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Et pour la- premiére fois, ils disposent d'une reconnaissance des droits et des faits». Pour Me Bastarache, la dualité canadienne et la spécifité du Québec (slogan de l’assemblée générale de la FFhQ) pourraient étre conciliables si «le Québec prend sa place comme partenatre véritable pour le développement dun Canada ou la dualité tiendra une place prépondéran- te». Le Québec n’aura plus intérét 4 promouvoir la dualité culturelle du pays, a ajouté M. Bastarache, «puzsqu’il a obtenu son statut particulier. L’ancien doyen de la faculté de droit de Moncton et juriste a également expliqué que «sz le Québec craint de se fatre l'avocat des droits des minorités linguistiques au Canada, c'est que le Québec ne veut pas étre forcé de s’engager vis-a-vis de sa minorité anglo- phone». Et a la question: «Que _ peuvent faire les Francophones hors Québec?» M. Bastarache répond: «Je ne pense pas qu’tls peuvent changer les choses, sauf s tls donnent mauvatse conscience au fédéral. Priorités d'Ottawa Un autre invité, le Sénateur Lowell Murray, avait répondu a invitation de la FFhQ, un invité de second choix, puisque c’est Brian Mulroney qui devait parler au banquet, mais le premier ministre avait préféré la Garden Party offert aux médias de la colline parlementaire. Le séna- teur du Cap -Breton et ministre d’Etat aux Relations fédéral - provincial. , dans un excellent francais, a donné de bonnes nouvelles: il a invité les milieux de l’enseignement et de la. recherche, celui du monde des affaires et syndicales, a participer M. Gil Rémillard. a la promotion du bilinguisme dans tout le Canada. Aprés le dépét du projet de loi sur les langues officielles, le ministre a souligné qu’Ottawa s’est fixé deux priorités: premiérement, une collaboration avec les provinces pour assurer des services et des possibilités d’épanouissement aux minorités de langues officielles, et ensuite . poursuivre la coopération fédéra- le-provinciale pour assurer le droit al’éducation dans la langue premiére et améliorer l’appren- tissage de l’autre langue officiel- le. Les Francophones attendaient au tournant l'autre invité, le ministre québécois des Relations internationales et des Affaires inter-gouvernementales, M. Gil Rémillard. Et particuliérement pour savoir ce que le Québec allait faire concernant le dossier Léo Piquette, ce député franco- albertain sommé de _ s’excuser pour avoir parlé en francais en législature albertaine. «Sz le Québec ne réagit red-necks albertains vont inter- préter ce silence comme une indifférence ou un consente- ment» avait commenté le président de !’Association cana- dienne-frangaise de ]’Alberta, M. Georges Arés. «et le gouverne- ment albertain va penser qu'il peut bafouer impunément les Francophones», avait ajouté M. Arés. Mais M. Gil Rémillard a tout d’abord soutenu que le Québec n’avait pas l’‘intention d’interve- nir de facon formelle dans le cas Piquette, plus tard il devait ajouter plus fermement «/’enten- te constttutionnelle ne nous donne pas le droit de nous tmmiscer dans les autres législa- tures». En revanche, les délégués aux assises de la FFhQ passaient a Tunanimité une résolution comme quoi ils demandaient au _ Québec d’assumer un réle de protection auprés des provinces et d’Ottawa envers les minorités francophones disséminées dans tout le Canada. pas, les — Sommet francophone, début septembre 4 Québec Les Francophones d’ Amérique sont préparés sy Suite de la premiére page Nombreuses sommités Quelle meilleure plate-forme que cette réunion du début septembre ow il y aura les plus hautes sommités de la langue francaise par exemple (deux membres de ]’Académie frangai- se ainsi que ceux de l’Académie. canadienne seront présents), de la télévision, des arts (y seront dépéchés les ministres des Communications et de la Culture)... Tous les abords ont donc été approchés. Prenons par exemple, Yatelier sur J'évolution du francais, on y a soulevé la féminisation des noms de position, et l’avance du Québec a ce sujet. Cété informatique, ce dernier a eu sa place importante. La preuve, le message envoyé par un expert en informatique et journaliste du Devoir, Yves Leclerc: «Il faut de toute urgence _ faire du francais une. langue informatisée; les langues qui ne seront plus compréhensibles par les machines au cours de la prochaine génération devien- dront des langues mineures au niveau mondial». Urgence donc, et c'est un secteur qui prend une priorité avec un comité interna- tional dont feront partie 12 Québécois venant de tous les secteurs pour porter leurs solutions au sommet de la francophonie. En culture, 1a aussi le bat blesse avec le marché du disque qui n’a jamais été si bas, avec les réseaux de télévision en frangais qui n’arrivent méme pas dans toutes les provinces canadiennes, alors ne parlons pas des états américains, comme la Louisiane dont le francais est devenu une langue presque inexistante. Mais tout n’était pas que désespoir, au contraire, les jeunes méme siils ont avoué avoir un manque de fierté générale a leur appartenance culturelle, ont déposé deux propositions: un projet de concours international d’un journal en francais et un projet d’agence internationale de promotion de jeunes créateurs d’expression frangaise. Les Francophones qui ont participé a Jatelier sur la télévision demandent, exhortent méme les quarante chefs d’état et de gouvernement présents au sommet, de faire en sorte que la chaine TV 5 soit accessible dans toutes les régions d’Amérique du Nord ow le francais est parlé. TV 5 est un service de télévision par satellite ou cable qui diffusera des missions de langue francaise dans 17 pays d'Europe et d’Amérique du Nord. Dés la fin de 1987, début 88, les Canadiens de |’Est pourront la capter, quant a ceux de ]’Ouest on ne parle pour l’instant que du Manitoba. Cinquante-cinq _ propositions ont ainsi recommandations qui alimente- ront les sujets et les enjeux du second sommet cet automne a Québec. été déposées, des