Les animaux de chez nous Description Mammifére vivant dans un terrier; étroitement apparen- té ala marmotte des Rocheu- ses, il ressemble 4 la marmotte comme, espéce plus répan- due. Les adultes possédent une fourrure noire ou brun foncé, tachetée de blanc sur le museau, le front et la_ poi- trine. Cette fourrure palit graduellement jusqu’au mo- ment de la mue. Les adultes pésent généralement entre 3 et 6 kilogrammes. Aire de r€partition La marmotte de _ Tile Vancouver ne se rencontre que dans Jlile Vancouver, mais en moins grand nombre qu’autrefois, a l’heure actu- elle, on en trouve des colonies dans quatre endroits princi- paux seulement. Population et tendances Au total, on compte entre 50 et 100 animaux de cette espéce. Il y a eu manifeste- ment un déclin et on ignore si la population actuelle est stable. En 1984 on estime a 500 et 1000 marmottes, mais 300 a 500 de ces mammifére ont pu étre observés sur le terrain. __ Habitat Les marmottes vivent dans les zones alpines et sub-alpines ot l’on trouve des escarpe- ments, des talus rocheux et des clairiéres. Elles préférent les pentes abruptes que les avalanches débarrassent de la neige au printemps, déga- geant ainsi les plantes dont elles se nourrissent. Les plantes préférées des marmottes peu- vent pousser du fait que les avalanches empéchent aussi la croissance des arbres. On ne sait pas dans quelle mesure Vhabitat d'origine a été modi- fié, mais les stations de ski ont éliminé certaines régions favo- rables et les projets de futures stations en élimineront sire- iv Conseil de la radiodiffusion et des Canadian Radio-television and De = ; DECISION Shaw Cablesystems [B.C.] Limited. Décision CRTC 84-675. North et West Vancouver, Nelson, Nanaimo, Castlegar et Trail (C.-B.). Suite a l’avis public CRTC 1984-141 du 11 juin 1984, le Conseil approuve les demandes de modification des licences des entreprises de récep- tion de radiodiffusion qui desservent les collectivités susmentionnées, visant a faire passer les tarifs d’a- bonnement mensuels maxi- maux de 8,07$ a 8,39$ et les tarifs d'installation maxi- maux de 27,83$ a 28,94$. Le Conseil estime que les majorations sont justifiées en fonction des critéres actuels établis par le Con- seil aux fins de la régle- mentation des tarifs (avis ublic du 18 septembre 1974), Canada La marmotte de l’tle Vancouver (Marmotta vancouverensis) ment d’autres. L’exploitation forestiére a également pu avoir des conséquences néfas- tes sur l’habitat. Etant donné - que l’habitat de cette espéce est restreint, toute autre ré- duction doit étre envisagée comme une menace grave. Caractéristiques biologiques Il semble que les marmottes de l’ile Vancouver ne se repro- duisent pas avant l’age de trois ans et tous les deux ans par la suite. Elles s’accouplent en avril ou en mai et les petits naissent environ un mois plus tard a l’intérieur du terrier. les portées comptent en mo- yemne trois petits. On a dénombré dans une colonie deux femelles adultes, deux males adultes, un sujet de sexe inconnu, deux petits de deux ans et trois d’un an. Les colonies comptent en moyenne huit animaux sans compter les jeunes de l'année. Il semble que, vers l’age de deux ans, les marmottes quit- tent leur colonie pour en rejoindre d’autres et en créer de nouvelles dans les monta- gnes voisines. La marmotte de _ T'ile Vancouver fait ses délices des feuilles et des fleurs de la berce laineuse, des fruits du cornouiller et de la gueule | noire, ainsi que des fleurs du Phlox diffusa, du castillége et du lis tigré. Cause des dangers pour l’espéce Le principal facteur de dan- ger pour la marmotte est son habitat restreint et spécialisé. De ce: fait, les marmottes de Vile Vancouver ont probable- ment toujours été une espéce rare. Leur nombre semble toutefois diminuer, car des zones autrefois fréquentées par ces animaux sont mainte- nant désertes. Cette dispari- tion peut avoir été causée par linvasion des arbres, mais plus vraisemblablement par une chasse excessive ou par l’exploitation forestiére et d’autres aménagements. La prédation peut expliquer la diminution de certaines colo- nies. L’exploitation forestiére de zones situées entre les habitats propices peut entra- ver l’expansion de la popula- tion en empéchant les dépla- cements des animaux entre leurs colonies et les lieux vacants. Protection La marmotte de I'ile Vancouver est protégée en vertu de la Loi sur la faune de la Colombie britannique et de ses réglements d’application. L’habitat des colonies con- nues devrait étre totalement protégé et les animaux de- vraient étre débarrassés de que. Pour o 734-4146. (EUGEOCHOROCEOCEGLOUHUGHUCHOGUOROOOUEROROROOOCROQRGRCROORORDOEEE Immigration La météo en francais Télé-météo-Canada diffuse maintenant les prévisions mS recovEiies en francais sur wena téléphoni- tenir les prévisions destinées au grand public dans la région de Vancouver, composez le Revisées quatre fois par jour entre 5h00 et 19h00, les oe sont pour le jour méme et le lendemain. élé-météo-Canada offre aussi un apercu des deux jours suivants. Les prévisions sont fournies par le Centre météorologique du Pacifique 4 Vancouver. lintrusion de l'homme. Il faudra effectuer des études plus poussées afin de détermi- ner s'il est possible de créer de nouvelles colonies en dépla- cant certaines marmottes vers les habitats vacants. Conclusions Pour que la survie de l’es- péce soit assurée, il faudrait quiil y ait au moins deux colonies viables sur au moins six montagnes différentes. L’avenir de la marmotte de Vile Vancouver serait beau- coup plus certain si son habi- tat pouvait étre protégé et si les transplantations pouvaient étre réussies. Réunion des familles au Canada La politique d’immigration du Canada vient d’étre modi- fiée de facon a faciliter encore | davantage la réunion des familles. Ces modifications, annoncées le 13 aoat par le ministre John Roberts, font suite 4 un examen par la Commission du programme spécial concernant les derniers membres de la famille se trouvant toujours a l’étranger. Dorénavant, seront pris en considération pour des raisons d’ordre humanitaire et des motifs de commisération tous NOTES SUR LE PATRIMOINE a pointe Pelée (NC) — La maison et la grange batis par la famille DeLaurier sont ouverts au public au parc national de la pointe Pelée. Les DeLaurier se sont établis la dans les années 1830, mais les autochtones occupaient déja la pointe douze siécles plus tét, durant leurs campagnesde ASS =) | ee Za Le parc national d SS | —= beer ta chasse et de péche. La ferme DeLaurier illustre a merveille le mode de vie de plusieurs générations successives de Canadiens. Pour plus d'information écrivez: Parcs Canada, Région de |’Ontario, . 111, rue Water est, Cornwall, (Ontario) K6H 6S3 de visa d’immigrant les cas de fils ou de fille non mariés qui ne peuvent étre paraines mais qui, par ail- eurs, répondent aux exigen- ces statuaires au sujet de l'état de santé et de l’absence de casier judiciaire. I] suffit que ces personnes convainquent un agent des visas qu’elles sont seules a l’étranger et qu’elles ont des parents demeurant au Canada ou dont la demande de visa d’immigrant est a étude. “Ces modifications de la politique du Canada concer- nant |’admission atténueront la privation qu’éprouvaient les parents se trouvant dans cette situation ainsi que l’isolement ressenti par les enfants laissés seuls dans leur pays d’origine” a dit M. Roberts. Auparavant, les enfants 4gés de plus de 21 ans n’obtenaient ue s'ils n’avaient pas de frére, de soeur ni d’autres parents tels que des oncles, des tantes ou des grands-parents dans leur pays d'origine et s'ils pouvaient bien prouver qu’ils continue- raient de dépendre financiére- ment ou effectivement de leurs parents au Canada. Dans le cadre de la nouvelle politique, on a également supprimé l’exigence selon la- quelle les enfants concernés ne devaient pas avoir de frére, de soeur ou d'autres proches parents demeurant en perma- nence dans un autre pays. Le cas des autres derniers membres célibataires de la famille se trouvant toujours a l’étranger, tels que les oncles et tantes agés, pourra encore étre pris en considération, mais ces personnes seront tenues, comme par le passé, de prouver qu’elles ont des liens permanents de dépen- dance financiére et affective vis-a-vis de leur parents au Canada. Le Soleil de Colombie, vendredi 7 septembre 1984 —5 Savez-vous que ? Le corps humain contient 72 L’hippopotame court plus km de nerfs. Z vite que l’homme. \ cee A | of Une.salle de jeux? Non, une _garderie quelques employées. A ce stade du projet, il était devenu évident pour tous que le “han- gar ou on joue avec les enfants” était devenu en fait une véritable garderie. L’idée initiale qui faisait si peur s’était maintenant installée sans dis- cours, sans argumentation dans le vécu des femmes et des enfants, répondant vrai- ment aux besoins de chacun. C’est aussi le moment ou les maris acceptérent de travailler a la “salle de jeu des enfants” si on faisait appel a leur com- pétence (et aussi a leur fierté). lls construisirent des meubles et une chambre de bain. Cer- tains se sont méme engagés pour faire du ménage. Et a « ll y.a deux Brésils : celui qui, pour tout exporter ce que le Pays produit, a mis sur pied une infrastructure des plus modernes qui nous saute aux yeux dés la descente de l’avion : immenses gratte-ciel, autoroutes spacieuses, ordina- teurs sophistiqués... rien n’a été négligé. Le coat, 100 milliards de dollars de dette, la plus immense de tout le tiers monde. La note, elle, a été payée par l'autre Brésil, celui du Nord-Est du pays, celui de la misére la plus criante avec ses 3 millions de morts de faim depuis les six derniéres années de sécheresse. » C’est Iza Guerra qui parle. Elle travaille particuliérement , si : avec un groupe de femmes qui ape tr ee “aca s'est organisé en petite coopé- des villageois pour accueillir les bébés, avec les berceaux et jeux nécessaires. » Les enfants a la garderie, les femmes ont pu suivre des cours d’alphabétisation, puis participer aux programmes des soins de santé ou d’alimenta- tion améliorée. Progressive- ment, elles se sont initiées a des nouvelles techniques de travail, ont appris le secrétariat ou la comptabilité et méme la conduite automobile ! Quant aux enfants, malgré la pauvreté des moyens mis en place; ils ont découvert ensem- ble, a l’exemple de leurs parents, l’avantage de mettre en commun leurs maigres res- sources pour pouvoir vivre en commun une expérience nou- velle et enrichissante. C’est en effet, a la garderie qu’ils ont appris a compter, qu’ils ont développé leur créativité et qu’ils ont identifié leur potentiel dans plusieurs domaines. Face aux problémes immenses qu’ils auront bientdt a affronter, C'est peut-étre I’héritage le plus rative pour mettre sur pied une manufacture de textile. « Alors que les hommes sont, ou en chémage, ou partis travailler pour les grandes compagnies, les femmes, elles, n’ont pas le choix. Elles gardent encore seules les responsabilités des enfants et doivent donc se débrouiller pour assurer leur survie. Mais aussit6t un probléme réglé, un autre survient auquel on n’avait pas pensé. Ainsi, auparavant, on travaillait a la maison. Si les enfants se pro- menaient entre la machine a coudre, le réfrigérateur ou le poéle, cela ne posaient pas de difficultés. Mais maintenant dans cette manufacture, au milieu de toute cette machine- rie, ce n’était vraiment plus pos- sible! C’était trop dangereux ! ll fallait faire quelque chose! « Bien qu’on y pensait, on n’a pas parlé tout de suite de gar- derie, nous dit Iza. C’est que les femmes étaient réticentes a laisser a d’autres la garde de leurs enfants. C ‘est mal vu “d’abandonner” ses enfants tile qu’ont pu leur laisser leurs . Elles se considérent, sur Parents! — Daniel Legault tous les plans, comme seules en collaboration responsables de leurs enfants. avec: Jean-Paul Faniel Ce n'est donc pas a d’autres de les éduquer. Aussi, subtilement on a commencé par leur pro- poser d’aménager un local, en occurence un hangar, et d’y déléguer une personne pour “jouer avec les enfants”. Mais, on s'est vite apergu qu’une per- sonne sans formation ne pou- vait s’occuper seul de 15 enfants. Elle était rapidement débordée. On engagea donc des éducatrices spécialisées et Un monde a se raconter est un service d'information offert aux hebdomadaires franco- de coopé- ‘est cetté présence réalités vécues par les peu- qui p igner dans ces ples qu'il soutient. Si vous voulez collaborer a notte travail de solidarité, apporter des commentaires a cette chronique ou tout simplement avoir plus d'informations, écrire a : Un monde a se raconter 4651, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2J 2L5 ou télépho- ner & (514) 284-3501. WUSU ORGANISATION CANADIENNE pour la SOLIDARITE et le DEVELOPPEMENT