i hhhankanha hahahahahaha vhenbambohrnbenjinmbhhamnheheatebahhemubhbontt hubdhahehihndehhkcemsbdeabaendetdheaheabnbeabeakabatmnhadnbobennbead. | 3743 SSS J AN no WU rue ce RO % > 7 oe ees ey N. tél yenéZ Novs VoIR AVANT Qué LON Yipemenace | 874-9 BRAVO LA COLOMBIE | par Réjean Boivin Il était A prévoir que les Jeux d’été de Burnaby New Westminster revétiraient un caractére et une classe A la mesure des athlétes de la Colombie-Britannique,qui 4a maintes reprise par leur performance, ont su faire honneur au Canada. Malgré leur courte his - toire, les Jeux du Canada semblent avoir acquis un ca- ractére traditionnel et trés authentiquement représen- tatif de la diversité cana- dienne. Les Jeux d’hiver mettent A profit le décor na- turel de neige et de givre qui leur tient lieu de fond de scé- ne, tandis que les Jeux d’été exploitent l’océan, la_ ver- dure estivale et l’espace au plafond bleu qu’illumine le soleil d’été, chacun ajoutant des éléments nouveaux ou reprenant les thémes tradi- tionnels. Ainsi revivait-on hier soir, au Queen’s Park Sta- dium, les expériences fami- liéres : défilé d’athlétes, cé- rémonie du flambeau, ser- ment d’honneur, discours entrecoupés de danses fol- kloriques, d’un corps’ de **Lionnettes’’ (et peut-étre méme de ‘‘ Lionceaux’’) bat- tant la mesure au rythme de la fanfare et décrivant d’im- peccables mouvements par la précision d’une chorégra- phie rigoureusement res- pectée. Certains se sont rappelés les Jeux d’été 1969 en sui- vant les ballons énormes et multicolores flotter dans les coulées de l’air, calmes, gais et silencieux et puis le son.quasi-interstellaire des Voodoos surgissant pour disparaftre dans l’espace. Tour 4 tour les 12 provin- ces et territoires ont été ap- plaudis. La Colombie aux couleurs d’or et de bleu de Prusse ; le Nouveau- Brunswick : bla- ze» marine sur pantalon ou jupe en pied de coq blanc et moutarde ; les Territoires du Nord-ouest : blouson bleu nuit garni d’appliqués en feu- tre blanc ; l’Alberta : veste de laine vert foncé sur jupe ou pantalon or vif ; la Nou- velle-Ecosse : blazer ma- rine, chemise bleu clair, cravate et pantalon blancs, pour les hommes ; blazer blanc et jupe marine pour les femmes ; le Yukon : combi- naison noire, blouson or, comme celui du Klondike ; le Manitoba pantalon 4 carreaux brun, blouson or ; 1’Ontario : veston rouge é- carlate sur pantalon blanc ; l’inverse pour les femmes ; Terre-Neuve : jupe oupan- talon rayé, appareillé d’un gilet marron ; la Saskatche- wan : veste de laine blanche ouvrant sur chemise jaune clair et noeud papillon de ve- lours vert assorti d’un fu- seau de méme_ton ; les fem- mes : tunique vert feuille 4 col passementerie blanc , ouvrant sur un short blanc, blazer blanc ; _ Il’Ile-du- Prince-Edouard ; hommes et femmes pantalon écossais appareillé d’un gilet vert fe- nouil ; le Québec : uni- forme bleu et blanc. ‘“*Etre Canadien, disait hier soir le ministre de la Santé nationale et du Bien- étre social, c’est éprou- ver un irrésistible bonheur devant le spectacle de 3,000 jeunes Canadiens réunis sur un méme terrain...étre C a- nadien c’est connaftre ce que représentent les distances qu’il leur a fallu franchir ; c’est apprécier J’entrai- nement intensif auquel il se sont soumis pour avoir droit de participer aux épreuves des jours prochains... avoir droit de se trouver en Co- lombie Britannique.... avoir l’honneur de représenter sa province ou son territoire* Monsieur Lalonde disait vrai. Ce théme de |’entente mutuelle, d’un peuple re- groupe par-dela les distan- ces, tous les orateurs 1’ont repris sous des formes di- verses, mais tous avec la méme authenticité. A Vimmensité géographi- que d’un pays qui s’étend a la largeur d’un continent, d’ un pays qui comporte 6 fu- seaux horaires, une radio- diffusion d’Etat qui diffuse. d’un littoral A l’autre des é-. missions dans les deux lan- gues officielles, au symbo- lique rail qui jadis rappro- chait les vastes étendues qui distangaient 1’Est de 1’Ouest, il nous reste maintenant a réaliser l’ultime prodige . : se comprendre, s’aimer, se sentir solidaire et chercher A célébrer ses ‘‘différences culturelles’’ qui sont autant de promesse d’une société enrichie par une culture aussi vaste que la diversité de son peuple. par Nicole Fontaine -Dubé une BONNE CHANCE DE S’AMUSER ENSEMBLE ! Le Ski Nautique Et Les Chats Siamois par Réjean Boivin Le lac Deer 4 Burnabyest sQrement le meilleur endroit au Canada pour pratiquer le ski nautique, selon l’entraf- neur de 1l’équipe du Québec, M. Pierre Plouffe. Arrivée depuis avant hier sur le site des Jeux, l’équipe québécoise a profité pleine- ment d’une pratique de deux heures, temps alloué aux é- quipes canadiennes pour la pratique sur le lieu des com- pétitions. L’équipe du Québec est composée de six membres dont deux dames. La vedette chez les hommes : Eric Ba- gnall, et chez les dames : Claire Sicotte. REFLECHIT AUX PROPOS d’un entrafneur de renom. Gé- rard Mach autrefois entrafmeur national des athlétes du “sprint”? en Pologne et qui aujourd’hui consacre ses preé- cieux services a l’Association canadienne de |’athlétisme. Parlant de l’importance de cette discipline sur le plan de la compétition olympique,Gérard Mach trouve frustrant de constater que le- dernier Canadien A enlever la mé- daille d’or dans ce sport aux Olympiques, remonte 4 1932, c’est A dire il y a trés exactement 4lans. C’était Duncan McNaughton qui atteignait le sommet des épreuves pour le ‘¢saut en hauteur’. Certes Mach reconnaft qu’une Glenda Reiser, un Claude Ferragne et une Debbie Van Kiekebelt sont les éléments prometteurs pour le Canada, mais il resterait néanmoins A régler toute la question de leur for- mation : entrafmer des athiétes qui se destinent aux com- pétitions internationales, c’est un art. *“‘On doit éviter de consacrer trop de temps 4 la technique et davantage 4 une formation détaillée compléte qui s’inscrit dans le cadre d’un programme national’’. Nous y reviendrons. TROUVE DOMMAGE que l’équipe du Québec ait choisi la plus stricte sobriété sur le plan élégance vestimentaire. Tous’ se souviennent des Cosaques impeccables dans leur strict gilet bleu 4 col militaire, avec leur toque de lapin blanc sur la téte et aux pieds des bottes russes immacu- lées : c’était la délégation québécoise qui, toute voile de- hors, entrait 4 Saskatoon en 1971. Personne n’a oublié 1’ anorak blanc de blanc qui, sans le bleu du fuseau, se se- rait dangereusement confondu avec la neige de l’Arctique: c’était encore le Québec A Whitehorse en 1972. Dommage peut-étre, mais a bien y penser, cette sobriété pourrait fort bien @tre l’indice d’un Québec qui se sent de taille 4 troquer contre le ‘‘Prix de la parade” un certain nom- bre de médailles d’or aux épreuves..... Mlle Sicotte est hdtesse de l’air A 1’°emploi d’Air Canada. Elle est Aagée de'24 ans et entend remporter deux mé- dailles d’or dans les classes slalom.et saut. Claire, com- me il fallait s’y attendre, habite Pointe -Claire et s’ amuse, 4 titre de passe-- temps, A un petit jeu plutdt bizarre : l’élevage de chats siamois. Elle affectionne tout particuliérement un ma- le de trois ans, qui porte in nom dans le vent : Wood-. stock. Elle est membre de 1’école de ski George Athans, dont le directeur est le cham- pion actuel mondial du ski nautique. Elle pratique en outre, la natation, le ski sur neige et l’équitation. ‘‘Méme: si je devais abandonner un jour la compétition, je pré- férerai. toujours le skinau- ~tique parce que, selon moi, c’est le sport par excellence pour se garder en forme’’. L’équipe du. Québec com-' prend les athlétes suivants : Eric Bagnall, Richard Mo-~ rin,gagnant de la Coupe du Québec, Alain Parrot, Marc Perreault, Dominique Codé- re, gagnante de la Coupe du Québec et Claire Sicotte. Selon le sympathique chef de mission, M. Louis Si- mard, l’équipe pourrait se mériter huit médailles sur un total de dix-huit, ce qui vaudrait au Québec le Cham- Ppionnat nationa. M. Simard reconnaft cependant que les équipes de la Colombie Bri-, tannique et de 1’Ontario ne’ seront pas faciles 4vaincre. toujours : + besoin de paar votre sang AMET Te Ona ‘ oy shea. tabs PASE