| : Le Soleil de Vancouver, page 6,le 31 Janvier, 1969 Chronique de I'Hotel de ville Monsieur Arthur Phillip qui a= vait été defait par monsieur Everett Crowley, par ll voix, le soir des dernieres élections municipales, fut declaré élu par 32 voix,apres le re- compte des bulletins de vote r M, le juge Smith de la cour Supreme de la Colombie-Britannique. Monsieur Crowley ntavait pas siegé aux réu- nions du conseil municipalsil prefé- ra attendre le résultat du recompte, = le Conseil a consenti a assumer les frais du recompte des votes par un juge, lesquels s'élevent au mon- tant de $5,400, soit $3,400. en sam laires des énunerateurs et $1,000.a chacun des deux avocats de messieurs Phillip et Crowley; - la compagnie Woo ster=CBA, in- géenieurs—conseil, a éte prilée de sou- mettre son rapport de l'enquete sur le projet de la construction d'un pont ou tunnel entre Vancouver et Vancouver=Nord; on demande que ce rapport soit pret pour “i%aesenblee du six fevrier; - malgre les protestations de: certains propriétaires, le Conseil m- nicipal a actroye un permis de ba- tir une maison de 134 pieds de lar- ge par 70 pieds de long sur un lot de 163 pieds, MADAME PAULINE VANIER OTTAWA: Une rumeur officieuse laisse entendre que si le gouvernement se décide a nommer un ambassadeur du Vatican, son choix se porterait sur madame Pauline VANIER,veuve de 1*ane cien gouverneur genéral du Canada. une bonne atfaire pour Aides une organisation charita-= ble ou culturelle en vous abonnant au Soleil ou en y abonnant vos amis. Durant cette periode de deux mois, Le Soleil de Vancouver verse= Tra la somme de d dollars a l'ox ganisation de votre choix et en voe tre nom; sur reception du prix.dtun abonnement dtun an,soit six dollars, Ntoublies pas’ de préciser le nom et . l'adresse de l'association, du grou nt ou de ltoeuvre que vous désirez faire: beneficier de votre don. ( Scouts, maison de re« traite, federation, charits, atc.) Ne remettez pas a demain ce que. vous pouvez faire le jour kbonnez—vous au Soleil dss ae so Ath! TELEPHONE? .. «879=2814 Québécois a Le climat politique, chez nous, n’est pas ce qu'il de- vrait étre. Il est méme de nature a nous priver d’inves- tissements éfrangers dont nous avons absolument be- soin. Ca, M. Robert Bourassa le croit et le dit. Mais il est loin de rejeter tout le blame sur les contestataires du pré- sent systéme. “Je crois, nous a-t-il déclaré, qu’un obstacle important a la stabilité politique est le fait qu’un trés grand nombre de Québécois francophones sont forcés de travailler uniquement en anglais.” M. Bourassa, qui est écono- miste et député libéral de Mont- réal-Mercier a l’Assemblée na- tionale, voit dans cette situa- tion “‘une source de ressenti- ments chez une partie impor- tante de la population’ et esti- me que ces frustrations de mé- ‘me que ce qui leur donne nais- sance ont des ‘“‘conséquences ‘sur la_ stabilité politique’. II soutient, que, dans ce domaine, “il faut ag'r rapidement et éner- giquement, sans pour cela ou- blier que nous vivons en Amé- rique du Nord”. A ce propos, il s’éléve contre une déclaration que faisait ré- cemment le nouveau président de la Banque de Montréal, M. Leonard Walker. Celui-ci, qui ‘est président de la grande ins- ne un mois, vient de déclarer internes a la Banque de Mont- réal, au Québec, il n’est pas souhaitable d’utiliser Je fran- Cais. ; Une dame dit a dinaire,. rieux. six mois. Cette mer Le fait d obliger les en anglais est aussi dangereux que les homhes titution bancaire depuis a pei-— que, pour les communications. -J'ai vu dans un journal un pu- plicite pour une creme extraor— —Comment s'appelle—t-—elle?. -C.34-64-D-Z. Ce doit étre se- -Oh! oui, je m'en sers -Vous faites bien de me le dire, j'allais en acheter, travailler ROBERT BOURASSA -le président de la Banque de Montréal doit changer son fusil d’épaule ! Si M. Walker et d’autres pour- suivent leur politique a l’endroit du francais; commente M. Bou- rassa, les francophones seront de plus en plus aigris et le Canada tout entier en souffrira. Le député de Montréal-Mer- cier conclut : “Il va de soi que le gouvernement du Québec a sa responsabilité pour ce qui est du climat politique. Cette affaire est aussi la responsabili- #é de tous les Québécois, y com- pris ceux de langue angla‘se. Le gouvernement québécois n‘a pas une’ responsabilité unilaté- rale. Trop souvent, en effet,' des anglophones québécois nui- sent, et de facon considérable, 4 ta _ stabilité politique chez nous.”” une de ses amie: depuis de gla se trouve _aux portes de Vancouver. stagit de “1teau ( pourtant salee 5 de Boundary Bay, entre Point-Roberts et hate Rock, -AEROPORT UEBEC s- Le gouvernement du Quebec reclame, avec insistance, que le nou= vel aeroport international, dont les projets de construction ‘sont en cours de discussion, soit situe au sud ou au sud-est de Montréal. La volonté du gouvernement quebecois entrerait en contradiction avec les intentions ma= nifestees par le gouvernement fédéral qui est en faveur d'tun site dans la région ouest ou nord—oue st de la me~ tropole, plus pres dtOttawa et de l'Ontario, ce qui éviterait le cotit tres éleve de la construction d'une route traversant le fleuve Saint-Lau- rent afin de relier Montréal au nou= vel aeroport. le gouvernement du Québec, > en optant pour la rive sud, a déclareé: - qu'il se chargerait de la cons~ truction des routes nécessaires les= quelles, de toute facon, sont du res- sort provincial; - que lfaéroport situd dans cette région contribuerait davantage au de- veloppement économique du Quebec, car il servirait mieux, de cette mani ére, les districts industriels de Montréal de Trois-Rivieres, de Sorel, de Que= bec, etc, Monsieur Paul Hellyer, ministre fédéral des Transports, affirme qué la déci sion du choix du site sera ane noncée sous peu. Retour de J.J.Bertrand QUEBEC = Le premier ministre Jean= Jacques BERTRAND: est de retour a son bureau apres quelques semaines de convalescence. Il a declare @tre en bonne santé mais, que , sur les ordres de son méedecin, il devra ménager ses forces. Les nombreux problémes qui ltattendent rendront cette ordonnan= ' ce difficile & observer, Le premier ministre doit pre= mierement étudier les accords signes par son ministre de l'Education, M. Guy CARDINAL avec le général de Gaulle au cours de son recent voya= ge en France, Au grand regret de nos impérialistes, monsieur CARDINAL fut. regu en France avec les honneurs normalement accordés a un chef d'ém tat. D1 lui faut ensuite se preparer pour assister a. la réunion des pre- miers ministres a la Conference Constitutionnelle qui doit avoir lieu a Ottawa, dw dix au douze fé= MLVCL ei Suiti aces obligations celle de faire face aux menaces de greve de la part des instituteurs et des em ployés de la fonction publique pro=- vinciale, , Et, comme si ce n ‘etait pas ase SCZ, il lui imcombe de rétablir la paix dans les rangs de ses disciples ou regne la discorde entre les pro= séparatistes et les pro-fédéralistes. Ce devoir le presse avant le congres de son parti, dans la ville de Quée- bec, du quinze au seize mars, A cete te occasion, un chef permanent sera choisi pour diriger le parti.On sait que monsieur BERTRAND ne devimnt..que chef intérimaire a la suite de la mort, de monsieur Daniel JOHNSON,Cer— tains prétendent que monsieur CARDI- WAL, ainsi que monsieur BEAULIEU, si ce dernier parvient a se faire elire députe,aspireraient a occuper le pos- te de chef du parti.