Languag 2 1603 Ouest 48me Avenue Tél: 736-5401