Le vendredi 18 juillet 1997 7 j ’ : : La Colombie-Britannique affiche désormais sa volonté de faire des coopératives un des éléments moteurs de la création d’emploi, avec une augmentation de 200 % du nombre de coopératives en 1996 comparativement aux années précédentes et un maintien de la tendance en 1997. es penseurs coo- pératifs considérent que le systéme capi- taliste est générateur d’'inégalités. D’ot la nécessaire instauration d’un autre systéme qui accorde une place centrale aux valeurs de solidarité, d’équité, d’égalité et de frater- nité entre les individus. C’est a application de cet idéal coopé- ratif que les principes adoptés par TAlliance coopérative internationale sont destinés. II s’agit des principes de la porte ouverte, de lorganisation _ démocratique, de l’intérét limité sur le capital social, de la distribution des surplus aux membres au prorata de leurs transactions, de |’éducation et de l’intercoopération. vaincus POURQUOI LA FORMULE COOPERATIVE ? Selon Lisa Loner, chargée des relations publiques a Free Co-op, une coopérative de travailleurs oeuvrant dans le domaine du recyclage, « la création de celle-ci obéit A des considérations d’ordre envi- ronnemental, éthique et social. Seulement 10 % des produits utilisés par la communauté étaient recyclés. Il nous fallait donc avoir une organisation responsable et soucieuse de voir la communauté dans son ensemble bénéficier des avan- tages économiques: générés— par le nouvel organisme. Notre rencontre avec les autorités gouvernementales nous a con- que la _ formule coopérative était celle qui nous convenait le plus. » Co-op Auto Network est une coopérative dont les membres sont ensemble pro- priétaires de 4 voitures. ‘Tracy Axelsson, la directrice générale déclare que « le désir de voir tous les membres de la communauté profiter du confort technologique 4 moin- dre cofit tout en se préoc- cupant de l’environnement constitue la principale raison d’étre de la coopérative ». Martin Frost, directeur général de la coopérative de développement FWC, estime, lui, que c’est « la propriété et le contréle démocratiques qui Pont amené a s’intéresser a la formule coopérative ». LES MESURES GOUVERNEMENTALES La forte poussée de la fiévre coopérative en Colombie- Britannique a incité le gouver- nement A inscrire dans son programme le dépoussiérage de sa vieille loi sur les coopératives. Il s’agira de revoir en pro- fondeur les articles de la loi pouvant constituer une entrave au développement des coopé- ratives. « Nous envisageons dés le mois prochain, nous explique Jan Pullinger, —s ministre responsable des coopératives, de _ porter des amendements dans le but de faciliter le développement des coopératives en Colombie- Britannique. » Le gouvernement met & la disposition des futurs coopé- rateurs une aide financiére pouvant aller jusqu’a 10 000 dollars dans le but de faciliter incorporation des entreprises coopératives. La coopérative permet a ses propriétaires d’avoir un contréle sur leur propre destin. C’est ce qu’explique Jan Pullinger lorsqu’elle déclare : « Notre gouvernement considére les coopératives comme un moyen permettant aux individus d’étre responsables de leur propre bien¢tre économique. » Et Jill Kelly, présidente de la Canadian Co-operative Asso- ciation d’ajouter : « Les coopératives ont apporté une contribution notable 4 l’éco- nomie de la Colombie- Britannique et aidé au resser- rement du tissu social dans les communautés. » ETAT DES LIEUX Les coopératives existent dans tous les secteurs écono- miques de la Colombie- Britannique. Elles emploient — plus de 13 000 personnes et ont un actif de 17 milliards de dollars. Mountain Equipment Co-op, Lake Cowichan Com- munity Forest Co-op, Island Farms, VanCity Savings et Westcoast Co-op sont les coopératives les plus connues en Colombie-Britannique. La Colombie-Britannique compte 32 coopératives de. consommation avec 71 000 membres et un chiffre d’affaires de 262 millions de dollars, 330 coopératives d’habitation per- mettant & 6 000 familles de disposer d’un logement décent a des prix convenables et plus de 125 garderies organisées sous forme d’entreprise coopérative. NON AU DOGMATISME Les nouveaux adeptes de la coopération doivent prendre en compte le fait qu’ils évoluent dans un environnement d’éco- nomie de marché. fl faudra par conséquent se garder d’inter- préter de fagon dogmatique les principes coopératifs. Car ce qui importe dans un principe cest moins la lettre que lesprit. Prenons l’exemple de Vintérét limité sur le capital social. I] véhicule une idée chére au milieu coopératif : la primauté du travail sur le capital. C’est dire que la mainmise des détenteurs de capitaux sur la coopérative irait 4 ’encontre de la raison d’étre de celle-ci, & savoir la maximisation de l’avantage — coopératif des membres. Mais le principe de l’intérét i rage nl ; qu'il réponde & un_ souci d’équité, n’est pas sans poser un certain nombre de problémes dans le domaine du financement de la coopérative. Ce principe est donc susceptible de porter atteinte au développement de la coopé- rative. L’intérét sur le capital est légitime. II faut seulement veiller & ce que cette rémunération ne soit pas disproportionnée. Pour plus d’information, consultez le site Internet www.co-op.sb.gov.be.ca_ ou appelez au 1 800 988-8299. LipassE NIANG +i CRT y AVIS PUBLIC Avis public CRTC 1997-85. Le CRTC a été saisi des demandes suivantes: 3. VANCOUVER (C.-B.). Demande présentée par VANCOUVER TELEVISION INC. en vue de modifier la licence de CIVT-TV Vancouver, en changeant le canal d’émission de 42 a 32 et en diminuant la puissance apparente rayon- née de 726 000 & 710 000 watts. EXAMEN DE LA DEMANDE: Suite 800, 1055 o., rue George, Vancouver (C.-B.). Le texte complet de cette demande est disponible en communiquant avec la salle d’examen du CRTC a Hull, (819) 997-2429; et au bureau du CRTC @ Vancouver: (604) 666-2111. Les interventions écrites doivent parvenir a la Secrétaire générale, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et preuve qu’une copie conforme a été envoyée au requérant . Pour de plus amples renseignements sur le processus d’intervention, communiquez avec les Affaires publiques du CRTC & Hull au (819) 997-0313, fax (819) 994-0218, ATS (819) 994-0423, ou en _ consultant notre site Internet: http://www.crtc.gc.ca. L’avis public est disponible, sur demande, en média substitut. Conseil de la radiodiffusion et des Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes = Telecommunications Commission Canad Win. wae ot ran ml RS