Tey a a an ee A a a een Pen a ey ee eT ee Intégration de la TV OTTAWA — Le Conseil de la radio- télévision canadienne ne veut ni la disparition de la télévision tradition- nelle, ni le freinage du développement de la télédiffusion par cable, c’est pourquoi il recommande fermement Vintégration de ces deux modes de communications audio-visuels. Pour Tinstant, le CRTC ne va pas plus loin. Dans un document, qui a le style d’un Livre blanc, il fait état tou- tefois de toute une variété de possibi- lités sur la maniére de procéder pour permettre cette intégration. M. Pierre Juneau, le président du CRTC, .a invité ie SR ei les intéressés & faire connaitre leurs opi- nions lors des audiences publiques, qui commenceront a Montréal, le 26) avril. Aprés ces consultations, le CRTC doit émettre une directive. Au cours d’une conférence de presse, M. Juneau a soutenu qu’il faut préserver, d’une part, le systéme ac- tuel de radiodiffusion au Canada, qui produit la presque totalité des émis- sions canadiennes. Seulement, il se produit un pro- bléme trés- grave. Les entreprises de télédiffusion par cable, qui retrans- mettent plusieurs émissions non loca- les et étrangéres, surtout américaines, font une trés forte concurrence aux Stations locales de télévision, qui ont Vobligation de présenter un contenu canadien. Les stations locales assurent un ser- vice essentiel, selon M. Juneau, parti- culiérement dans les régions éloi- gnées. Par ailleurs, le systeme de télé-ca- ble présente aussi des avantages fort interessants, estime le | eee Ce donne une image plus stable, en couleur; 2) Il offre un éventail plus vaste d’émissions; 3) Les Cana- diens, dans une assez grande propor- tion, se sont nettement prononcés en sa faveur; 4) Il peut dans certaines circonstances particuliéres assurer un service qui ne le serait pas autre- ment. 2 L’intégration Par conséquent, puisque les deux systemes doivent étre maintenus, le CRTC ne voit d’autre solution que dessayer d’élaborer une _ politique d'intégration de la -télédiffusion par cable dans le systeme canadien de ra- iodiffusion, éviter la dislocation et mettre en valeur les possibilités du systéme de télé-cable et réaliser des émissions afin de permettre, en défini- tive, une forte extension de la télédif- fusion par cable et du systéme cana dien de radiodiffusion dans son en- semble. Il parle dela retransmission autori- sée en priorité en faveur des stations locales. Il fait état d’une proposition pour la prolifération des émetteurs, pour per- mettre aux radiodiffuseurs de trans- mettre les émissions de tous les ré- seaux américains. On rappelle aussi cette notion de la “nation cablée”, c’est-a-dire utiliser uniquement la télédiffusion par cable pour la transmission de toutes les émissions a tout le monde. Mais, com- hien cela cofiterait-il? se demande le CRTC. : Plusieurs diffuseurs ont déja recom- mandé que les entreprises. de cable n’aient pas le droit de transmettre des messages publicitaires. ae Le CRTC souligne que 1’on pourrait permettre la concurrence entre les en- treprises de ‘télédiffusion par cable. Il y voit des avantages comme la ten- dance a l’amélioration de la qualite des services l’établissement d’un pro- cessus auto-régulateur pour le service et les tarifs et des possibilités de choix et d’orientation. Enfin, le ae parle de la produc- tion et de la distribution des emis- sions en collaboration. Le CRTC aime- rait savoir si les deux types d’entre- prises pourraient trouver un moyen mutuellement satisfaisant et profitable de réaliser des émissions pour ces ca- naux et de partager les revenus pro- venant de la diffusion de messages commerciaux et des abonnements. Si l'on ne fait pas “l’équilibre des ‘rapports”, M. Juneau pense que ce ne sera pas seulement l’unité du Canada qui sera ‘“extrémement menacée” mais aussi les. divers groupes cultu- rels, dont les Canadiens frangais. En_ réussissant Jintégration, le CRTC’ croit que l’on pourra profiter d’une concurrence avec les Améri- par exemple dans le domaine de 1’é- ‘ducation, de la politique et des activi- tés locales. ; M. Juneau a dit ne pas avoir les données nécessaires pour faire une es- timation du cofit pour le consomma- teur d’une telle intégration. Les moyens.possibles Pour atteindre cette intégration ou ceite complémentarité des deux syste- mes, le CRTC dresse une longue liste de moyens possibles. Il parle de propriété: commune, en se demandant .dans quelle mesure cela favoriserait la créativité et con- clut. que la dualité est profitable a Vintérét public. Il mentionne ‘un ‘‘équilibre du sys- téme de radiodiffusion”’, soit une sorte d’indemnité com la baisse des recettes potentielles de la programma- tion canadienne. 4A PRESSE, Coupon dabonnement Le Soleil de Vancouver Abonnement (] ‘Réabonnement L] NOM : ee ©, _Bi-0 8 2C1O BO OO 0S 0:00:80 :0'9:0.0.9 0:6, 0:0 0:0/010.410 ADRESSE 3 e ein tiles etna edit a ata nd nd nti AIF a Ragnelle VILLE 3: « «© © 0 & e eevecece FROVINCE scccccccces DATE scccccccccccecccce 1 an $6.00 Boite Postale 8190 Station L Vancouver, 14, B.C. Il, LE SOLEIL DE VANCOUVER, 5 MARS 1971. 7 Sp PRE ee Crmtliement aussi avec i Ba jes _ Européens. | pourra 1 : i = igs . diffuser des . programmes “epeclilises éditorial La semaine derniére, 4 la méme heure, deux québécois ont fait part de leurs interprétations de ce qui se passe au Québec ces temps-ci. Nous avons fait le sommaire des opinions de Monsieur Roger Lemelin pour votre convenance dans les pages de ce journal ; et nous ne ferons que mentionner Monsieur Larue-Langlois de nom, car, & notre avis, il détracte plutot qu’il ne contribue 4 1’édification d’un Canada bilingue que soutient Le Soleil. Il est intéressant de noter les circonstances qui ont amené Monsieur Lemelin dans notre ville. C’est un exem- ple d’une nouvelle direction, 4 travers laquelle les Cana- diens d’expression . anglaise de notre ville démontrent un intérét A l’égard du fait frangais de cette province. Nous approuvons de tout coeur cet intérét et nous espé- rons sincérement que cette tendance se poursuivra. Le Men’s Canadian Club a invité Monsieur Lemelin comme invité d’honneur et ainsi a démontré leur désir de mieux comprendre la situation et a indirectement suggéré qu’ils sont préts 4 faire la moitié du chemin. C’est A nous, A nous tous, d’aider cette nouvelle direc- |tion et d’avancer des propos définis sur lesquels nous pouvons travailler ensemble. L’intérét croissant envers le fait frangais, venant des autres, exige non seulement que nous esquissions nos revendications, mais aussi que nous fassions nous-mémes un effort pour contribuer 4 cette compréhension quand il en est le cas. L’atmosphére changeante de nos jours, nous a placés en face d’oppor- tunités ; A nous maintenant de voir si elles s’épanouiront ou si elles s’arréteront 1a. iti ta ait iri hee " SR en tg ti EE Taos WES eee aK PY Ca mest égal Trois Québécois étaient Qu’on le veuille ou non, dans notre ville la semaine On a présenté au grand public derniére : M. G. Pelletier, une image du Québec mo- Secrétaire d’Etat, M. R. derne vue 4 travers les yeux Lemelin, auteur et réalisa- de M. Larue*Langlois. Les teur de renommée et M. réactions en furent assez Larue Langlois, l’un des violentes, par exemple un ‘Ging de Montréal”. Vancouverois courroucé a Nous avons constaté avec Ppelé les bureaux du Soleil tristesse, mais sans sur- et a prononce des menaces prise, que la visite de M. Contre le personnel. Larue Langlois a regu plus Pour ceux d’entre nous qui de publicité que celles de travaillent pour un Canada Mrs Pelletier et Lemelin Dilingue et biculturel, ceci ensemble. Si l’on se rend ¢St déplorable - non pas compte que les deux hom- la réaction de quelques ex- mes, qui ont été moins pré- trémistes, mais celle des sentés au public par les di- vers supports d’information, appuyent un Québec faisant partie de la Confédération, tandis que M. Larue-Lan- -glois favorise un Québec in- dépendant du Canada, la si- tuation devient alors par- faitement claire. ponsables. L’on se demande s’ils sa- vent ce qu’ils font, le tort qu’ils causent. Peu importe qui visite notre ville, lors- que les trucs de publicité sont finis, c’est bien nous qui devons continuer A co- exister | Par Ocelot supports d’information res-| le soleil Le Soleil de Vancouver est yn journal indépendant. Il est publié chaque semaine par Le Soleil de Colombie Ltée, Bofte Postale 8190, Bureau L - Vancouver 14, C.B. Tél. 266-9422 |Fondateur : André Piolat. Directeur-Rédacteur en chef : Myriam Bennett Rédacteurs : Daniel Montroty = Jean-Claude Arlujson — | Réalisation graphique : Frank Edmonds 4 pd cence ante nent” ees tatiana