AP Oa ee | i+ humour Pour dire ce qu'il faut dire au moment ou il faut le dire, le mieux est de rester presque tout le temps sans rien dire. Accusé de bigamie, il déclara: ‘‘Que vou- lez-vous, j'ai deux em- plois: je peux me permettre d’avoir deux femmes.’’ Corasilide la radioditiusion Canadian Radio-television and sriviacaati des corte rusion of es Telecommunications Commission AVIS PUBLIC Projet de définition d’une émission canadienne. Le 31 jan 1983, le Conseil publiait un “Enoncé de politique sur le contenu canadien a la télévision” (avis public CRTC 1983-18). Aprés avoir revisé la méthode actuellement utilisée pour déterminer le contenu canadien, le Conseil tenait un atelier d’un jour le 11 avril 1983, auquel étaient invités des représentants de l'industrie de la radiodiffu- sion et de la production et du Bureau d’émission des visas de films et bandes vidéo canadiens du ministére des Communications (le Bureau des visas). Le Conseil publie maintenant son projet de lignes directrices pour attestation d’une émission canadienne. Toutes les parties intéressées sont invitées 4 formuler des observa- tions. Lignes directrices pour l’attestation d'une émission canadienne: Le systéme de poate. Comme !’a fait mention l'avis public CRTC 1983-18, le Conseil juge qu'il serait bon d’avoir, dans la mesure du possible, uniformité entre les ministéres et organismes gouvernementaux intéressés en ce qui a trait a la définition d'une “émission cana- dienne.” Le Conseil a examiné avec attention les résentations faites concernant l’adoption du modéle de ~ "ACC et il est convaincu qu'il pourrait efficacement utiliser le systéme de points et les critéres de l’ACC, dont se sert actuellement le Bureau des visas dans le cas de productions de longs métrages, pour l’attestation d’une émission canadienne. Le Conseil souligne néanmoins. qu'il s'agit 14 d’exigences minimales et il souhaite entre- prendre, en collaboration avec toutes les parties inté- ressées, des examens périodiques mais réguliers visant & évaluer l’efficacité et le caractére pratique de ces critéres, y compris le systéme de points proposé. Ces critéres s'appliqueront a toute émission de télévision, qu'il s’agisse d’une émission en direct, enregistrée sur bande vidéo ou sur pellicule de film de n’importe quelle durée. Coentreprises (coproductions non visées par des enten- tes). Par coentreprises, on entend des coproductions internationales non visées par les ententes relevant de la SDICC. De telles coentreprises pourront se voir accorder un erédit de contenu canadien de 100 p. 100, méme si certaines des fonctions du producteur sont remplies par un étranger, s'il peut étre prouvé par des ententes de coproduction ou d'autres documents tel que décrit dans l’avis original. Doublage: En plus des conditions énumé- rées dans l’avis les titulaires ne peuvent pas allouer plus de 20 p. 100 du temps consacré a des émissions de contenu canadien ou des ressources financiéres exigées, au doublage d’émissions. Exemptions. Les émissions pro- _duites par une titulaire, pour son usage exclusif, seront automatiquement considérées comme des émissions canadiennes, sans qu'il faille présenter une demande d’attestation du contenu canadien. Cependant, toute production (exception faite des émissions d’informa- tion et d’affaires publiques), qu'il s’agisse d'une émission souscrite ou d’une émission congue pour étre distri- buée sur un réseau, doit satisfaire aux critéres touchant l’attestation d’émission canadienne; des précisions sur ces émissions ne doivent toutefois étre fournies que sur demande expresse du Conseil. Les reportages de ren- contres sportives seront considérés comme canadiens si une titulaire canadienne de licence ou une compagnie de production canadienne exerce un contréle important sur a production et fournit les commentateurs. Cela s'applique aux rencontres out se produisent a |’intérieur et a l’extérieur du Canada. Entrée en vigueur des nouvelles procédures: La date proposée d’entrée en vigueur de la nouvelle définition d'une émission canadienne a été fixée au 3 janvier 1984. Les émissions déja attestées par le Conseil, la SDICC ou le Bureau des visas en vertu de l’ACC seraient encore considérées comme .canadiennes. D’autres dispositions provisoires seront aussi envisagées dans le cas d’un travail en phave de mise en oeuvre. Un stimulant pour la réalisa- tion d’émissions canadiennes: Le crédit pour émissions dramatiques: Le Conseil propose l'introduction d’un nouveau plan de stimulants réglementaires, connu sous le nom de Crédit pour émissions dramatiques. Ce cré- dit s’appliquera a toute émission dramatique produite par une titulaire ou un producteur indépendant aprés le 3 jan 1984, et attestée comme canadienne par le Conseil au sens de la définition d’une émission canadienne, et il sera en plus assujetti a l’exigence supplémentaire que la production se mérite dix points et qu'elle soit présentée pendant les heures d’écoute du milieu de la soirée, soit entre 19h30 et 22h30. Lorsqu’une émission répond a ces exigences, tel que décrit dans |'avis original un erédit de contenu canadien de 150 p. 100 sera accordé a la titulaire chaque fois qu'elle diffusera |’émission au cours d'une période d’un an. Comme il a déja été signalé, le Conseil invite le public 4 lui faire parvenir des observations sur toutes les propositions contenues dans le présent avis. Les observations devraient étre faites par écrit et envoyées au plus tard le 30 se bre 1983 a M. Jean- io Patenaude, Secrétaire général, Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, Ottawa (Ontario) K1A 0N2. Tous les ‘documents du C.R.T.C. sont publiés inté- alement, dans les deux langues officielles, dans la artie I de la “Gazette du Canada” que l'on peut consulter dans la plupart des bibliothéques de référence; de plus, on eut acheter des exemplaires de la Gazette dans les ibrairies ot sont vendues les publications du gouver- nement canadien. On peut également prendre connais- sance de tous les documents du Conseil aux bureaux du C.R.T.C.; et des décisions, aux locaux du titulaire de la licence aux heures normales de bureau. Les Broupee de pression peuvent se procurer des exemplaires des ‘documents du C.R.T.C. en téléphonant aux Daren du Conseil a: Ottawa-Hull(819)997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514)283-6607; Winnipeg(204)949-6297 Vancouver(604)666-2111. (PN-174) hel Canadii La place du Port du Canada Ken Bream, Président de la Corporation de la Place du Port Canada a annoncé que le Centre des Expositions du gouvernement du Canada al- lait gérer la construction et exploitation du Pavillon du Canada a Expo 86. Le CEGC recrutera une équipe d’ex- perts basés 4 Vancouver et placés sous l’autorité de M. Bream. Le Centre des Expositions. est actuellement sous la tutelle d’Approvisionnements et Ser- vices Canada. Il est chargé dorganiser la participation du Canada aux grandes expo- Le PNE toujours 1a Suite de la page 1 attirer des centaines de mil- liers de spectateurs. Cette année, trés peu de nouveautés ont été ajoutées aux activités, spectacles et stands: le plus important, le pavillon du bassin du Pacifi- que ow se trouve une maquet- te des terrains d’Expo ’86 et de Place du Canada. A I'inté- rieur de ce nouveau pavillon, des journées seront consa- crées a l’un des pays ou a l’une des régions suivants: les 28 et 29 la Colombie britannique, les 30 aout, ler et 2 sep- tembre, |’Australie et la Nou- velle Zélande et les 2, 3, 4 et 5, Réno, au Nevada. On peut y voir de nombreux films et des danseuses de casino, écouter un orchestre de Mexicains. On peut. également monter a bord d’un Boeing. Comme tous les ans, le petit zoo pour enfants est le préféré des petits: un petit bison, un petit ane, une antilope, deux bébés lama et bien d’autres se font caresser et toucher. Le pavillon du Canada et celui des Forces armées don- nent un apercu sur presque tous les ministéres fédéraux: Statistiques, Secrétariat d‘Etat, les Postes, Environne- ment, Agriculture... au total dix-neuf agences. Des bateaux téléguidés, des modéles ré- duits de satellites sont présen- tés. N’oublions pas le stand agricole et ses concours: che- vaux, bétail seront décorés pendant les quinze jours de exposition. Tous les jours un concours de démolition voit, comme son nom Il’indique si bien, des voitures se démolir a qui mieux mieux. Plusieurs fois durant le spectacle, une voitu- re traverse un mur de feu, un cascadeur attaché au capot de ce véhicule et la téte sur le pare-choc. Un autre spectacle attire tous les ans un public de plus en plus nombreux: il s’agit du concours des bicherons. Les ler et 3 septembre, le P.N.E. recevra les meilleurs biche- rons du monde. Plus loin, sur une estrade, l’estrade Rothman, la musi- que est au rendez-vous. Des orchestres, des groupes de rock, de musique western, de variétés, de jazz seront 1a. La maison des réves qui est tirée grace a une tombola 4a la fin de la foire, est certaine- ment l’une des attractions les plus visitées. Le tour du P.N.E. n’est pas terminé sans Playland ow montagnes russes, manéges, casino, balancoires, tir au fusil, etc... sont les ‘préférés des adolescents, adolescentes, petits et pourquoi pas des adultes. sitions (le Canada était déja présent a la premiére grande _ exposition universelle de Lon- dres en 1851). Jusqu’a ces derniéres années — Epoque ou les ministéres ont commencé a utiliser les expositions pour communiquer avec le public — le CEGC s'est surtout consacré Aa une multitude d’expositions destinées a faire connaitre la culture, le touris- me et le commerce canadiens a l’étranger: Expositions in- ternationales (par exemple Osaka, au Japon, en 1970, ot le Canada a recu plus de 20 prix internationaux d’archi- tecture et de design, ou Knox- ville, aux Etats-Unis, en 1982), expositions de haute technologie (Salon de l’aéro- nautique de Paris), exposi- tion commerciale canadienne de Pékin, entre autres. Comme on deman- dait & Henry Ford ce qui l’avait aidé 4 sur- monter son plus grand obstacle, il répondit: — celui d’avant. egaeaq@eqa @& Quand je suis arrivé au pays, je n’avais pas cing sous en poche. Maintenant, j’ai cing sous en poche. Le Soleil de Colombie, vendredi 26 aot 1983 -- 5 ~~ Les aventures de Simplet Simplet et les médecins Par Michel Monnet Il était une fois, autrefois, au commencement du monde, un des fils d’Adam et Eve qui était docteur en médecine, c'est pourquoi mourut le dénommeé Abel d’une blessure légére et sans gravité subie en jouant avec son autre frére. Ce dernier du nom de Cain recut tout le blame. Voici comme !’on écrit l'histoire. Puis le métier de docteur, chirurgien, sorcier, rebouteux, barbier et €qua- risseur prit ses lettres de noblesse: Esculape, Diaffoi- rus et Petiot. Les dégats de la confrérie progressé- rent avec la densité de la population; ils inventérent la peste, le choléra, le typhus et le rhume des foins. Montaigne, Rabelais et Moliére nous les ont montrés sous leur vrai jour, ce qui n’a jamais empéché les clients de prendre racine dans leurs cavernes d’attente échan- geant avec d'autres victimes doléances et microbes. Les dits clients sont en général naifs et pleins d’illu- sions, maladies inguérissables. Simplet concoit trés bien qu’un homme jeune, courageux et en bonne santé, plonge dans les chutes du Niagara, traverse le Pacifique 4 la nage ou grimpe I'Himalaya en vélo. Mais pénétrer, de sans-froid, sain de corps et d’esprit dans un cabinet médical, cela frise la témérité. D’ailleurs dans cette profession les modes de trai- tement changent comme chez les grands couturiers: pendant des siécles, saignées 4 tour de bras et main- tenant transfusions jusqu’a plus soif. I] existait en Egypte au temps pharaonique une coutume de déposer les ?malades chaque matin au bord des trottoirs. Les passants s'arrétaient, examinaient, donnaient un avis ou Pplu- sieurs, a la fin de la journée les alités nantis de nombreux renseignements choisissaient en toute connaissance (ou méconnaissance) de cause. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient soignés et c’était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Hélas, la gent médicale fit cesser cette pratique qui diminuait leur clientéle et depuis nous avons tant et tant de panneaux “Défense de stationner”. SS SSS NS A Ot | Eo ie a Government of Canada if fl © Demandez 4 l’ordinateur comment votre style de vie affecte votre santé © Interrogez Télidon sur la sécurité salariale e Apprenez quel est le role du Canada dans les communications spatiales e Découvrez des sites inusités au Canada © Rivalisez avec la banque des données— un jeu-questionnaire amusant e Visitez chacun des 20 différents kiosques Gouvernement du Canada voyez “Un avenir a batir ensemble” au Pavillon Canada ( | wn = el i Explorez les merveilles de demain au Pavillon Canada situé a deux pas du Colisee ied Canada ci pte ta Ge rd A li ll at tg Ng Ra Nl a Na i ag Petar asics Nalco Cais Cts oe Nga gas nad Qa A Aa" i fj A ee aA abe a an ath a aa Ng as Na Ne Ng ti tN i tip ipl fs RR Rn Ri i a Da ns a ta RR Ae pai te a Nt aN ti i ce tad NN raining ey | | | | Le An