...Courriers des lecteurs... Suite de la page 2- Je ne mentionnais pas nos grands hommes qui ont construit notre pays puisque je voulais faire valoir aux lecteurs un point négatif de leur attitu- de. C’est d’ailleurs dans cette disposition d’esprit méme (faire valoir un point négatif) que j'ai écrit ma lettre qui s’adressait, entre parenthe- ses, 4 ceux a qui le chapeau faisait! Voila également pourquoi je dévoile le “petit cdté sadique-masochiste” de Mgr Laval. Je ne partage tout de méme pas votre opinion sur la “Grandeur” de ce curieux personnage. Et puis, vous m’ayez mal interprété lorsque vous avez compris que je méprisais les Coureurs de bois. Au contrai- re, mademoiselle, j'ai un trés grand attrait pour les cou- reurs de bois. Je crois que si je me retrouvais dans ce temps, je partagerais cette vie d’aventures et de décou- vertes. Vous m’apparaissez comme étant une personne intelli- gente et cultivée; et aussi bien savante en matiéres historiques. J’en déduis que vous avez étudié les livres dhistoire des Fréres de _ Instruction Chrétienne, qui ont eu le monopole de l’ensei- gnement au Québec pendant si longtemps. Vous voyez nous n’échappons pas a la régle, vous et moi, nous avons nous aussi nos. diffé- rences: différence de convic- tions religieuses, différence d’age et différence dans notre éducation scolaire. (Dieu merci, je suis un enfant ' dela Révolution Tranquille!) Je respecte toutefois votre position chére Madame et cela ne nous empéche siire- _ment.pas de. pouvoir. nous apprécier l’une I’autre. Veuillez agréer mes saluta- tions sincéres et permettez- moi de réitérer mes excuses d’avoir élevé chez vous la colére, stupéfaction et offen- ses. Catou Lévesque Vancouver Vie trop chére Messieurs, Je souhaiterais passer une petite annonce car notre départ de la Colombie Britan- nique s’annonce pour le ler mai. La vie 4 Vancouver est devenue beaucoup trop chére pour nos moyens. Les appartements se pren- nent des $50 a $100 d’aug- mentation alors que le salaire dans la restauration est le méme depuis 10 ans. Nous repartons vivre au Québec, 1a ce sera peut-€tre pas la fortune, mais nous aurons au moins le plaisir de la francophonie. Sincérement, Raymond Farger Vancouver, C.B. Deux abonnements . Messieurs, Mon abonnement semble s’étre dédoublé sur votre liste, comme vous pouvez le _ voir. La semaine derniére, mes abonnements sont arri- | vés le méme jour, parfois a des jours différents, ils arri- vent toujours. Ne m’envoyer qu'une copie chaque semaine. N.J. Rowe Comment protéger votre famille apres votre mort: 'Vos affaires s’en iraient-elles a la dérive si vous] mourriez? Comment votre famille vivrait-elle? Une police d’assurance d'entreprise de la S Life peut protéger vos héritiers contre tes pertes financiéres. Savoir que vous leur procurez une telle sécurité, cela ne yeyy rendrait-il pas plus heureux? Parlons-en donc Michel Duguay ensemble. 321 Sixth Street SoS haeesaaeam vrs ies New Westminster, B.C. En forme pourla vievaL 3A7 '80r anaes YS ihethnsv .sidmolad oh liela®? at & Le Soleil de Colombie, vendredi 27 mars 1981 5 Services fédéraux en Francais “Des ameéliorations nécessaires” “Savez-vous que vous pouvez demander et remplir votre formulaire d’impét en francais?” Si vous étes un fervent lecteur du Soleil de Colombie, vous connaissez la réponse: oui. Vous pouvez exiger que tous les services dépendant de |’administra- tion fédérale vous soient procurés en frangais. Le 17 mars dernier a Ottawa, devant le Comité mixte sur les langues officiel- les, la Fédération des Fran- cophones Hors Québec a abordé officiellement ce pro- bléme. “Méme si des progrés sensi- bles ont été accomplis par les institutions fédérales, SunLife_ Bureau: 521-3781 Sur les questions importantes, les gens se montrent tels qu’ils désirent étre vus. Sur les questions mineures, ils se montrent tels qu’ils sont. — G. B. reconnait le Vice-Président Florent Bilodeau, de nom- breuses améliorations sont encore a faire.” Les chiffres sont révéla- teurs: a peine 2% des fonc- tionnaires fédéraux travail- lant hors du Québec et de la région d’Ottawa sont capa- bles d’assurer un service dans les deux langues officielles. Les Francopho- nes se plaignent particuliére- ment du Ministére des Postes, des Centres de Main d’Oeuvre, d’Air Canada, de Via Rail, de la Commission Canadienne du Blé, et d’Agri- - culture Canada. La pauvreté des services en francais s’explique aisément. “Tl n’est pas une province hors du Québec ot les Fran- cophones aient un taux de participation dans |’adminis- tration fédérale qui soit pro- portionnel au pourcentage de la population francophone, explique Florent Bilodeau. La F.F.H.Q. réclame donc, outre la permanence du comité mixte sur les langues officielles, la nomination de francophones bilingues aux postes de l'administration fédérale. Le médecin voit l'homme’ dans _ toute sa faiblesse; le juriste le voit dans _ toute sa méchanceté; le théolo- gien dans toute sa bétise. Schopenhauer LT'homme a con- science d ‘étre Dieu, et il a_ raison, Z parce que Dieu est en lui. Il a conscience d'étre un cochon et il a également raison parce que le cochon est en lut. Mais il se trompe cruellement, quand il prend le cochon pour un dieu. Léon Tolstoi A compter du 1° avril 1981, le taux de rendement de toutes les © Obligations d'Epargne du Canada est porté a 133/4% par année pour la période de sept mois se terminant le 31 octobre 1981. LE NOUVEAU TAUX MAJORE ENTRE EN VIGUEUR LE 1€" AVRIL 1981. Cette augmentation porte le > » EMISSIONS ANTERIEURES A 1977. |. taux de rendement de toutes’ ° les émissions d Obligations d'Epargne du Canada non échues a 12.81% pour l'année commencée le 1*' novembre détenteurs d’obli Cette majoration d’intérét-sera comprise'dans le boni*> payable en espéces a I’échéance que recevront les gations de ces émissions. Le montant du boni applicable a une obligation de $100 de chacune de ces émissions est indiqué au tableau EMISSIONS DATEES DE 1977 A 1980 INCLUSIVEMENT _ relock last En ce quia trait 4 ces émissions, les taux annuels de 12.81%, pour l'année commencée le 1** novembre 1980, et de 10'2%, pour chacune des années suivantes jusqu’a échéance, s appliquent quel que soit le taux d'intérét indiqué sur les certificats. Suite a la majoration, une obligation a intérét régu- lier de $1 000 rapporte un intérét de $128.13 le 1€" novembre 198] et de $105 chacune des années suivantes jusqu’a échéance. ’ De plus, l'intérét composé des obligations a intérét 1980 (soit un taux d'intérét de ele : 111/2% pour les cing premiers esd Echéance __, Bonis mois et de 133/4% pour les Emissions 1° novembre a l’échéance sept mois subséquents). 1968/69 1982 $16.26 eee 1981 $ Bo 1972/7 1984 $22.76 Le taux de rendement pour 1973/74 1985 $27.91 chacune des années suivantes 1974/75 1983 $ 8.52 jusqu’a I’échéance des obliga- 1975/76 1984 $11.78 tions demeure a 10!/2%. Ce 1976/77 1985 $16.07 taux sera réévalué lors du dévoilement a |’automne des modalités de la nouvelle émission 1981/82. ~~ A propos de I’émission 1980/81 Les détenteurs qui encaissent leurs obligations avant _l'échéance n’auront pas droit au boni; ils recevront seulement l'intérét calculé au taux de rendement original indiqué sur leurs obligations. Néanmoins, ils peuvent encaisser leurs coupons d'intérét chaque année sans perdre le droit de toucher le boni en espéces: = : A joindre a vos certificats d’obligations.. composé s'accumulera aux taux de 10.99% pour les émissions 1977/78 et 1979/80, de 11.06% pour I’émis- sion 1978/79°et de 10.94% pour I’émission 1980/81; ceux-ci étant les nouveaux taux de rendement annuel moyen pour la période allant du 1" novembre 1980 jusqu’a échéance. La valeur de rachat a l'échéance d'une obligation a intérét composé de $100 de chacune de ces émissions est indiquée au tableau suivant: Echéance Valeur Emissions 1° novembre a l’échéance 1977/78 | 1986 $242.11 1978/79 1985 _ $207.03 | 1979/80 "1986" ~ $209.38 1980/81 $206.85 1987--. Les obligations de !'émission 1980/81 sont encore en vente et ce, jusqu’a nouvel avis. Elles peuvent étre achetées a leur valeur nominale, plus l’intérét couru depuis le 1®¥ novembre 1980 jusqu’a la fin du mois de l’'achat. Cet intérét est calculé au taux de 11'k% pour les mois de novem bre 1980 a mars 1981 inclusivement et de 1 33/4% pour chaque mois subséquent. oe