= 4, TELE-SOLEIL, Vendredi 9 Décembre 1977 Une saison dans la vie des lions En deuxiéme partie de |’émis- sion les Beaux Dimanches télé- visée le 11 décembre a 20 h 30, a la chaine francaise de Radio- Canada, nous aurons I'occasion de voir un documentaire intitulé les Lions de Serengeti. C'est Jane Goodall, la réputée spé- cialiste du comportement des animaux, qui nous guidera dans cette réserve africaine ol! nous suivrons pas a pas |'évolution d'une famille de lions dans le Les Lions de Serengeti Parc national de Serengeti, dans |l’est de |’Afrique. Le lion dont le rugissement s‘identifie a la voix de l'Afrique passionne le professeur Jane Goodall qui, selon son habitude, donne des surnoms aux reje- tons des lions qu'elle garde sous observation. Drum et Gong sont les deux males qui ont pour tache de tenir loin de leur territoire les autres lions. Par ailleurs, ces fiers lions passent vingt heures par jour a dormir Les femmes et la peinture (Suite de la p.1) vers ces €époques a constitué un handicap majeur a |’expres- sion de leur créativité. : L’émission du lundi 12 décem- bre a 13 h 35 sera consacrée a la période allant de 1550 a la Révoiution francaise, avec Ann Sutherland Harris, Ph.D., spécia- liste du XVile siécle baroque et directeur des Affaires académi- ques au Metropolitan Museum de New York. C’est elle qui a eu l'idée de cette exposition et a assumé la responsabilité de la recherche et du choix des oeuvres pour la période de 1550 a 1789. Recherches” et France — L'Abbé. Jean-Pierre Lefebvre; table d’a- nimation: Paul Webster; monta- ge: Gilles Pagé. Animatrice: Aline Desjardins. Script-assis- interviews: Le cardinal de Richelieu | (Suite de la p.1) - ces protestants. Logiquement, la France ne devrait pas entrer en conflit avec l'Angleterre, mais le duc de Buckingham, délirant de passion pour Anne. d’Autri- che, débarque a l’ile de Ré puis soutient La Rochelle insurgée jusqu’a l'instant ot il tombera poignardé par le lieutenant Ful- ton. L'Esclandre de la Saint-Martin Au quatriéme épisode, le car- dinal a réussi a obtenir la con- fiance du roi. Il a neutralisé les manoeuvres de la reine Anne d'Autriche (qui, paradoxalement, deviendra plus tard une régente exemplaire). I] tient en lisiére Monsieur et les grands mais il encourt désormais le tempé- tueux courroux de Marie de Médicis. Car la reine mére, a- moureuse décue, s’emploie a perdre le cardinal. Une maladie de Louis XIll laisse croire a la faction des «bons chrétiens», animée par la reine mére, qu’el- le tient sa victoire. Comme le roi ne réagit plus, Richelieu ten- te une opération de séduction auprés de la terrible dame, mais il échoue. C’est alors que le cardinal perd pied, hanté par le © spectre de Concini, et craignant la colére parisienne, il songe a s‘enfuir. La Patrie en danger Le cardinal, jamais affermi dans un pouvoir rendu précaire par la rancune des grands et~ les pressions exercées sur le roi, entame une _ gigantesque partie d’échecs a |’échelle du monde. S'il jette les bases d'un empire colonial, s'’appuie sur les Ottomans et méme la nais- sante Russie, il cherche avant tout a desserrer |’étau consti- tué par les immenses posses- sions de la maison d’'Autriche. Comme ses adversaires Oliva- res, Wallenstein et Ferdinand, il reculera longtemps devant la guerre, puis la jugeant inévita- ble, il en précipitera la décla- ration. Les Caprices de la Providence Le sixiéme et dernier épisode montre comment, vainqueurs a lextérieur, Louis XII] et Riche- lieu, fondateurs de la France moderne, n'ont pas encore tri- omphé des grands. De nouveau, Monsieur s'agite et derriére lui, le plus borné et pourtant le plus émouvant des conspirateurs, le propre favori du roi, le marquis de Cing-Mars. Louis XIll, écar- telé entre sa passion pour le trouble adolescent et son de- voir de roi, donne une fois de plus raison au cardinal, au prix d'un terrible combat intérieur. Aux premiers jours du vizirat, tombait la téte du prince de Chalais, et aux derniers, on voit la terrifiante exécution du mar- quis de Cing-Mars et de son ami de Thou, qui est uniquement coupable de non-dénonciation. Richelieu reste ministre jus- Caméraman::. ou a se reposer tandis que les lionnes Viola, Fiddle, Zither et Fife chassent le gibier et sur- veillent leurs 16 lionceaux dont Banjo, |’avorton. Quand le soleil d’été dessé- che la plaine de Serengeti, l’or- gueil et la fierté des lions sont mises a rude épreuve. Au bout de six semaines, seulement huit | lionceaux arrivent a survivre. Avec patience, la caméra finit par découvrir des proies com- me les zebres, les phacochéres et les flamants, toutes espé- ces que chasse le lion. Enfin, la lionne Zither capture un zé- bre. Quel spectacle que celui de cette pauvre béte qui se défend avec tant de courage avant de se rendre et dont les restes serviront de pature aux hyénes aprés le passage des lions. ‘ Les autres séquences du film nous montreront jusqu’ol' peut s'abaisser l’orgueil d’un lion de- vant la privation. Et nous ver- rons comment le roi des ani- maux domine son environne- ment et comment lui aussi doit obéir aux lois de la nature. L'équipe du professeur Jane Goodall comprend le directeur de la photographie, Hugo Van Lawick, et le directeur de pro- duction, Peter Tanner. John Scoot a composé la musique, Kenneth Rose et Marshall Flaum ont écrit le commentaire du film sur les Lions de Serengeti. tante: Nicole Sperano; réalisa- tion: Monique Renaud. France L'Abbé qu'a sa mort, poursuivant un double but: la restauration de l'autorité royale et |'établisse- ment de la prépondérance fran- caise en Europe. A l'intérieur du pays, il fut donc amené a lutter contre les grands qui avaient déja pris les armes avec Marie de Médicis et qui ne ces- sérent de fomenter des conspi- rations contre le ministre. Il encouragera la création d'u- ~ ne marine, le développement du commerce et celui d'un empire colonial. Il intervint dans le do- maine des lettres par la fon- dation de l’Académie frangaise en 1635. Il agrandit la Sorbonne, © batit le palais cardinaliste, fu- tur Palais royal. Mort en 1642, il nous laissa ses Mémoires et un testament politique. Un recueil de ses let- tres fut édité par la suite. Cette série en six épisodes qui sera diffusée dans le cadre de Hors série, est |'oeuvre commune. de trois hommes. L'histoire de ce film est basée sur les trois volumes intitulés l'Ambitieux, écrits par Philippe Erlanger. Jean-Francois Chiappe en a fait l’'adaptation alors que Jean-Pierre Decourt en a été le coadaptateur et le réalisateur. Le réle de Richelieu est tenu par Pierre Vernier. La distribu- tion du premier épisode com- prendra. également Marie Wim- mer, Mireille Audibert et Jean- Pierre Bernard. H.F. Les Ballets Jazz (Suite de la p.1) vrier 1976: «C’est la une com- pagnie qui s'est rendue indis- pensable dans le tableau géné- ral de la danse au Québec.» Geneviéve Salbaing cofondatrice et directrice gé- _ nérale Née a Paris ot elle étudie la danse avec Egorova et Rou- sanne et le piano avec Pierre Sancan, elle est ensuite soliste au Washington Concert Ballet. A son arrivée & Montréal, elle participe a plusieurs spectacles comme artiste invitée et elle fait partie des Ballets Chiriaeff, le petit noyau de danseurs qui devait donner naissance aux Grands Ballets canadiens, avant d’'abandonner la danse pour la chorégraphie. : Par la suite, elle crée plu- sieurs ballets, notamment pour la télévision de Radio-Canada, les Grands Ballets canadiens, le Théatre international de Montréal, |l’'Orchestre de cham- bre McGill et des spectacles de variétés. Quand ses activités de direc- trice générale de la Compagnie et de présidente du conseil lui en laissent le loisir, elle ensei- gne le ballet jazz en sessions spéciales, la derniére ayant eu lieu pendant la tournée de la Compagnie en Guadeloupe, in- vitée par le Centre guadelou- péen d'action culturelle. Eva von Gencsy cofondatrice et directrice artis- tique : Elle fait ses études de danse a Budapest, sa ville natale. A son arrivée au Canada, elle est engagée comme premiére dan- seuse du Ballet royal de Win- nipeg puis des Grands Ballets canadiens. Se tournant ‘ensuite vers le jazz, elle obtient une bourse du Conseil des Arts du Canada qui lui permet d’étudier “Noél Cette année, les anges vont étre contents. Bing Crosby va enfin chanter «White Christmas» avec eux, au ciel. Et si vous voulez voir l’avant-premiére de ce spectacle, regardez |’émis- sion les Grands Films, le jeudi 15 décembre 4 20 h 30. Radio- Canada met a l'affiche Noé/l blanc, avec Bing Crosby, Danny Kaye et Vera Ellen. Deux anciens combattants,. Phil Davis et Bob Wallace, s’as- -socient pour monter un numéro de music-hall. Ils remportent un triomphe. Au cours d'une soirée, ils font la connaissance de deux soeurs, Betty et Judith, qu’ils Bing Crosby chez les grands maitres du jazz a New York. : Unissant les techniques de la danse classique et du jazz, elle crée son propre style dans le but d’intégrer le ballet jazz dans l'art de la danse. Depuis de nombreuses années, elle dirige la section jazz a !'Ecole des beaux-arts de Banff. Elle a cho- régraphié, spécialement — pour “ies Jeux’ Olympiques ‘de Mont-: réal, le ballet. Fleur de lit en collaboration avec Marcel Dubé et Claude Léveillée. blanc” engagent dans leur troupe. Le quatuor se rend a Pine-Tree, une station de sports d’hiver, ou malheureusement la neige fait défaut, et nos deux héros re- connaissent dans le directeur de I'hétel leur ancien général. Désireux de lui venir’ en aide, ils décident d'organiser une grande soirée pour la nuit de Noél, en convoquant leurs an- ciens camarades. La soirée rem- porte un plein succés et, pour ne pas étre en reste, le Ciel fait tomber une belle neige blanche, pour la plus grande joie du général, dont |'établis- sement est sauvé. — oe.