a a ey eee eT en ee Remboursé en...1,128 heures Suite de la page 7 : ler mat: A1’AE, j’ose deman- der un remboursement partiel de 500$ qui me permettrait de continuer 4 voyager pendant ce délai de 8 semaines. On me donne, l’impression que je veux faire décrocher la lune. Une employée s’étonne que je n’aie Pas encore pensé a emprunter a - un ami. Puis elle ajoute: “Au fait, pourquoi venez-vous ici tous les jours?” Je ne lui arrache pas les yeux. Elle camoufle son embarras en s’adressant brus- quement a un autre client. Je lui demande enfin un docu- ment sur lequel serait écrit, noir sur blanc: “AE a SLC ne nous autorise 4 aucun remboursement partiel avant 3 semaines”. Ré- ponse cavaliére: “Je ne veux plus vous parler”. Et elle sort du bureau. “Le directeur va venir vous parler”, dit-elle en revenant. Je résume la situation au direc- teur. J’insiste sur le fait que du 19 avril au 21 mai je n’aurai recu que 100$ de remboursement, et je réclame mon document que jobtiens aprés maintes objections futiles. Le directeur me conseille ensuite fortement de rester en Inde jusqu’a ce qu’AE m’ait tout remboursé... Je deviens vert. Au HCC je téléphone a un de mes fréres (au Nord de Montréal) pour quil me “télexe” une somme de secours. Je la recevrai en moins de 36 heures, a l’agence Cook. Difficulté er mai: A VAE. Que dire de la _ difficulté a obtenir certification écrite du transfert de mon dossier a Singapour? Un détail: on me “demande d’aller attendre a l’ex-: _ térieur, ov il fait environ 38 - 40. celsius, et de revenir dans une heure.“Sans mot dire”, une fois de plus, je reste a l’air climatisé, sur un des siéges libres; de toute facon, je n’ai méme plus assez d'argent pour attendre dans un restaurant climatisé. Je recois la | dite certification et m’empresse d’aller “quéter” encore 100 rou- pies au HCC. 3 mat: Télex de mon frére du Québec; remise au HCC des petits montants empruntés et récupération du passeport. Aucun billet d’avion disponible — pour retourner a Varanasi (16 heures de train) . Cependant, j’en obtiens un, Varanasi-Calcutta, pour le 7 mai. Billet de train? Me rendre a telle adresse demain. Exorbitant 4 mat: Gréve des conducteurs de “rickshaw”, coat exorbitant des taxis réguliers. Aprés quel- ques heures d’“indienneries” (“tous les billets sont vendus”, moyen classique de soutirer un bakchich), je monte dans le paradis bleu d’un wagon de lére classe. Ainsi du 18 avril au 4 mai, j'ai été pratiquement réduit a la mendicité, incapable de quitter Delhi, déja visité. J’en ai lu des Devotr, des Presse, des Sun et des Star au HCC! Par ailleurs, qui n'a jamais vécu dans une grande ville indienne en ce temps de l’année peut difficilement comprendre a quel point cela est “vidant”. Surtout lorsqu’il faut se serrer la ceinture pendant 2 semaines et espérer en vain qu’AE tienne ses promesses tapageuses, pour fina- lement se faire dire de revenir dans 3 semaines. Sans parler des innombrables_ trajets en bus ‘débordants et de l’attitude peu professionnelle du personnel d’AE.) : Dacca (Bangladesh), 23 mat: Les “bangladeshries” que je vis ici mériteraient un article a elles seules. AE poursuit toujours son enquéte pour... déterminer si je suis un fraudeur. Je ne retiens qu'un détail: une employée me trouve bien naif de croire a la publicité, “comme si, par exem- ple, une créme de jouvence annoncée a la télévision pouvait vraiment rajeunir”, me dit-ellel Népalaiseries Katmandu (Népal) , 27 maz: Je subis, a ]’AE, quelques inévita- bles “népalaiseries”. L’investiga- tion continue. Dacca, 3 juin: Avant de reprendre l’avion pour quitter a nouveau la Bangladesh, je re- tourne a l’AE: pas de réponse. Bangkok (Thailande), 5 juin: Je recois mes 2,120$ am. en chéques de voyage, moyennant l'achat, imposé par la loi thailan- daise, d'un certain nombre de timbres. Je traverse ensuite la rue et pénétre dans le seul cinéma (climatisé) ot l’on présente un film en anglais, histoire - de célébrer la courtoisie et la dili- gence d’American Express, et de fuir l’intense chaleur dela ville. A l’affiche, City Heat! Dés mon retour a Vancouver, le 4 septembre, j’entreprends des démarches auprés d’AE pour obtenir 2,000$ am. de compensa- tion. Jusqu’A maintenant, la multinationale m’en offre 742$. La Faculté de Droit de UBC accepte d’appuyer ma reven- dication... L’échange de lettres “polies” se poursuivra. Le soleil brille pour tout le monde, n’est-ce pas? * A suivre Louis Riel, héros ou criminel? Suite de la page 14 On sait que Riel au moment de ses surexcitations aimait la ha- rangue. Pourquoi suis-je fou? déclarait-il. Par ce que je désire mettre de cété Rome qui est la cause de la division entre Catho- liques et Protestants. Je suis convaincu qu’avant deux cents ans, cet état de choses cessera: mes enfants, aprés ma mort, serreront les mains des protestants du Nouveau-Monde, d’une maniére fraternelle. Que _ fait-on actuellement au sein du mouvement. oecuménique? Ce que Riel prévoyait... Encore, suis-je fou, parce j'ai voulu mettre a mes pieds Sir John A. Macdonald? le Chef de Vopposition au parlement, M. Black a essayé de le faire, était-il fou pour cela? Ai-je désiré, pour ma satisfac- tion personnelle, d’étre appelé “Prophéte’”’? Non. Ai-je essayé de me faire élire Pape? Non, encore. Pourtant, j’ai pensé que notre évéque Mgr. Ignace Bourget pourrait le succéder (Pie IX, a l’époque) par l’esprit et la vérité. Rome n’a porté aucune attention 4 notre lutte, notre évéque l’a fait. Répercussion Sa mort eut une trés profonde ‘percussion sur l'histoire du Canada. A l'Ouest, un impact dépressif sur les Métis. Au Canada central, le nationalisme franco-canadien se manifesta dans toute se vigueur, lorsque Henri Mercier, devint Premier ministre du Canada, de 1887 a. 1891. RRR NN EY EP OT OO ET A eR, Politiquement, les Québécois fidéles au Parti Conservateur passérent d’emblée au _ Parti Libéral, sous Wilfrid Laurier. Un siécle plus tard, on parla de pardon a titre rétroactif, non, dirent les Métis, la réhabilitation de Louis Riel. Compensation Brian Mulroney, alors chef du Parti Conservateur, au cours d’une réunion en octobre 1988, se déclara en faveur de la proposi- tion du Manitoba d’inclure dans la Constitution, les droits des Canadiens-Frangais A leur langue et culture, comme devant étre une compensation de la dette pour avoir pendu Riel, par délibération du Parti Conserva- teur de l’époque. Célébration séculaire. Suivant le Globe and Mail, de Toronto, du 16 mai 1984, qui cite: Depuis un siécle, les officiers du 10e Régiment du Canada, connus comme les Royaux, célébrent par un somptueux diner, ]’anni- versaire de la Bataille de Ba- toche, au York Club de!l’Ontario, la triomphale victoire. Le Prince de Galles est toujours le Colonel- en-Chef de ce régiment. La commémoration de cette victoire, datant de 99 ans, est due au fait qu'elle fut décisive, elle a évité a la région impliquée entre le Manitoba et les Montagnes Rocheuses_ l’anarchie:et de fu- tures luttes sanglantes. Pas avant 2083 Pour la premiére fois, en un siécle, on invita des femmes. On demanda_ si dorénavant les fem- mes seraient admises a ce diner de Batoche? La réponse fut: non, jamais. Du moins, pas avant I’an 2083. Pourquoi? De E.B. Osler, dans son ouvra- ge “The man who had to hang Louis Riel” jugé comme étant la premiére franche et sympathique biographie de Louis Riel, par un écrivain canadien-anglais, né a Winnipeg, ot il y demeure avec sa famille: un ancien pilote de l’Aviation Royale Canadienne, de 1940-1945. Il expose sa conception sur Vhistoire du Manitoba, qui le porte a croire que celle-ci est une _ capsule de celle du Canada, qui, a son avis, n’est pas un “melting Pot”, mais une Nation plura- listique, et, l'histoire de Louis Riel en est un parfait exemple des problémes incompris, tels que notre société actuelle doit pren- dre en considération et les surmonter. Sans équivoque E.B. Osler prend sans équi- voque le cété de Riel, comme chaque Canadien, clair d’esprit, devrait le prendre. E.B. Osler ajoute, qu'il ait été un martyr au cours de la croissance de son pays ou un traiftre, comme il a été accusé, pourquoi la recomman- dation pour la clémence ait été ignorée, ces questions malheu- reuses resteront sur la conscience du Canada, depuis ce matin de novembre 1885, quand Riel s’'avanca vers l’échafaud avec la dignité d'un roi. A suivre a a eee nn en ee en _—— Le Soleil de Colombie, vendredi 14 février 1986 —17 CAPSULE UN LITRE DE VIN AVANT DE CONDUIRE (SHS) Des chercheurs soviétiques viennent de fai- re un grand pas pour contrer le fléau de l’alcoolis- me dans leur pays : ils ont mis au point un procé- dé de fabrication d’un vin sans alcool. Appelé « Gvinissa» (ce qui veut dire : dérivé du vin), ce produit aurait le goiit et toutes les qualités du bon vin, avec un taux d’alcool infime, moins de 0,5%. Ce vin a méme des qualités thérapeutiques : il est en effet utilisé dans un institut de psychiatrie pour traiter les alcooliques... avec beaucoup de succés semble-t-il, les malades pouvant satisfaire leurs besoins psychiques sans nuire a leur santé. Ne reste donc plus qu’a créer une vodka non-al- coolisée! Le pavillon® delaC.B. communique g 1986 - UNE ANNEE POUR APPRENDRE SUR NOUS-MEMES.: Depuis 135 ans, les expositions mondiales ont fait partager la connaissance, l'innovation technologique et le succés a toutes les nations. Comme Province H6te d’Expo, la Colombie- se rend compte que 1986 sera une année remarquable dans notre histoire - et propose une rare occasion d’apprendre a nos citoyens de tous Ages et a nos visiteurs internationaux. DES COURS SPECIAUX POUR LES ECOLES. Pour étendre cette opportunité aux Colombiens-Britanniques dans leurs communautés et leurs écoles, le Pavillon de la C.-B. et le ministére de l"Education ont créé un programme de cours pour compléter les programmes de sciences sociales existant. Cela s’appelle le “Discovering B.C. Learning Program” et met ]’accent sur nos communautés, I’héritage de nos ressources, nos industries 4 ee ee haute-technologie naissantes, nos réussites et nos relations avec les autres pays. Le matériel qui accompagne le programme est étonnant. I] comprend quatre livres illustrés du célébre auteur Daniel Wood, ‘un guide d’étude détaillé pour les professeurs et huit vidéos stimulantes. Avec des titres comme “The Yellow Bus”, Bene for it”, “Port of Vancouver” et “Making waves”, le matériel de soliton objectifs en apprenant d'une facon imaginative et .colorée. UN HERITAGE DURABLE POUR UNE PERIODE SPECIALE. C’est une période spéciale pour un Colombien-Britannique. Et ce programme pour les écoles i] étendra cette occasion unique d'apprendre a nos citoyens plus jeunes, aujourd’hui et dans les années a venir. ' LEMOBILEDELAC.-B.. SUR LA ROUTE. Surveillezle : Pavillon Mobile de la C.-B. dans votre région. Gr&ce aux _conducteurs et aux tracteurs fournis par Freightways Ltd. et la ‘B.C. Motor Transport Association, notre Mobile a promené son .“spectacle sur roues” A travers la province. Allez le voir dans les centres commerciaux du Bas Vancouver et del’llede Vancouver . cet hiver. | Riecteaie = Attention sar erate prance risa ees Alone, Lee cals ee ete ea ckacniStined saatinnimaciiecmpeadeak Sega: Commandite par: ~ Le Soleil de Colombie Lic a,