SEPTEMBRE 1996 be Procrés Nouvelle facon de differer vos Gains de Capital PAR ODETTE MORIN Lorsque vous vendez une action, un bond ou fonds mutuel qui a réalisé un gain de capital, vous devrez payer des impéts sur le gain. Les REERs échappent 4 cette régle puisque les gains sont 4 l’abri de l’impét jusqu’a ce qu’ils soient sor- tis du REER et payés en revenu. Ceci est |’un des plus important avantage des REERs. Cependant, certaines com- pagnies de fonds mutuels nous of- frent maintenant la possibilité de différer les gains de capital, méme a l’extérieurd’un REER. Il s’agit de fonds spéciaux appellés Fonds Thématiques (Sector Funds). Ces fonds ont été regrou- pés par classes ou secteurs sous uneméme corporation. Chaque clas- se offre un type de placement diffé- rent. Techniquement, |’investisseur fait un placement dans la corpora- tion (plutét que dans le fonds lui- méme), mais le dirige dans le ou les fonds thématiques de son choix. L’avantage est que les actifs d’un fonds peuvent étre transférés dans un autre fonds sous la méme corporation sans risquer 1’imposi- tion. Les gains de capital ne seront dis que lorsque les argents seront retirés de la corporation. Ceci repré- sente un avantage important puis- qu’il permet de balancer 4 nouveau votre portfolio non-REER sans de- voir payer des impéts. Plusieurs compagnies de fonds mutuels offrent des fonds Thématiques. Renseignez-vous auprés de votre conseiller financier. Si vous désirez éviter de payer des imp6ts sur vos placements non- REER, les fonds thématiques seront peut-étre la meilleure fagon de vous en sauver. Odette Morin est consultante en finance 4 Vancouver. Vous pouvez la rejoindre au (604) 878-0702.0 Premier forum national des gens d’affaires Le premier forum national La Francophonie: Une force économi- que réunira 4 Saint-Georges de Beauce, du 31 octobre au 3 novem- bre, quelques trois cents gens d’af- faires et élus municipaux francopho- nes de toutes les provinces et des deux territoires du Canada. Ce forum national est une initiative de 1’ Association des muni- cipalités bilingues du Manitoba en collaboration avec 1’Association francaise des municipalités de l’Ontario, 1’ Association des munici- palités du Nouveau-Brunswick et la Municipalité régionale de comté Beauce-Sartigan. Ce projet fait suite ala réunion du ministre du Patrimoi- ne canadien, Madame Sheila Copps, et des ministres provinciaux respon- sables des langues officielles en fé- vrier dernier 4 Winnipeg. Le forum sera précédé de ren- contres préparatoires régionales qui permettront aux gens d’affaires et aux élus municipaux francophones de I’Ouest canadien, de ]’Ontario et des provinces de |’Atlantique d’aborder sur leur territoire respectif le theme du partenariat. La Chambre de commerce franco-colombienne a été mandatée comme organisme officiel pour coor- donner la participation de quatre délégués et représenter la commu- nauté d’affaires francophone de la Colombie-Britannique aux rencon- tres régionales et au forum national. Pour plus d’informations, compo- sez le (604) 730-0790.0 L’entrepreneur Acadien typique: Un solitaire quine _ fait confiance a personne OTTAWA (AFP) - lest habituelle- mentle premier de sa génération 4 se lancer en affaires. I] est souvent fils de pécheur, de mineur ou de biiche- ron et posséde un dipl6me universi- taire. I] est replié sur lui-méme, agit en secret et ne s’associe avec per- sonne, sauf avec des membres de sa famille, de peur de se faire rouler. IIne cherche pas a développer son entre- prise et il a tendance 4 s’asseoir sur ses lauriers aprés cing ou dix ans. II n’a ni conseil d’administration, ni ‘plan d’affaires, ni commercialisation, et il considére que planifier sa reléve “c’est comme préparer son testa- ment”. Qui est-il? Un entrepreneur acadien typique. Ce portrait de 1’entrepreneur acadien, on le retrouve dans une trés intéressante étude publiée récem- ment par le Conseil économique du Nouveau-Brunswick sur l’entrepeneurship. On y apprend beaucoup de choses sur ce qui mo- tive les Acadiens 4 se lancer en affaires, sur leur comportement, leur environnement, et sur leurs besoins. Premiére constatation : lentrepreneurship est un phéno- méne relativement nouveau en Acadie. Plus de 40 % des partici- pants 4 cette enquéte avaient moins de 10 ans d’expérience en affaires. Une forte majorité avaient des pa- rents salariés, ce qui confirme qu’on assiste seulement a la naissance d’une nouvelle classes d’affaires. Depuis prés de dix ans, note d’ailleurs |’ étude, lenombre d’entre- prise a augmenté plus rapidement en Atlantique que dans le reste du Ca- nada, méme en pleine récession. — Les entreprises acadiennes sont encore modestes. Le chiffre d’affaires moyen des 140 entrepri- ses qui ont accepté de participer a 1’étude est de 2 millions de dollars.Le probléme majeur auquel font face les entrepreneurs en est un de financement. En Acadie, c’est la fa- _ mille qui détient le contrdle dans 70 % des cas et on constate un manque important d’investisseurs de 1’exté- rieur. Méme s’ils s’en plaignent, les entrepreneurs font davantage affaires avec les banques qu’avec les caisses, qui viennent au deuxié- me rang. Les avis sont partagés lors- qu’il est question d’apprécier les deux établissements financiers. Les entrepreneurs trouvent que les ban- ques expliquent mieux que les cais- ses les raisons de leurs décisions, mais que les caisses comprennent mieux que les banques les affaires de leurs clients. Les caisses jouent un rdle de plus en plus important dans le financement des petites entreprises locales. Les banques ont plutét ten- dance 4 se retirer du financement des petites entreprises, les TTE (tites, tites entreprises). On déplore aussi leur refus de foumnir le crédit aux jeunes. I] n’existe pas de capital de risque en Acadie, surtout parce que les entrepreneurs ont toujours su compter sur les subventions du gouvernement pour se lancer en affaires,et aussi parce qu’ils ne veu- lent pas partager le contrdle de leur entreprise : “Nos entrepreneurs ont une jalousie avare du contréle de leurs compagnies” selon les auteurs de 1’étude. Le capital de risque est d’ailleurs la derniére source de financement qui est recherchée en Acadie “Les entrepreneurs acadiens connaissent extreémement mal les multiples possibilités de financement”, selon 1’étude. D’ailleurs, les communautés acadiennes n’ont ni la tradition, ni l’expérience d’investir leurs surplus d’argent dans les entreprises loca- les et rien n’est fait pour encourager les investissements locaux. Et elles ont surtout tendance a compter sur les gens de |’extérieur pour régler leurs problémes économiques, tout en sous-estimant “gravement” |’im- portance de /’entrepreneurship. Les entrepreneurs pensent enfin qu’ils ne sont pas appréciés 4 leur juste valeur dans leurs communau- tés, surtout lorsqu’ils connaissent des difficultés. En revanche, les en- trepreneurs qui réussissent sont trai- tés avec beaucoup de chaleur.O Le pétrole et le mazout rapportent des millions! VICTORIA - Le 30 aofit dernier, M. Dan Miller, ministre de l'Emploi et des Investissements, a annoncé que les ventes des droits d’exploitation du pétrole et du mazout ont rapporté, pour le moisd’aodt, un revenu de 16,7 millions dans les caisses dela province. Selon M. Miller, «avec les ventes du mois d’aoit les droits d’exploitation du pétrole et du mazout, totalisent 95 millions, pour l'année. Ces ventes accrues sont le résultat de la confiance qu’ont les entrepreneurs britanno-colombiens en |’économie provinciale. Unetelle propension dans le secteur du pétrole et du mazout signifie qu’ily aura plusieurs emplois et offres d'affaires pour les personnes travaillant dans les régions du Nord-Est de la province. » Lesventes du mois ont permis ’émission de 27 permis de forage ainsi que 79 bauxdeterrains représentant 61 896 hectares. Les offres faites pour 101 des lots, tous situés dans le Nord-Estdela province, ont été acceptées. 26 permis de forage ont été achetés, représentant une superficie de 39 248 hectares. Le prixmaximum pour un hectare élevéa 332$, a été offert par |'entreprise Marcourt Entreprises Corp. quia fait acquisition d’un lot situé 4 100 kilométres au Sud de Dawson Creek, prés de la frontiére albertaine. offre totale pour ce lot de 894 hectares a été évaluée a 296 593$. L’offre la plusimportante, faite par Western Land Services Co. pour un permis de forage sur un lot situé a 130 kilometres alEst de FortNelson, a été de 567 561$ Le prixd’un hectares’élevanta212$ pour un lot représentant 2671 hectares. 75 des baux de terrain ont été achetés, représentant une superficie de 19 905 hectares. Maverick Land Consultants (87) Inc. a été le principal acquéreur des baux, offrant 4113$ par hectare pour deuxlots situésa 50 kilométres au Nord-Ouest de Fort St-John, couvrant 264 hectares chacun. La prime totale payée pour chacun d’euxs’élevait 4 1 085 755$. Une autre vente de droits d’exploitation de pétrole et de mazout se tenait le 25 septembre. Il restait deux permis, neuf permis de forage ainsi que 50 bauxde terrains a vendre, tous situés dansle Nord-Est de la province. Pour plus de renseignements composez le (604) 387-0259.0 Condammnation pour pollution VANCOUVER - Environnement Canada a annoncé, le 16 septembre dernier, que la firme Miller Contracting Ltd. de Delta, avait reconnu sa culpabilité, en Cour criminelle de la Cour provinciale de Delta, pour avoir violé les Réglements de prévention de la pollution par le pétrole de la Loi canadienne des transports. La firme a été condamnée 4 payer une amende de $15,000. Cette violation de la Loi consistait 4 avoir coulé une barge, le King Edward, dans le fleuve Fraser au mois de décembre 1994. Or, cette barge était la propriété de la compagnie Miller Contracting. Ce sabordage avait causé le déversement d’une grande quantité d’essence diesel dans le fleuve. Toute personne ou bateau contrevenant ces réglements est passible d’une amende ne dépassant pas $100,000.0 Rapport « electrisant » Chez BC Hydro, ga coule a flots! Comparativement 4 l’année demié- re, la période de trois mois s’étant terminée le 30 juin a été plus rentable; 26 millions de dollars (soit 19 millions de plus). On attribue cette augmentation a une réduction des coiits d’ utilisation de l’énergie (de 1’ordre de 13 millions) ainsi qu’au nombre accru d’échanges commerciaux de |’électricité (rappor- tant 9 millions). ‘La température ayant été plus froide, la consommation résidentielle a augmenté de 9 millions. De plus, le nombre de nouveaux résidents, s’élevant 4 28 000 pour la derniére année, a généré des revenus de 4 millions. Au niveau des petites et moyennes entreprises, 1’augmentation résultante du nombre plus élevé de clients s’évalue a 4 millions. Chez les plus grosses entreprises cependant, les résultats accusent une baisse de 13 millions. Cette chute de 10% a été causée par la fermeture temporaire d’usines de pate et papier et d’industries miniéres. Un début plutét rapide des activités du “Operations, maintenance and administration” a engen- dré, pour la méme période |’an passé, des dépenses de 6 millions de plus. Vesicules biliaires @ours: $7000 @amende VANCOUVER - la Cour provinciale 4 Vancouver a récemment condamné Cheong Wing Herbal Co. et Yim Chong de Vancouver, a payer une amende de 7000$, aprés qu’ils eurent plaidé coupable a quatre chefs d’accusation pour trafic illicite de vésicules biliaires d’ours, contrevenant ainsi 4 la Loi du Wildlife Act. Le Ministre Paul Ramsey mentionnait que l’argent provenant de ces amendes serait utilisé pour continuer la chasse au braconnage et au trafic illicite de parties d’animaux sauvages. Les accusations qui ont été portées contre Cheong Wing Herbal Co. et Yim Chong sont le résultat d’une série d’enquétes dont le point culminant permettait de faire des fouilles dans six commerces de Vancouver, le 13 juillet 1995. Ces enquétes sont le fruit de l’initiative du ministére de |’Environnement, des Terres et des Parcs, afin de protéger la population des ours de la province. el Une infraction commise sous le Wildlife Act, notamment le trafic illicite de vésicules biliaires ou autres organes d’ours, peut entrainer une amende pouvant aller jusqu’a 5000$ et/ou d’un empri- sonnement de 6 mois.)