6, Le Soleil de Colombie, 21 Mai 1976_ DOSSIER EDUCATION Roger RIOUX PROJETS SPECIAUX - 1 - Aide au Coll. Mathieu de Gravelbourg - Cette institution est . la seule école secondaire de la Sask. qui donne 4 ses é- léves un enseignement en francais. Les éléves vien- nent donc de toutes les ré- gions et, méme, d’autres provinces de 1’Ouest. En occurrence, il s’agit d’u- ne aide au titre des dé- penses de fonctionnement _ et du financement partiel des frais d’hébergement que doivent assumer les parents francophones qui désirent envoyer leurs en- fants A ce collége. 2 - Extension du program- me - Ecole St-Piex - Il s’agit de la seule école bilingue - de Régina qui a- cueille une centaine d’é1lé- ves de tous les quartiers de la ville. Le projet com- porte l’extension du pro- gramme de bilinguisme et prévoit l’addition de 3 per- sonnes au personnel requis EXTRAIT DU-DOCUMENT. . LA SITUATIONDE L’ENSEIGNEMENT DU FRANCAIS AU CANADA SASKATCHEWAN pour le programme cou- rant - 3 - Mise au point du pro- gramme - Ecole frangaise de Saskatoon - Le but de ce programme était de mettre au point un guide relatif 4 l’enseigne- ment des sciences sociales de la lére 4 la 8é. année, dans les écoles de langue francaise en vue deson u- tilisation dans toutes les écoles de la province ot les sciences sociales sont enseignées en francais. 4 - Education des adultes - Bonne écoute - Projet-pilote de 6 mois comportant l’utilisation, - par 3.000 adultes environ- ‘du matériel mis au point et d’une analyse’ structurée des programmes, envue de déterminer dans quelle mesure il pourrait se pré- ter A un usage plus étendu dans l’avenir. - 5S - Education des adultes- Cours intensifs - 2 cours intensifs defran-_ ¢ais 4 l’intention des adul- tes d’une durée de 6 se- maines 4 l’Université de Régina pendant l’eté 1974. Une trentaine de person- nes ont suivi ce cours - SEESEESES ESAS CELESTE . reepeeeres * Le Coin du Traducteur > SESE CEP CCE EEE CEE ESE : y: MACHINES “*FRAPPER”’ Probablement sous l’influence de Vanglais TO HIT on Tableau I Evolution de la population d’origine frangaise en Saskatchewan Année Nombre Pourcentage francais britannique 1901 2.634 2.9% 43.9 1911 25.497 5.2% sae 1921 42.152 5.6% 52.8% 1931 50.700 5.5% 47.5%, 1941 50.530 5.6% 44.4%, 1951 51.930 6.2% 42.3%, - 1961 59.824 6.5% 40.4% 1971 56.200 6.1% 42.1%, . Les groupes ethniques d’origine allemande, ukrainien ne et scandinave forment respectivement 19.4%, 9.3% et 6.4% de la population totale de la Saskatchewan en Saskatchewan “4.- Aide du gouvernement fédéral au développement du bilinguisme en Education 4 & D’origine frangaise Sachant l’anglais Parlant anglais au foyer Sachant le frangais _ Parlant frangais au foyer. Année Aide auti- Aide a l’en-' Enseignement tre des dépenses seignement de la dans la langue dela administrative langue seconde minorité officielle 1.5% 5% 9% 1970-71 $ 119.413 $ 447.797 | $ 29.853 1971-72 $ 86.592 $ 324.580 $ 21.742 1972-73 $ 102.584 $ 350.997 $ 49.280 1974475 $ 119.753 $ 432.106. $ 77.615 $501,652. $1,798,129 $218,479 Tableau I | — Bilan linguistique de la minorité d’origine francaise de la Saskatchewan en 1971 Sachant l’anglais & le francais / De langue maternelle frangaise De langue maternelle anglaise _ Sachant l’anglais seulement Sachant le francais seulement 56.200 100% 54.630 97.29% 41,235 73.4% 31.815 56.6% 30.270 53.9% 28.715 51.1% ene Hise: x e 43.3) f oN ations : 14.740 ; : 26.2! oi ASI ee iss 1.545 iia 0 be be Bourses pour professeurs de langue seconde 1972-73 $ 13.350 . 1973-74 $ 18.900 1974-75 $ 27.750 Total: $60,000. se sert couramment dans les journaux et dans la conver- sation, du verbe FRAPPER, pour désigner l’action d’al- ler donner avec sa voiture contre un mur, un poteau ou une autre voiture. C’est HEURTER-TAMPONNER quiest d’usage en frangais. (FAUTE) Le . camion a FRAPPE 3voitures avant de ca- poter. (EXACT) Le camion a HEURTE-TAMPONNE 3 voitures avant de capoter. ce ” Emprunt qui figure dans bon nombre de locutions de la langue populaire du Canada-Frangais. Il n’existait pas d’équivalent universel qu’on pourrait infailliblement substituer 4 cet anglicisme. De fait, ce terme fait par- tie de bon nombre d’expressions calquées de l’anglais (to be given a lift, to ask for a lift, to give a lift to so- meone, etc. .). Pour parler francais, il faut retrouver la tournure qui viendrait spontanément 4 l’esprit d’un francophone, placé dans la méme situation. Voici quel- ques propositions: , Faux: Avoir un LIFT pour se rendre en ville - Exact: Avoir une OCCASION pour se rendre en ville - Veux-tu un LIFT avec moi - : Exact: Veux-tu. MONTER avec moi - ’ Veux-tu PROFITER de ma voiture - Faux: Pyis-je vous offrit un LIFT - Exact: Puis-je vous ~RECONDUIRE (DEPOSER) chez vous - Faux: Je lui ai donné un LIFT - Exact: Je l’ai reconduit en voiture - _Je Vai déposé.en-passant === ee ee coe chee ere rater sree sa care Seats enter rene Bourses pour l’étude de Centres de formation la langue seconde linguistique — 1973-74 $ 29.000 1972-73 —_ $ 99.265 1974-75 $ 53.043 1973-74 $:99.102 1974-75 $ 98.771 ‘Total: $82,043 Total: $297,138 1974-75 Paiements formulaires pour les institutions post-secondaires (Centre d'études bilingues) - Université de Saskatchewan 4 Régina) - $ 16.424 oe Total: $16.424 Total Généra]j: $2.973.865 HUMOUR On VIENT de prendre un individu en flagrant délit de vol dans une bi- jouterie. — Vous n’allez pas me faire arré- ter ? dit-il, Cette bague, je ne de- mande pas mieux que de vgus la payer. , Le caissier lui présente la note. — Oh! oh! Je ne comptais pas y mettre si cher. Vous ne pourriez pas me montrer quelque chose de meil- leur marché ? L’activite! Une facgon peu dispendieuse de bien paraitre. a parnapacrion En forme...pour mieux vivre! cee 2 4