_ budget, Au coeur du pays Le budget: un soupir de soulagement! Maintenant que le budget a été présenté, il semblerait que beaucoup de Canadiens se sentent soulagés et rassurés. Cela ne signifie évidem- ment pas que les Canadiens se réjouissent de payer des prix considérablement plus élevés pour I’énergie et de verser des taxes accrues sur l’alcool, les cigarettes et divers autres pro- duits. Non, le soulagement res- senti au sujet du budget du ministre des Finances, M. Allan MacEachen, est plutét di au fait que le document ne contenait rien de particuliére- ment désagréable. Les médias avaient monté en épingle certaines nouvelles recueillies & la sz:ie de “‘fuites’’ selon lesquelles le ministre des Finances s’appré- tait a déposer le budget le plus — austére que I’on avait eu de- puis des années. Publié par la Fédération canadienne de l’Entreprise indépendante. Des rumeurs de plus en plus alarmantes semblaient confirmer que MacEachen al- lait mettre un terme a l’index- ation de l’impét sur le revenu des particuliers, éliminer la déduction de $1,000 pour les revenus percus sous forme d’intéréts, et réduire la déduc- tion maximum admissible pour les contributions a des régimes enregistrés d’épargne- retraite. Toujours d’aprés ces ru- meurs, le régime enregistré d’épargne-logement _cesserait d’exister, les imp6ts sur les en- treprises augmenteraient, et une taxe d’exportation sur le gaz naturel allait étre appli- quée 4 coup sir. Devant de telles nouvelles, il aurait évidemment été diffi- cile de ne pas s’abandonner au pessimisme. Au lieu de cela, MacEachen a, par une adroite pirouette, donné 4 de nombreux Cana- diens impression qu’ils s’en tiraient 4 bon compte, tout simplement parce que les ' mesures qu’ils avaient appré- hendées ne s’étaient pas matérialisées. En donnant aux médias l’occasion de créer un scénario _de fin du monde pendant la période qui a précédé le annonce d’une hausse des prix de l’énergie et de quelques augmentations ' des impdts n’a, somme toute, pas été trop difficile & avaler. Les Canadiens auraient ce- pendant tort de croire que le plus dur est passé. Il est toujours possible que les mesures d’austérité tant redoutées se matérialisent, en tout ou en partie, dans un budget qui serait déposé au printemps prochain. Le ministre des Finances a peut-étre décidé, tout simple- ‘ment, de remettre l’inévitable 4 plus tard. Le Soleil de Colombie, vendredi 14 novembre 1980 13 _“ Plaire aux clients avant tout’ André PIOLAT “Plaire aux clients avant tout” semble étre la devise de la Société BORIE-MANOUX, producteurs et exportateurs de vins de bordeaux. : Propriétaire de plusieurs grands vignobles dans la région de Bordeau, dont le Chateau Bataillay, demeure de son directeur M. Philippe Castyo qui la semaine derniére était de passage a Vancouver, dans le but de faire connaitre et promouvoir la vente d’un bordeaux blanc et rouge, créées spécialement pour le marché nord-américain. Conscient de la préférence de la majorité des consomma- teurs occasionnels nord-américains pour un vin qui n’est ni sec, ni sucré, la maison Borie-MANOUX aprés de nombreux essais, a réussie 4 créer un vin rouge et blanc, léger; clair, fruité mais doux au palais, qui selon les restaurateurs présents a la dégustation au restaurant Ondine, sur la rive nord de False Creek, répond a la demande de leur clientéle. Ces bordeaux importés par la Société Schenley seront sous peu sur les étages de tous les magasins de la Commission des liqueurs dela C.B.* ET SERONT VENDUS EN BOUTEILLE D‘UN LITRE AU LIEU DE 750 centilitres, sous l’étiquette BORIE-MANOUX rouge et BORIE-MANOUX blanc au prix probable de $4.75. Uutre ce bordeaux de table, la maison posséde quelques, grands noms tels que Chateau Trotterielle, St-Emilion; Chateau Beau-Site, St-Estéphe; Chateau Bataillay, Pauillac; Domaine de |’Eglise, Pomerol, etc... Gand Y= BEAU RI-=i GRAND VIN BEAU RIVAGE BORDEAUX ATELLCA BORDEN cosTactée mee