OPT reiiwdt OS theviaoy .cidaneiod ob fislee of on2..,.,.. Le Soleil de Colombie, vendredi 29 février 1980 DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Composition: Jean-Claude Porchet Compagnie des Jeunes Travailleurs: Thomas Brian King _Héléne Desbiens ~ Journaliste coopérant: Claude Tronel PUBLIE PAR LE SOLEIL DE,COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 iF "Association de la Presse ae Francophone Hors-Québec a Cing associations nationales au service des Francophones Les hekdos francophones hors Québec se sont regroupés en association nationale en novembre 1975. Durant les premiéres années, ils ont voulu bien asseoir leur organisme: une charte d’incorporation 4 but non-lucratif est obtenue du gouvernement fédéral; un conseil de cing directeurs est élu chaque année; finale- ment, en aoit 1979, un bureau permanent est établi. Toutes ces réalisations, et bien d’autres, sont dies en bonne partie a l’appui constant ac- cordé par le gouvernement fédéral dans le cadre de la Loi sur les langues officielles: plus par- ticuligrement, des Secrétaires d’Etat, de M. Gérard Pelletier 4 M. David MacDonald; des Commissaires aux langues officielles, MM. Keith Spicer et Maxwell Yalden; et de plusieurs hauts fonctionnaires de la Fonction publique du Canada, tant du Secrétariat du Conseil du Trésor que de directions d’information de nom- breux ministéres et organismes fédéraux. Pour |’Association de la presse francophone hors Québec, c’est une vérité fondamentale que chaque journal membre, pour étre un atout a sa communauté, doit non seulement s’acquitter des lourdes et délicates responsabilités que lui im- pose la ‘liberté de presse’, mais pouvoir aussi se faire valoir continuellement auprés de l’ensem- ble de ses lecteurs: les seuls patrons de la presse écrite.” L’Association a déja a son actif des réalisa- tions qui augurent bien pour l’atteinte des objec- tifs qu’elle se donne dans ses principaux axes d’action: offrir des services professionnels et techniques a ses membres; assurer ainsi une presse de qualité a leurs lecteurs; et répondre auxaspirationsfondamentales des communautés son poste. transport. — EDITORIAL Une rengaine nécessaire Mardi soir, nous terminons le journal; tout marche bien... trop bien, La mise en page est presque finie et il ne reste plus que 1'éditorial a taper, lorsque soudain, l'ordinateur a 1'idée géniale de se mettre en "gréve sauvage". Dans ce naufrage, nous avons décroché la bouée de sauve~« tage, c'est-a-dire une machine a écrire qui était demeurée fidélement a Aujourd'hui, nous devons vous reparler pour la ...? fois du programme- cadre de francais. Ah! Non, pas encore, cela devient une véritable ren- gaine; allez-vous certainement répliquer. Une rengaine, en effet, vous avez parfaitement raison, mais une rengaine nécessaire, car si vous, vous @tes convaincu de l'importance de l'enseignement en francais dans un milieu 4 majorité anglophone, d'autres malheureusement ne le sont pas. La Fédération des Franco-Colombiens, d'une part, les Services francais du ministére provincial de 1'éducation, d'‘autre part, vont effectuer en mars une campagne d'information a 1'échelle provinciale. Car le moment approche ot les parents devront se décider, si oui ou non leurs enfants bénéficieront a la rentrée scolaire de septembre 1980 d'un enseignement dans leur langue maternelle, ou paternelle,. Tout a déja été dit, les arguments ont été répétés maintes fois: non, le fait d'étudier en francais ne nuira pas a vos enfants; l'anglais est partout autour d'eux et ils n'auront ‘aucune difficulté a l'apprendre. Non, le programme-cadre de frangais n'est pas expérimental, il a été institué comme un programme permanent, calqué sur le programme anglais, - Oui, les professeurs sont compétents et qualifiés et les livres de classe ont é6té préparés minutieusement. Riches de l'expérience de l'année derniére, les responsables du pro- kramme pourront plus facilement surmonter les difficultés que créeront, éventuellement - espérons que non - certaines commissions scolaires et certains fonctionnaires. Un seul probléme demeure entier: celui du Jean-Claude ARLUISON a ie sade ng Weel CRS. SO ean NTE ak Courrier des lecteurs tO RE tele qui sont la raison d’étre de cette presse heb- domadaire francophone hors Québec. Cette semaine marque le début d’un projet visant a faire mieux connaitre cing des associa- tions nationales francophones hors Québec. Grace a la collaboration de la Direction des groupes minoritaires de langue officielle, du Secrétariat d’Etat du Canada, les dix-neuf heb- domadaires membres de ]’APFHQ publieront des articles préparés par chacune des associa- tions suivantes: La Fédération des femmes ca- nadiennes-frangaises: la semaine du 2 mars ; La Fédération culturelle des Canadiens francais: la semaine du 9 mars; La Fédération des Jeunes canadiens-frangais: la semaine du 16 mars; L’Association de la presse francophone hors Québec: la semaine du 23 mars; Le Conseil ‘canadien de la coopération: la semaine du 30 mars. Vie communautaire, ov ? Monsieur, Bravo. L’on désire des let- tres, la participation du pu- blic, une communication, quoi. Cela fait plusieurs semai- nes que je réside au centre de Vancouver. J’y rencontre toutes sortes de types, dont la majorité coexistent avec le bien-€tre social. Cela fait gai pour un chémeur. Mais en tant qu’amateur de rencontres de spécimens humains, j’en tire plusieurs réflexions dont certaines susciteraient l’intérét. Les gens qui fréquentent ou résident dans le quartier Gastown sont pour la plu- part néo-Vancouverois, sans emploi, ou dégustateurs de vin assortis; de race chinoise ou japonaise (vu la proximité de Chinatown); ou clients. Mais les remarques a poin- dre sont celles-ci: est-ce ca, Vancouver? Est-ce ¢a le sort La Francophonie & You présente une émission spéciale en direct “programme-cadre de francais” . le mardi 4 mars, a 20h00 au Canal 10 — Vancouver Des invités en studio et une ligne ouverte pour le grand public. Joignez-vous a nous pour ce débat qui nous concerne tous. que ceux sans emploi ni rési- dence fixe doivent connai- tre? Le “Welfare”, le ché- mage, abrutissent nombreux cas de ressources humaines par un mode de vie oisif. Le temps confine les dé- sirs de productivité et l’on assiste 4 la création d’un légume 4 frais d’Etat... Si vous étes employeur, personne-ressource dans le secteur communautaire, ou avez besoin de participants a l’élaboration de projets, exi- gez des bénévoles ou des apprentis dans vos groupes. C’est peut-€tre ¢a, la vie communautaire. Et le public que je fré- ‘ quente saurait participer, s‘il y avait publicité ou information. L’on est chez soi ot I’on se sent chez soi. J.-C. Lemieux Vancouver Lecteurs, ecrivez-nous |! Pour une meilleure communication entre les lecteurs et “Le Soleil de Colombie”, nous vous demandons de nous faire parvenir vos réflexions ou vos commentaires que peuvent provoquer nos articles. Nous publierons toutes ces lettres adressées au “Soleil”. Toutefois, ces lettres doivent étre signées par leur[s] auteur[s]. La rédaction se réserve le droit de corriger les fautes d’orthographe et de syntaxe. Veuillez a dpeader au: Courrier des lecteurs, “Soleil de Colombie”, 3213 Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 a "