Information 6 Sueurs froides dans l’ascenseur Patrick Bouchard de Montmorency a bien failli passer toute une nuit dans... l’ascenceur de la Maison de la francophonie. Dans un batiment déserté un dimanche soir, aux alentours de 21 h, le directeur de la société d’ histoire de la Colombie-Britannique s’est retrouvé coincé dans |’ascenceur au niveau du sous-sol. Au bout d’une demi-heure de pressions infructueuses sur le bouton d’ alarme, le bouillonnant historien a retroussé ses manches et a réussi, grace a Sa Carrure imposante, a ouvrir la porte de l’ascenceur a |’ aide de ses mains. Depuis, ledit ascenseur, déja réputé pour sa lenteur exceptionnelle, ne semble plus fonctionner du tout, malgré les efforts du réparateur... Départ Jean Lacroix vient de terminer son contrat de réceptionniste au centre culturel. Les francophones pourront retrouver le sourire de notre chroniqueur scientifique 4 Manhattan Books et dans plusieurs associations ou il s’est porté bénévole. Arrivée Réseau-femmes dispose désormais d’une agente de promotion et de recrutement en la personne de Frédérique Grenouillat, une jeune Montréalaise d’origine frangaise fraichement arrivée en Colombie- Britannique. Son contrat, d’une durée de 6 mois, a été signé dans le cadre dun programme d’Emploi et Immigration Canada (article 25). | B ie Travaux publics Public Works Canada Canada Appel d'offres Les OFFRES SCELLEES, pour les projets et services décrits ci-dessous, | adressées 4 l'Administration et politiques des contrats, région du Pacifi- que/Ouest, bureau 401, 1166 Alberni St., Vancouver (C.-B.) V6E 3WS seront regues jusqu'a la date et l'heure de cloture spécifiées. On peut se procurer les documents de soumission auprés du ministére des Travaux : publics, bureau de Vancouver, sur paiement des droits exigibles. whee ee ban : TRAVAUX. Appel d'offres no. 672CV046; Pour I'adm inistration de l'aéroport de Vancouver - Modifications aux services d'inspection canadiens, ni- veau 1 de l'aérogare, Aéroport International de Vancouver (C.-B.). Date limite: le 6 octobre 1992 4 11h AM (HAP). Dépot: 250$. On pourra consulter les documents de soumission aux bureaux de l'Amalgamated Construction Assoc. of B.C. 4 Vancouver, aux bureaux de la Construction Association de Edmonton et de Calgary et aux bureaux de TPC a Edmonton. Visite des lieux: On pourra visiter les lieux les 16 et 23 septembre 1992 a 8h30 (HAP). Information: Patrick Shapiro (604) 276-5526. Dépot des soumissions: Les entrepreneurs en installations électriques et mécaniques doivent déposer leursoumission au bureau de ]'‘Amalgamated Construction Association, 2675 Oak St., Vancouver, (C.-B.) V6H 2K3, au plus tard le ler octobre 1992 4 1Sh (HAP), conformément.aux "Régles normatives concernant les pratiques des bureaux de dépét de soumis- sions" (pour les projets de construction d'Immeubles du gouvernement fédéral) du 7 aodt 1981. Renseignements techniques: G. Jackman, Chargé de projets, (604) 276- 5446. Renseignements concernant les modalités de soumission: (604) 666- 0185. INSTRUCTIONS Le paiement du dép6t exigé pour l'obtention des planset devis doit étre fait par chéquei 4 l'ordre du Receveur général du Canada et sera remboursé sur remise des documents en bon état dans le mois suivant la date d'ouverture .des soumissions. Le Ministére ne s'engage 4 accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions reques. Vendredi 11 septembre 1992 Choses et autres C'est la faute aux Croates L e genre humain voue aux vétements un culte inconditionnel, au point d’accepter d’étre mal a l’aise dans un habit. La mode, cette déesse cruelle et versatile, dessine pour nous les instruments de torture que nous portons sous le sceau de Pélégance, ravis de souffrir pour “paraitre plus beaux”. Ainsi, le corset a serré dans ses baleines les adeptes de la taille fine, les talons hauts sont portés par les mordues de la cheville élancée et la cravate sévit depuis plusieurs | siécles parmi les “abonnés de la mort lente”. Quand les soldats lancent la mode Trés souvent a travers les ages, l uniforme des’soldats a été source d’inspiration pour les créateurs de mode. La cravate ne fait pas exception. Elle était portée au temps de Louis XIV par les Croates au service du roi, d’ot corruption de “croate” en cravate. Initialement, la cravate consistait en un morceau de tissu en mousseline ou endentelle noué sur la gorge par un ruban de couleur, dont les extrémités descendaient jusqu’au milieu de la poitrine. La cravate porta différents | Catherine Lannoy noms a travers les ages. Tout d’abord, il y eu la Steinkirk, inspirée par la bataille du méme nom en 1692, au cours de laquelle les soldats frangais, surpris par l’ennemi, fourrérent précipitamment leur cravate dans leur manteau pour se préparer a combattre leur adversaire. La noblesse et les gentilshommes s’empressérent de copier cette mise au négligé étudiée et bientét on vit chacun déambuler, cravate en dentelle nouée lache sous le menton et parfois attachée par une broche. Les cravates se suivent... Vers 1730, la Steinkirk fut remplacée parla Solitaire, une fine bande de tissu noir, entourant le cou. Un style qui semblait particuliérement a la mode a cette époque, consistait 4 nouer les extrémités en un large noeud sur lequel le menton semblait se reposer. La Solitaire fit fureur jusqu’en 1770, date a laquelle elle fut supplantée par la cravate macaroni. Portée essentiellement par l’élite, toujours blanche, elle était faite de mousseline et de dentelle, nouée sous le menton, les extrémités tombant sur la poitrine. Puis la cravate directoire fit son apparition. En soie ou en mousseline, elle était pliée en triangle, faisait deux fois le tourdu cou qu’elle couvrait complétement jusqu’aux oreilles. Elle fut portée exclusivement jusqu’a la fin du XVIlle siécle et fut méme copiée par les dames. L’arrivée du XIXe siécle coincide avec un engouement profond pour les chiles, portés par les femmes et adoptés par les hommes. Avec “l’angle du chale”, la cravate est reléguée aux placards pour redevenir de rigueur au cours de notre siécle, avec tous les excés enlargeur et en imprimés que nous lui connaissons. ~ Avouez mesdames que nous sommes reconnaissantes envers cette mode, sinon, qu’offririons- nous aux messieurs aux fétes de Noél, aux anniversaires?... ~ 5 ah C ertains collec- tionnent les pochettes d’allumettes, d’autres les cartes postales. Alan Sharp lui, a un penchant peu ordinaire: il s’intéresse aux cravates. Mais pas n’importe quelles cravates, celles célébrant les centenaires des clubs de rugby a travers le monde. J’oubliais de préciser qu’Alan est - trésorier du Club canadien de rugby. Sa passion pour les cravates des centenaires a commencé lorsque le.club de rugby de la. Colombie- Britannique se préparait a célébrer son centenaire en 1989. rappeler leur origine. Quelques piéces de Traditionnellement, 2 4!an Sharp. souligne Alan, chaque club de rugby. a sa propre cravate. Celle-ci est échangée aprés chaque partie de rugby. Au bout d’un certain temps, on en arrive 4 avoir une .véritable collection de cravates, au point de ne plus se la collection Le rugby et ses cravates qu’une cravate, créée spécialement pour l’événement, était quelque chose que chacun pourrait garder en souvenir. Et c’est ce qui 1’a amené a s’intéresser aux cravates des autres clubs de rugby de par le monde. Alan envoya des centaines de lettres aux clubs de rugby répertoriés et recut en retour quelque 120 cravates de centenaire de l’Ecosse, de I'Angle- terre, du pays de Galles, de I'Irlande, de l'Afrique du Sud, de la Nouvelle- Zélande, de l'Australie et du Canada. Cent dix-huit d’entre elles furent, etsont encore aujourd’ hui, expo- ~sées au Brockton Club situéau Parc Stanley. Alan invite toute personne intéressée 4 venir admirer de plus prés cette collection unique en son genre. De plus, si cela vous tente, venez rencontrer les joueurs de rugby de la C.-B. ou boire un verre en compa- gnie. Le Brockton Club est ouvert au public. Pour revenir au centenaire, Alana pensé C. L. Le Soleil de Colombie