La parole est a... Mélanie Franz|Crystal Naka Mélanie est étudiante en 12e année au pro- gramme d’immersion a KSS. Elle est allée voir la piéce de théatre Les belles-soeurs. Les belles-soeurs La piéce de théatre “Les belles-soeurs” par Michel Tremblay a été une expérience non seulement dréle et dramatique, mais aussi une expérience enrichissante a cause du langage utilisé dans les dialogues. Les personnages des belles-soeurs parlent en argot, ce qui a rendu l’expérience trés humoristique, mais en méme temps un peu frus- trante car une femme parlait avec un accent qui était un peu difficile 4 comprendre. Je crois que c’était une trés bonne idée que toutes les actrices étaient des femmes de tous les jours et que quelques-unes n’avaient jamais mis les pieds sur une scéne avant cette piéce. Selon moi, elles étaient plus crédibles comme femmes au foyer, car elles parlaient parfois d’expérience car quelques-unes étaient des femmes au foyer. Au départ, quand j'ai lu le resumé de la piéce, je me suis demandé comment quelqu’un pouvait réussir a rédiger une histoire a la fois comique et tragique. Je crois que Michel Tremblay est génial. Ce qu’il a accompli en écrivant “Les belles-soeurs” est vrai- ment formidable. Tremblay a réussi a nous présenter les conditions oppressantes et dépri- mantes dans lesquelles vivaient les femmes au foyer de la classe ouvriére des années 50 et 60. Il nous a sensibilisés a leur pauvre sort. Aprés 2 1/2 heures a voir ces femmes évoluer dans leur drame, on penserait que les spectateurs sorti- raient déprimés, mais non! La piéce terminée, les spectateurs ont quitté l'école de l’Anse-au-sable en souriant et méme en riant. J’irai voir n’importe quelle piéce rédigée par un dramaturge qui peut expliquer la tragédie et humour des vies de - femmes en décrivant seulement leur obsession pour le bingo. Crystal est elle aussi étudiante en 12e année au programme d’immersion a KSS. Elle a vu la piéce de théatre. Les belles-soeurs Je suis allée voir la piéce de théatre en pensant que j’aurais de la difficulte a comprendre. Mais, surprise! J’ai compris 90% de la piéce! J’avais de la misére a comprendre l’accent de Germaine Lauzon mais a part ga, les accents n’étaient pas trop difficiles. J’ai aimé les deux parties ol les femmes parlaient ensemble a propos des taches qu’elles devaient faire et du bingo. J’ai aimé quand elles ont parlé de leurs taches de la semaine car ce discours contribuait a lidée que leurs vies étaient si répétitives. Le discours m’a aussi fait penser a ma mere. Est-ce que je la traite comme cela? Si oui, j'aurais honte car ma mére doit aussi travailler pendant la journée. Puis j'ai réfléchi a mon avenir. Est-ce que je veux des enfants plus tard? Le discours a propos du bingo était dréle et triste en méme temps. Je pense que c’était triste a cause du fait que leurs vies étaient si monotones et plates, et elles travaillaient si fort pour leurs fa- milles, et le bingo était la seule récompense qu’elles recevaient. J’ai pensé que Germaine Lau- zon était trop absorbée par elle-méme. Elle aurait dd offrir des timbres aux femmes pour leur aide. Le duo de Thérése et Olivine Dubuc a offert beau- coup de comédie, mais la tragédie était plus évi- dente dans la piéce. A part la longueur de la piéce, j'ai beaucoup aimé mon expérience.