Ja Société de la Francoféte ‘LE MINL-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE ‘DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE, VOL.10 NO.43 Vendredi 24 Février 1978 Suite a l’annonce des me- “sures adoptées par le gou- vernement fédéral “visant le mieux-étre des minorités de langue officielle, la F.F.H.Q., ayant procédé a une consultation intensive de ses membres, a adopté la position suivante: Etant donné que les mesu- res “pour assurer le mieux- &étre des minorités de langue officielle”, adoptées par le gouvernement fédéral (dé- aration du Secrétaire ‘Etat, John Roberts, le 20 décembre 1977) ne eg ers polnique esrinrty ce développement des commu- nautés francophones hors ~ Québec. -2 — a notre volonté de par- ticiper activement a !’élabo- ration de ladite politique. (Exigences que nous avons formulées il y a prés d’un an); Etant donné la proposi- tion 6 (1) du document du - Cabinet no. 462-77 (cf. anne- xe): “Le Premier ministre aé- cide s'il-y a lieu de: 6 (1) eréer un comité mixte composé de ministres et _ d’associations des minorités de langue officielle sous la _ présidence du Secrétaire d’Etat, pour examiner les travaux du comité décrits au paragraphe 5 et rencontrer au_ besoin les associations des minorités de langue officielle.” Proposition qui se rap- proche sensiblement de no- tre objectif; Etant donné que l'article 6.1 dudit document du Cabi- » net fut l’objet d’un blocage pour des raisons obscures (cf. 1. Le Devoir, le 6 janvier 1978, Lise Bissonnette comment les minorités ont illi obtenir | la ‘participa- tion’ réclamée”.) et que l’ef- fet a été de rompre le lien politique essentie] entre la structure administrative et le niveau politique; Etant donné les propos du député Jean - légues, le 9 janvier 1978) face a la déclaration du Secrétaire d’Etat, le 20 dé- cembre dernier; “Ce qui manque actuelle- ment, selon moi, c’est une appréciation du probleme par tous les politiciens.” a “Méme si on-nous dit que nous sommes, a titre de dé- puté, les interlocuteurs va- lables auprés du Secrétaire d’Etat en ce quia trait a Un choix capital C’est celui qui se pose aux parents des éléves de I’école Fatima a Maillardville. La direction a en effet décidé de leur envoyer un questionnai- re proposant trois options: 1) un programme dimmer- sion en frangais: 100% en pré-maternelle, maternelle, lére, 26me et 3éme années et un minimum de 50% en francais de la 4éme a la 7éme année. 2) un programme anglais- francais comportant environ © rencontreavecle ‘Gouvernement Davis suivant: immersion en fran- - 20% de frangais. 3) un programme anglais. Actuellement, I’école Fati- © ma applique le programme cais pendant les premiéres (Suite p.19) Unité nationale Nous publions cette se- : maine, intégralement, les mémoires présentés devant la Commission de l’Unité Nationale par la Fédération Jeunesse Colombienne (p.6), (p.7), le Centre Culturel Colombien (p.10) et le Club Canadien Francais de Victo- ria (p.15). i Les audiences puncnee de la Commission, présidée par MM. Jean-Luc Pépin et _ John Robarts, se sont dérou- lées a sree les 8 et 9 février derniers. Robert - Gauthier (cf. lettre 4 ses col- . La F.F.H.Q. s’impatiente Vinterprétation des besoins, je considére cette déclara- tion anodine compte tenu de Yexpérience des derniéres années. Je n’ai pas entendu parler d’un nouveau méca- nisme de consultation a étre établi par le Secrétaire d’Etat pour assurer cet ob- jectif.” Etant donné que le gou- vernement de I’Ile-du-Prin- ce-Edouard a eu |’audace exemplaire de former une commission permanente tel- le que nous demandons. Par un arrété en-conseil (M99-77) ” du Conseil exécutif, le gou- vernement provincial a ins- tauré un “comité de déve- loppement des communau- tés acadiennes.” Ce comité voit a l’élaboration: des po- litiques de développement . (Suite p. 9.) ~Cet saletha se preen ee; le eee du bois est si élevé en Colombie- Britannique alors que les arbres y sont si gros? tS Se <= Duncan par le Service Forestier “ C.B.] Décision a West Vinedever Spécial francos a CFRO CFRO, radio coopérative émettant a 102.7 MHz en modulation de fréquence dif- fusera, le 23 mars prochain, a 20h, une émission spé- ciale en francais sur la com- mission Pépin-Robarts. Cette émission, réalisée et animée par Robert LeBel, fera la synthése des travaux de la commission qui a siégé les 8 et 9 février, 8 Van- couver, et concentrera son propos sur les interventions qui se sont rapportées aux francophones de Colombie- Britannique. Aprés |’émission, vous pourrez faire parvenir vos commentaires a l’équipe de production en composant 684-8494. L’ACFO demande une Dans une lettre en date du 9 février 1978, la Présidente. générale de |’ ACFO, Mme Giséle Richer, demande une rencontre avec tout le cabi- net du gouvernement Davis. L’Association canadienne- francaise de l'Ontario estime que, suite ala lettre de M. Davis du 15 décembre 1977 et de sa déclaration du 6 février au Canadian Club a Toronto, une rencontre avec le gouvernement est essen- “Melle. deux occasions, M. Davis a refusé de donner au fran- cais un statut légal en Onta- rio. Mme Richer estime qu'une telle réunion permet- trait 4! ACFO d’exposer son point de vue sur différents sujets. Il serait question en particulier de la reconnais- sance officielle et. légale du francais en Ontario. ‘ Mme Richer demande a M. Davis de tenir cette ren- = __ contre le plus rapidement | 45, On se: mureppellesd, poet és’ * possible: tere aS i Ge 7 ¥ AS ep ales Lundi soir, le 18 février, une décision historique fut prise par la Commission scolaire de West Vancouver de collaborer avec celle de North Vancouver concer- nant la mise sur pied d’un programme d’immersion en langue frangaise pour sep- tembre 1978. Représentant 1200 famil- les, le groupe “Parents for the French Language”, s’ap- puyant sur deux mémoires présentés en octobre 76 et en novembre 77, réclamait non seulement |’enseigne- ment du francais de la maternelle jusqu’en Tiéme année, mais également I’étu- de par la Commission scolai- re de West Vancouver d’un projet de centre d’immer- sion francaise en collabora- tion avec North Vancouver. L’automne dernier, les commissaires de West Van- couver approuverent le pro- gramme de francais des niveaux 6 et 7 pour septem- bre 78 tout en affirmant leur intention de se ranger der- Tere la depzinn: de North Vancouver concernant un- centre d’immersion en fran- ¢cais. En juin 77, les deux muni- cipalités formérent un comi- té conjoint pour l’enseigne- ment du francais comme langue seconde au niveau élémentaire; ce comité était composé de 5 membres de North Vancouver et de 2 membres de West Vancou- ver. Le groupe PFL souligne Yimportance de la décision de la Commission scolaire de West Vancouver de collabo- rer au niveau du francais comme langue seconde et considére qu'il s’agit la d’un premier pas en vue de I’éta- blissement de projets et de programmes a frais parta- gés. Cette initiative de partage des cofits ne pourra qu’aider les enfants qui ont a subir les effets de contrain- tes économiques sévéres dans le domaine de |’éduca- tion. Pour plus de rensei- gnements, téléphonez a Mme Denise Izzard, PFL ~ 921-9798. le restaurant DEJEUNER lundi au vendredi DINER tous les soirs Réservez votre table 687-0111 1000 rue Taylor False Creek Marina Vancouver . . ancpuyer -. Rae te WO