le sport avant tout Jean Paul ar Jarry Ken Dryden, un grand champion mais fouf de méme pas un diew Je parie qu’il n‘y a pas un Canadien (amateur de hockey ou non) qui ne connait pas Kenneth Wayne Dry- den. Et si par hasard i existait un de ces rares moineaux soulignons que Ken Dryden est le fameux gardien de buts des Canadiens de Montréal de la Ligue Nationale de Ho- ckey. Pourquoi, 4 l’ége de 25 ans, Ken Dryden est-il déja aussi célébre? Ce nest certes pas parce que Dryden pour- suit encore ses études en droit - -une initiative qui lui fait honneur, d’accord - - mais c’est plut6td cause de ces nom- breux exploits dans le monde sportif. Originaire de Hamilton, Ken Dryden en est a sa deu- xiéme saison “‘réguliére’ avec le Tricolore. A noter ce- pendant qu’il a fait ses débuts avec le Canadien 4 la fin de la campagne 1970-71 évoluant dans six matches régu- liers mais participant 4 20 parties des séries éliminatoires pour conduire les Montréalais 2 la conquéte de la Coupe Stanley. Ce faisant, Ken fut choisi le joueur par excellen- ce des séries et recut le-trophée Conn Smythe. Ce n‘était qu’un départ! - Depuis, Sieur Dryden n’a fait que brdler les étapes alors qu’en I’espace de moins de deux ans il a su se créer une réputation d’un grand champion. Mais on doit tout de méme se rappeler que si Dryden est unas... il n’est pas un dieu. Et Dryden est le premier 4 admettre qu'il n’a rien d’un étre céleste. D’ailleurs Ken reconnait volontiers qu’il n’est qu’un simple mortel, comme vous et moi et qu‘il ne lui a pas été donné ie don d’accomplir des mira— cles. Mais de souligner Henri Richard: “I! arrive souvent au cours d‘un match que Dryden y va d’arréts miraculeux. D’accord, c’est une fagon de parler... mais Drydén, com- me lont déja fait des grands comme Jacques Plante, Terry Sawchuk, Glenn Hall et autres, a le don d’effectuer les ar- réts-clés. Vous savez, ces arréts qui signifient la différence entre la défaite et /a victoire! ”. Par contre depuis quelque temps Ken Dryden n’est plus le méme: il lui arrive trés souvent (trop souvent pour un cerbére de son calibre) d‘étre pris en défaut sur des lancers d‘apparence inoffensive, des lancers dirigés d’un iat impossible. Est-ce que Ken aperdu sa touche magi- que? - NON! NON! NON! Il y a toutefois quelque chose que j‘aimerais vous transmettre ici... et c’est que Dryden bénéficierait d’un repos a intervalles réguliers. Et il est d’accord avec mai sans pour autant mettre en doute le jugement de Scotty Bowman. Quand fui fut accordé un “cangé” 4 la derniére visi- te du Canadien a Philadelphie,Ken déclara: “Je suis fati- gué. Je sais quand je ne suis pas en mesure d’aider le club comme j’en suis capable. C'est oourquoi ces six derniéres joutes je n‘ai pas été aussi efficace. Qui, je veux participer au plus grand nombre de parties possibles.... mais tant que je suis en mesure de rendre service aux Canadiens. Je ne veux pas étre un fardeau pour mes coéquipiers... au contraire je désire leur étre utile! “. Or, tout le monde sait que Ken Dryden, en forme, est “I’éme” du Canadien. Comme le dit Henri Richard: “Trés souvent c’est lui qui signifie la difference entre une victoire et une deéfaite”’. Donc, selon moi, Ken Oryden devrait jouir d‘un re- pos a tous les cing matches ou “4 peu prés’. Je m’expli- que: De nos jours le calendrier de la L.N.H. est trés char- gé non seulement par le nombre de parties mais aussi par les nombreux voyages que cela occasionne. Je reconnais cue c’est la “méme chose” pour les avants que pour les: cerbéres... mais la vraie pression est toujours sur le gardien de buts, le dernier “gars” a pouvoir enrayer I’attaque enne- mie. Une fois déjoué, c’est un but! On pourrait ajouter 4 cela que cette année (saison) Dryden a commencé a jouer au hockey au mois d‘aodt avel l’Equive Canada et qu'il a connu sa part d’émotions dans la série contre les Russes. Ce quia “taxé” ses nerts au-dela de /a limite... Par contre la cédule actuelle dans la Ligue Nationale de Hockey ne permet pas, logiquement, qu’on exige d’un cerbére qu’‘il officie devant le filet de son équipe dans 24 des 25 premiéres parties de son équipe. Et cela aussi bon puisse-t-il 6tre. Ca se faisait quand le calendrier de la L.W.H. était de 44 et 50 parties... mais plus de nos jours. C’est pourquoi je mets en cause le jugement de Scot- ty Bowman qui persiste 4 exploiter (et je dis exploiter) bétement Ken Dryden. Mieux vaudrait que Dryden jouis- se d’un congé “régulier”, 4 tous les cing ou six matches, pie que de “s‘avouer” fatiqué et incapable d’aider son club. Vous vous rappelez sans doute qu'il y a une couple de semaines j’ai écrit dans ce billet: “Trés bientét New York et Boston reprendront du poil de la béte... pour devancer le Canadien au classement dans la division Est de la L.N.H.I ‘ C’est pratiquement chose faite ... si ce ne est pas déja quand vous lirez ces lignes. Ce qui veut dire que le Canadien a besoin d’un Ken Dryden en forme! Pourquoi alors ne pas prendre les mesures qui s‘imposent? ‘Suite de la page 11) 24 h 00 - LA MESSE DE MINUIT. Directement du Centre communautaire de Boucherville. Officiant : le -_pére Paul Dumais. Théme : ‘* Joie et paix’’. Chant gré- gorien, des no#ls savoyard et allemand, interprétés par la chorale Saint-Louis que dirige J. Wilfrid Mondoux. 1 h 00 - LE REVEILLON DE NOEL. Des noéls anciens, étrangers, de la musique folklorique, des symphonies, avec Nana Mouskouri, Ri- chard Verreau, les Compa- gnons de la Chanson, Gilles Vigneault, James Last, Per- cy Faith, Joan Baez et les Chanteurs de Granby. Ani- mateur : Pierre Perreault. LUNDI1 25 DECEMBRE 7h 00 - SI C’ETAIT VRAI... Un regard attentif sur tout ce qui entre dans le décor ha- bituel de Noll. L’origine de la créche, des arbres dé- corés, des mille lumiéres, des anges dans le ciel. Ces propos de Bendit La- croix et de Paul Tremblay seront agrémentés par des chants de la Mini-chorale Saint-Clément, dirigée par -Mariange Harnois Karaogla- nian. 9 h 00 - LE COIN DES EN- -FANTS. Suite ‘*‘ Casse - Noi- sette’? de Tchaikovsky Stanley Black et son orches- 9 h 30 - NOELEN PANTOU- FLES. De Windsor. Extraits du Concerto de No#l de Co- relli et de La Messe de mi- nuit de Charpentier. 12 h 00 - NOEL AU PAYS DES ARDENNES. Interviews et chants de No#] wallons. Souvenirs de l’offensive Von Rundsted vers le Nord-Est de la France, dans les Ar- dennes belges et la pénible réorganisation des troupes alliées qui se préparaient alors A féter la No#l et non 4 subir une telle offensive ; récit des aspects extérieurs de ce No#l : les messes cé- lébrées A toute vitesse par les chapelains militaires, les gestes de solidarité et de charité envers les sol- dats, et comment dans les familles, a été vécuce Noel: sur la route, dans les ca- ves, dans les fermes. In- terviewer : Paul-André Co- meau. 13 h 05 - 13h 30 - VOEUX DES PERSONNALITES DE. COLOMBIE BRITANNIQUE. 13 h 30 - TENDREMENT Jean-Paul Nolet présente des textes de Josef Wein- heber, Albert Lozeau, An- toine de Saint-Exupéry et Paul Gerhardt. aes 14 h 30 - MAGAZINE DE NOEL. De Québec. Antoine Bouchard, organiste : Notls francais. La Maftrise du Chapitre de Québec, dir. 1’ abbe Marchand, et Bernard Lagacé, organiste : chants traditionnels. Pierre Mo- rency, poéte et écrivain l’origine des légendes de No#l. Animateur : Yvon Poi- rier. 22 h 30 - CONCOURS NATIO- NAL DE RADIO-CANADA. Chef d’orchestre : Raymond Dessaint. Kobert Mayero- ‘vitch, pianiste : ler mouv. du Concerto no 5 en mi bémol ‘‘Empereur’’ et ou- verture ‘¢Coriolan’’ (Bee- thoven). 29 bi20> = LES) CHE ES: Dp: OEUVRE DE LA MUSI- QUE. No#ls anciens, chantés par Maria Stader, soprano, et un choeur d’enfants de Munich, dir. Fritz Roth- schuh. Extraits de la suite ‘«L*Arbre de Noel’? (Liszt) : France Clidat, pianiste. MARDI 26 DECEMBRE 10 h 01 - FEU VERT 18 h 50 - LANGAGE DE MON PAYS. Problémes de base se rapportant 4 la langue parlée : phonétique, vocabu- laire, syntaxe, corrections des termes, stylistique. Re- cherches et documentation : André Belleau. Animateurs : Raymond Laplante et Henri Bergeron. 19 h03- PAR QUATRE CHE- MINS. Jacques Languirand présente de la musique de qualité et commente l’ac- tualité aux quatre coins du globe. 23 h 50 - LES MENSONGES D’ULYSSE. ‘‘Eugéne Clou- tier au Japon’’ : la complé- mentarité Chine-Japon, se- lon le sinologue Todo. Lecteur : Albert Millaire. MERCREDI 27 DECEMBRE 10 h 01 - FEU VERT Invités : Monique St-Onge, Jacques Dupire, Michel Le- sage et Sylvain Mercier. **Quelle fatigue’’, avec Jean Mathieu, Jocelyne Goyette et Jacqueline Barrette. ‘‘Le naufrage du Titanic’’, avec Serge Grenier. 22 h 20 - LES MENSONGES D’ULYSSE. ‘‘Eugéne Clou- tier au Japon’’ : l’usine d’ outils de Shanghai. Lecteur : Albert Millaire. 22 h 30 - CONNAISSANCE D’AUJOURD’HUI. Une série .d’émissions consacrées A la psychanalyse (4e de 5). In- vité Paul-Claude Raca- mier, psychanalyste. 23 h.-10°-— LECTURE -- DE CHEVET. ‘‘Le gouffre a tou- jours soif’’ d’André Giroux (2e semaine). Lecteur : Ro- bert Rivard. 23 h 30 - JAZZ ET. BLUES 0 h 08 - VIENNE LA NUIT La vie et l’oeuvre de Jean- Sébastien Bach. ‘‘Offrande musicale’? : Auréle Nicolet, flQte ; Otto Blichner et Kurt Guntner, violons ; Siegfried Meinecke, alto : Fritz Kis- kalt, violoncelle ; Hedwig Bilgram et Karl Richter, clavecins. Animateur : Gil- les Moreau. JEUDI 28 DECEMBRE 10 h O01 - FEU VERT Invite : Tommy Duchesne. Sketche humoristique avec Jacques Normand, Marcel! Giguére et Auray Blain. 22 h 20 - LES MENSONGES D’ULYSSE. ‘‘Eugéne Clou-> tier au Japon’’ : le docteur Harumichi Ogawa, célébre acupuncteur de Tokyo. Lec- teur : Albert Millaire. 0 h 08 - VIENNE LA NUIT La vie et l’oeuvre de Jean- Sébastien Bach. ‘*L’Art de la fugue’’ nos | a 10 : Heinz Markus Gottsche, organiste, et orch. de chambre, dir. Wolfgang Hofmann. Anima- teur : Gilles Moreau. VENDREDI 29 DECEMBRE 10 h O01 - FEU VERT Invitées : les Gauloises. 22 h 20 - LES MENSONGES D’ULYSSE. ‘‘Eugéne Clou- tier au Japon’’ : Parler de Mitsui, c’est parler de 1’évo- lution du capitalisme japo- nais. Lecteur : Albert Mil- laire. Z 22 h 30 - ENTRETIENS. **Le Tragique et l’Espagne’”’. Invité : Jean Cassou, poéte, romancier, nouvelliste, es- sayiste et higtorien. Inter- viewer : Martine de Barsy. 23 h 30 - JAZZ ET BLUES 0 h 08 - VIENNE LA NUIT La vie et l’oeuvre de Jean- Sébastien Bach. ‘‘L’Art dela fugue’? nos 11 4 19 : Heinz Markus GU&ttsche, orgue, et orch. de chambre, dir. Wolf- gang Hofmann. - Dernier contrepoint inachevé no 18 : compleéeté et joué par Lionel Rogg, orgue. Animateur : Gilles Moreau. REPONSE: -AdWOd LE SOLEIL, 15 DECEMBRE 1972, XV