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__rais bien de vouloir porter un
_ jugement! ;

Tél. 879-3911

Par André Chollat, président.

Membres et amis de la SHFC,
bonjour!

Me voila arrivé au terme du
mandat d’un an (et des res-
ponsabilités) dont vous
m’avez chargé, en me choi-
sissant comme président a la
suite de l’Assemblée générale,
l’an dernier. Chaque membre
est en droit de connaitre le
bilan de ce mamdat; le voici
avec ce rapport du président.

En vie
et active

La SHFC est bien en vie et
active en cette fin d’année,
grace a l’effort conjugué d’un
nombre de ses membres;
cependant, ne nous félici-
tons ni trop vite, ni trop
bruyamment, car la situation
n’est pas pour autant des plus
brillantes une perte’ de
vitesse sinstalle trop facile-
ment dans la vie journaliére ~
d’une organisation comme la
notre. La fatigue, due 4a
l’accumulation des responsa-
bilités pour certains, et le
manque d’intérét et de par-
ticipation pour d’autres, en
sont les causes. Simple cons-
tatation, car je me garde-

Quoi qu'il en soit, il y eut,
au cours de cette année, des
mois d’activités fébriles, avec
des résultats évidents dont
nous pouvons étre satisfaits :
expositions, publications et
participations a la vie de la
communauté, en plus d’une
amélioration de l’organisation
interne. Mais, il sera_pri-
mordial, au cours des. mois a
venir, de trouver des solutions
aux problémes de _ recrute-
ment des membres actifs, de
recherche de financement, de
priorités dans les orientations
de la SHFC, pour réduire et
éliminer les- périodes de sta-

ation et faciliter le bon
‘onctionnement tout au long
de l'année.

Il a été démontré cette
année d’une facon trop €vi-

‘dente pour que ce soit seu-

lement circonstanciel, com-
bien il est dangereux de se

- mettre ala merci d’une source

unique de financement, la
plus assurée qu'elle puisse
étre! C'est, en effet, accep-_
ter de courrir le risque de
subir les conséquences des
sautes d’humeur de quelque
technocrate voulant faire
montre de son pouvoir. Mais

_ nest ce pas regrettable que de

se laisser prendre a un tel jeu
et de voir le sort d’un oeuvre
de plusieurs années et les
efforts de centaines de mem-
bres mis 4 la merci, pour sa
survie, d'un caprice bureau-
cratique. Un tel systéme, nous
l’avons vu, n’est pas conduc-
teur au bon maintien d’une
opération réguliére : la pério-
de de «découvert» financier da
au retard des versements pro-
mis, nécessitant des emprunts
de plus en plus cotteux.

Projets réalisés
cette année

Mais restons < objectifs et
voyons les projets réalisés au
cours de l’année écoulée; ils
sont de trois sortes :

1) Projets ayant pour but de
faire connaitre.la SHFC
—représentation et exposition
(Paciféte 83, colloque des
enseignants des écoles libres
de langue francaise, exposi-
tion des 15 ans du Soleil au
Centre culturel colombien),
—participation, causeries ou
ateliers pour divers program-
mes d’enseignement  (pro-
gramme cadre, éducation
pour adulte, salon du livre),
—publication d’un prospec-
tus, d’un agenda et calen-
drier ..., —édition et publi-
cation d’un bulletin trimes-
triel, le Chronographe, dont
les premiers numéros furent
promotionnels, _—projets du
centennaire de Vancouver,
—publications dans Le Soleil
de Colombie.

2) Projets oeuvrant 4 |’établis-

sement et a la continuité de la

SHFC selon les orientations de
sa constitution : —inventaire
et indexage de ses fonds
d’archive, —organisation et
administration, contacts avec
le public (demandes d’in-
formation), et avec les mem-
bres (réunions, etc. ...),

"—dossier au ministre Joyal,

—exercice OPEC pour le
bureau de la _ fédération,
—plan de proposition du
groupe de réflexion, —recher-

che de nouveaux fonds d’ar-

chives, — recherche d’un nou-
veau local, —participation
aux assemblées générales
(FFC, BC héritage), et aux
conseils de présidents.

8) Projets a caractére his-
torique —initiation a la
généalogie, —édition et
publication des écrits du Pére
T. Lempfrit, —anniversaire
de Maillardville (création
d’un fond photographique) ,
—centenaire de Vancouver.

Le degré d’importance pra-
tique et d’envergure de ces
projets varie beaucoup, par-

ticuliérement en ce qui con-.

cerne les participants impli-
qués et la durée de réa-
lisation. Ainsi, par exemple,
le projet d’exposition de
Paciféte 83 nécessita la
recherche de photos, le mon-
tage sur des panneaux, la
caligraphie de textes, la cons-
truction et le montage d’un

systéme de présentation, le _

transport, la mise en place, la

permanence au  comptoir
d’exposition, démontage et
rangement; soit un_ total

d'une cinquantaine d’heures
de travail, dans un délai d’une
quinzaine de jours environ,
par six bénévoles.

Par contre, l’exposition du
15éme anniversaire du Soleil
au CCC, ne demanda qu’un
travail de quelques heures
(sept 4 huit heures). le méme
matériel d’exposition qu’a la
Paciféte ayant été utilisé.

Peu
de bénévoles

Les projets d’édition et de
publication demandent sou-
vent un effort important et de
longue haleine; ainsi, l’Agen-
da annuel et le bulletin tri-
mestriel nécessitent des heures
de recherche et de composi-
tion de texte, d’édition, de
mise en page (texte, photos et
caligraphie), des rapports
avec les imprimeurs, puis la
mise en marché qu'il ne faut
pas négliger. Chaque niveau

responsable.

Le Soleil de Colombie, vendredi 8 juim 1984

Un an d’histoire

de production et de vente a
une importance sur le résul-
tat final, comme nous avons
pu en faire l’expérience avec
les agendas et calendriers,
alors que l'aide de bénévo-
les pour permettre la mise en
marché a gravement fait

défaut. Aussi, l’effort d'une —

centaine d’heures de travail
par quatre bénévoles (a la
production), n’a été que par-
tiellement profitable pour la
SHFC.

Dans les projets 4 longue
échéance, tel le projet d’ini-
tiation a la généalogie ou,
plus particuliérement le projet
«Lempfrit», un effort soutenu
de jour en jour, de semaine en
semaine, sur plusieurs mois et
méme plusieurs années, est
exigé des bénévoles partici-

ants; la valeur du résultat
final est a l’échelle de l’effort
réalisé quoique peu de monde
s’en rende compte vraiment.

Les projets d’inventaire et
d'indexage sont de deux
ordres : 1) projets de grande
envergure, réalisé grace 4 un

‘programme du Ministére de

Vemploi (Canada au travail) ,
qui permet avec I’emploi de
trois personnes pour six mois,
de mettre en place le sys-
téme de classification d’ar-
chives en application aux
Archives du Québec et a
l'Université de Montréal, en
réalisant l’inventaire général
de tous les fonds d’archives
dont la SHFC est désormais
L’acquisition
d’un micro-ordinateur, pour
accomplir cette tache, permet
désormais une utilisation con-
créte des ressources _histori-

ques ;

2) des projets individuels
d'inventaire analytique de
fonds de la SHFC (tels : la
collection des Soleil de

Colombie, et des revues diver-
ses) qui devront se continuer
sans cesse, d’année en année,

-particuliérement au fur et a

mesure de l’arrivée de nou-
veaux fonds d’archives.

Merci aux divers
artisans ...

Le travail d’organisation et
d’administration de la SHFC
est de plus en plus impor-
tant, ainsi que nous le remar-
quons tous lorsqu’il n’est pas
fait de facon suivie et que le
désordre s’ensuit dans la cor-
respondance, la comptabilité
et dans le bon fonctionne-
ment des activités et de la
Société dans son ensemble.
Bien que ce soit le travail qui
demande le plus de régula-
rité, il n’attire pas les béné-

-voles, bien au contraire. Il en

est de méme des respon-
sabilités de membres : pré-
sence aux réunions, partici-
pation a la gestion, au sein des
comités pour l’expansion et la
continuité de la société. C'est
dans ce domaine que nous
devons concentrer nos efforts
cette année et je suggére-

rais que ce soit la base des.

projections et résolutions pour
les membres de la SHFC en
1984-85.

Nos efforts de l’année écou-
lée et une des responsabi-
lités de mon mandat étaient
de faire connaitre la SHFC.
Ce fut Ia raison de la publi-
cation des divers documents
mentionnés et des représen-

tation répétées aux manifes-
tations ou activités des orga-
nismes francophones et anglo-
phones au niveau provincial.
Les résultats sont des plus

sitifs, mais il ne faut pas
s'arréter 14. La SHFC se doit
d’étre active au sein de la
FFC, en raison de son impor-
tance dans toute la commu-
nauté francophone, indépen-
damment des _ orientations
politiques ou religieuses et des
origines des membres de cette
communauté dans toute la
province. Elle doit aussi assu-
rer sa présence réguliére au
sein des associations histori-
ques et particuliérement BC
Heritage (l’Association du
patrimoine de la Colombie
britannique) , afin qu’elle per-
mette de préserver au Patri-
moine francophone la place
qui lui est due dans-~lhis-
toire de cette province.

... et surtout &
Catou Lévesque

Cette reconnaissance du
travail accompli, je la dois
maintenant aux divers arti-
sans des projets mentionnés
plus haut lesquels ne se
seraient pas réalisés sans eux.

Nous pouvons remercier
tout d’abord des vétérans de la
SHFC pour leur participation
aux réunions et a leur aide
précieuse pour les organiser
(appels aux membres, tenue

de listes ...), _Mesdames
Coulombe, Boisvert et
Bougie. Nous devons un

grand merci a un pilier de la
Société sans lequel il n’y aurait
pas de publications réguliéres
dans Le Soleil de Colombie:
Alexandre Spagnolo toujours
actif malgré Aes ennuis de
santé qui ne lui laissent guére
de répit. Nous nous devons de
remercier les personnes sans
lesquelles la SHFC seraient
plus pauvres d’autant de fonds
d’archives aux documents pré-
cieux : mesdames Marion,
Waddington, de Trémaudan
et Blanche Lambert.

D'autre part, les progrés de
la SHFC ne se réalisent que
grace aux bénévoles impli-
quées dans les activités et qui y
consacrent des heures répé-
tées, telles Louise Gendron

ur l’inventaire analytique
du Soleil, Lise Breault pour la
composition d’articles pour le
bulletin et Le Soleil, ainsi que
pour son aide au projet d’ini-
tiation a la _  généalogie;
Carmelle Daoust pour la mise
a jour des livres de comp-
tabilité. Nous les remercions
tous pour le travail accompli.

Merci enfin a tous les
membres actifs du comité
exécutif que l’on a pu voir
engagés . dans toutes les acti-
vités. Les publications ne se
seraient pas réalisées sans le
travail photographique de
Minouche (Renée Lévesque) ,
qui passe de nombreuses heu-
res 4 la SHFC lorsqu’elle n’est
pas dans le Grand Nord a
cuisiner au milieu des ours
polaires.

Nous devons a Michel Pilon
d’avoir désormais des publi-
cations de classe profession-
nelle grace a sa conception
artistique, 4 sa mise en page et
a sa connaissance du milieu de
limprimerie.

La gestion de toute entre-
prise nécessite la présence
d’un trésorier responsable;
nous l’avons eu en la per-

a la Société
historique franco-colombienne

sonne de Tante Jeanne
(Jeanne Bougie). Mais le
mérite du bon fonctionne-
ment de l'ensemble revient a
notre coordinatrice Catou
Levesque. Nous savons tous
qu'elle est tour a tour
secrétaire, comptable, recher-
chiste, traductrice, chargée de
relations publiques et des con-
tacts avec les membres. Mais
en plus de toutes ces acti-
vités menées de front, au
grand désarroide toute autre
personne qu’elle-méme fait
partie intégrale de l’€quipe de
trois du projet Lempfrit, en
tant qu’assistante de Patricia
Meyer, la troisiéme personne
étant Michel Pilon

pour les illustra-
tions. Le projet Lempfrit (qui
consiste en |’édition pour la
publication, du Journal de

—5

voyage sur la piste de
l’'Orégon, du Pére Timothée
Lempfrit), devrait étre com-
plété d'ici un an environ,
aprés plus de deux ans de
recherche par Mme Meyer
dont le travail académique de
traduction et d’annotation fut
des plus assidus.

C’est donc chacune de ces
personnes qu'il nous faut
remercier individuellement

ur la part active qu’elle a
jouée a faire vivre la SHFC.
C'est grace a tous ces efforts
que la SHFC est bien en vie et
active. Mais il ne faudrait pas
croire que l’on puisse ralen-
tir le pas; on ne peut s’arréter
lal

Je nous souhaite donc a tous
du courage pour l’année a
venir. Merci de votre atten-
tion.

FRANCOPHONIE AND YOU

La Francophonie and you sera diffusée
comme d’habitude le mercredi 30 mai a
20h00 sur cable 10. L’émission sera
diffusée en reprise jeudi 14h00, vendredi
9h00, samedi 15h00 et dimanche midi.

Canada

LA COOPERATIVE |
D'HABITATION DELTA GREEN

Richmond dispose maintenant de
nouveaux logements a prix
abordable, grace a la coopérative
d'habitation “Delta Green!’ Une
cérémonie officielle aura lieu
dimanche, le 10 juin, a 15:00 H, rue
Bath, pour marquer |’inauguration
des 72 logements construits par
cette coopérative. La SCHL est
heureuse d’avoir participé a ce
projet qui permet au gouvernement
du Canada de respecter
‘engagement qu'il a pris d’améliorer
les conditions de logement des

Canadiens.

“SC

l'agence canadienne de Ihabitation

iv

S es fi Canada Mortgage
d'hypothéques et de logement and Housing Corporation
Lhonorable Roméo LeBlanc

Ministre