~ Voyage en Europe Par Roger Dufrane Lundi 2 septembre Dans l’avion de la Sabe- na qui nous raméne au Ca- nada, je savoure un pinta- deau succulent curieuse- ment-relevé d’une tranche d’ananas. Voila l’exotisme qui recommence! Peu im- porte! Le. menu m’agrée. Régalons-nous, tant qu’il en est temps encore. Par contraste, dans -l’appareil Montréal-Vancouver (mon odorat me jouerait-il des tours parce que je suis rassasié?) les senteurs de ragodt de caserne m’inter- disent de toucher 4 aucun plat. A Vancouver, la femme- chauffeur de notre taxi s’- enquiert de notre periple. Elle connaft Paris, ot el- le n’a jamais mis les pieds mieux que moi qui en re- viens. ‘*They say the traf- fic in Paris is the worst in Europe!’’ Et de la Bel- gique: ‘‘They are the big- gest importers of fish in the world!’? Ou a-t-elle pris ces inepties. Je l’i- gnore, et constate 4 part moi que l’ignorance foi- sonne’ sur les deux con-. tinents. Et dire que les gens passent tant d’heures devant les écrans de télée- vision! Que fait-on pour les éduquer: Il y aurait tant .de bons films a projeter sur les villes du monde. Cela encouragerait le vo- yage et la bonne entente. Mardi 3 septembre Me voici dans mon stu- dio retrouvé. Je me penche + al sur le plan de Paris, lar- ge fleur ovale traversée par la courbe de la Seine. Je trace au crayon les i- Le Soleil de Colombie, 31 janvier 1975, 11 tinéraires parcourus. Quoi! Tant de pas perdus et n’avoir pu tout cueillir! Tant de sites célébres sans m’aviser d’y pousser une pointe! La Tour de Jean sans Peur prés du Boule- vard Sébastopol; le Jardin du Palais-Royal non loin de la Rue de Rivoli; le Ca- nal Saint-Martin 4 deux pas de la porte du méme nom. Ravisons-Nous. Tout compte fait, en. cinq 4 six jours coupes d’un retour 4 Bruxelles, j’ai vu beau- coup: les Boulevards et l’Arc de Triomphe, Notre- Dame et la Cité, les quais, la Sainte-Chapelle, la Pla- ce des Vosges, le Bois de Boulogne, Montmartre et j’en oublie. Le peu de temps m’a o- bligé 4 négliger la rive gau- che. Je me réserve pour un prochain voyage ce Paris plus provincial, celui des études, la vieille Rue Saint- Jacques ché re a Anatole LALO! DES PROPRIETAIRES ET LOGATAIRES ~ LES DEPOTS DE SECURITE Guest-ce qu'un depot de sécurite? Lert net Un dépot de sécurité, c’est argent. pour le paiement du loyer en retard, Le propriétaire ne peut exiger qu’un seul depot de du coft mensuel de location. Il doit recevoir ce dépdt seulem ardé par le propriétair ou pour des' dommages e comme sécurité faits A 1’immeuble résidentiel. sécurité n’excédant pas la moitié ent lorsque le locataire loue Ia résidence pour la premiére fois. Le propriétaire ne peut pas exiger en acompte le coft de location du dernier mois,de loyer, en supplément au dépdt de sécurité. Comment ne peut étre utilisé cet argent Le locataire qui donne un avis de ce le coftt de location du dernier mois. la moitié du coat de location d le dépdt de sécurité de la balance dae sauf si le p mutuellement par écrit. Qwarrive-til audépot lorsque lalocation est termine ssation de location du loyer, doit payer au complet Le locataire ne doit pas s’attendre 4 payer seulement u dernier mois et demander au propriétaire de soustraire ropriétaire et le locataire en conviennent France, le noble Faubourg de Marcel Proust, le Jardin de Luxembourg ot révait Michelet; et peut-@tre, du coté amusement, le Jardin des Plantes, avecsa ména- gerie et sa mosquée- Que conclure de ce mer- veilleux voyage . Comme pour Bruxelles et Paris, il est hasardeux de comparer lVEurope et l’Amérique. Toutefois, par godt du pa- radoxe, nous nous y ris- querons. L’Europe surpas- se l’Amérique pour le bien manger, l’art de jouir des belles choses. L’Amérique l’emporte sur 1|’Europe pour le confort et la faci- lité de mouvement. II fau- drait pouvoir concilier le meilleur des deux conti- nents et se fagonner une sorte de paradis terres- tre, proposition impossi- ble, puisque toute lumit- re porte son ombre et tou- te médaille son revers. A Sasi VRS Quand le locataire laisse l’immeuble sans dommage et dans un état raisonnable de.propreteé, il n’y a pas de probléme. Le propriétaire retourne simplement ‘dans les 15 jours le plein montant du dépdt avec un intérét courant annuel de 8%. Lorsqu’il y a mésentente, toutes tentatives doivent étre faites par les deux parties pour résoudre cette mésentente d’une facon amicale et raisonnable. Lorsqu’un arrangement amical ne peut étre pris dans les 15 jours, le propriétaire doit retourner au Ren- talsman le dépdt de sécurité plus les interéts. Un formulaire concernant la réclamation du proprietai- Si vous avez des questions concernant laloi des pro Sivous avez un probleme urgent — | Téléphonez ! re peut é6tre obtenu au bureau du Rentalsman et doit étre ddment rédigé dans tous les cas. Sila réclamation -du propriétaire est inférieure ou egale au dépdt de sécurité, le Rentalsman décidera de la disposition de l’argent gardé par lui en fiducie. z Si la réclamation du propriétaire dépasse la somme gardée par le Rentalsman, le propriétaire peut choisir d’intenter une poursuite judiciaire, mais il doit le faire avant une période de 2 semaines fixée par le Rentalsman. $’il n’intente pas de poursuite judiciaire avant ce délai, le Rentalsman remettra l’argent au locataire sur demande. Office of the Rentalsman, 525 Seymour Street, Vancouver, B.C. V6B 3H7 689-0811 Frais virés acceptés. priétaires et des locataires SVP écrivez-nous may Te “4 a