inFO-PARENTS COLOMBIE-BRITANNIOUE Ct’ JUIN 2000 = o 2 © © © © © © &— © © © © eB we © er wit Ia FPFCB a 20 ans! Pour une éducation de qualité ! CHRONIQUE HISTORIQUE DE L’ EDUCATION I Nous commencons cette chronique avec le temoignage de M. et Mme Poutissou, co-fondateurs du Programme cadre de francais. Nous avons fait une demande en avril dernier a toutes les APEs pour recevoir leur historique. Jusqu’a date, Mission, Tsawwassen, Rose-des-vents et Premiers Pas ont répondu a |l’appel. Nous placerons dorénavant des historiques dans chacun des Info-parents. C’est une fagon de rendre hommage a ceux et celles qui ont investi du temps et de I’énergie, du courage et de la persévérance dans cette grande aventure. Le petit questionnaire est toujours disponible si vous ne retrouvez plus le vétre | Faites-en la demande au bureau des parents...En attendant, merci a vous tous, merci pour votre engagement ! Voici un peu d'information sur mon mari et moi-méme et com- ment nous en sommes venus a étre membres fondateurs de l'Association des parents. Je suis Québécoise d'origine. Mon mari est de France. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l'Université de Montréal ot! nous préparions tous les deux un doctorat en physique. En 1972, mon mari a accepté une position de deux ans au laboratoire Triumf sur le campus de UBC. Nous avons donc déménagé depuis Montréal Vancouver avec notre fils Philippe. Puis l'emploi est devenu permanent et nous avons eu un second fils, Stéphane. Nous avions le désir d'éduquer nos enfants en francais. En automne 1974, nous avons mis Philippe (3 ans) a la prématemelle bilingue (coop de parents) sur Oak Street. C'est ce qu'il y avait de mieux a l'poque en francais. Comme je ne travaillais pas a |' ue, je me suis impliquée comme parent et je suis devenue la présidente de la coop pour l'année 1975/1976. Phillipe a naturellement gradué depuis la prématemelle au programme d'immersion a 'école Bilingue en 1976. Et j'ai repris du travail a mi-temps en re- cherche a Triumf. Lorsque la province a accordé le droit a l'éducation en francais en C.B., mon mari et moi avons tout de suite été attirés par l'idée. La commission scolaire de Vancouver organisa une rencontre publique pour les parents intéressés. C'est a cette occasion qu'un petit groupe de parents s'est formeé pour poursuivre I'idée d'obtenir un «programme- cadre» pour Vancouver. II fallait trouver assez d'éléves pour former un primaire (10). La Fédération des Franco- colombiens nous a offert l'aide d'un agent de développement et un peu d'argent pour imprimer des affiches a mettre dans les prématernelles. Aprés beaucoup de travail, finalement nous avons réussi a faire une demande pour une école a Vancouver. Il y avait aussi un petit groupe a North Vancouver. Trés vite il est apparu nécessaire de se regrouper en association de parents pour faire avancer la cause du programme cadre dans la province. Et je me suis retrouvée impliquée au niveau de l'exécutif. Bon nombre de réunions eurent lieu chez moi a Vancouver car c'était un endroit central. SCOHOSHSSHSHHSOHSHHOHSHSHSHSHSHSHHSHHSHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHOHHHHHHES Et tout naturellement il a fallu incorporer I'Association. Mon mari et moi avons accepté d'étre membres fondateurs et les papiers se sont signés autour de la table, chez moi, un soir ... C'est comme cela que ¢a a commencé. J'ai passé par la suite un nombre incalculables d'heures a «vendre» le pro- gramme a d'autres parents, faire des demandes de sub- ventions au Secrétariat d'Etat, apprendre comment fonctionnent les ententes fédérales-provinciales, l'expliquer aux autres parents en ateliers, me battre au ministére pour des fonds, m'impliquer comme parent a l’école, élever mes deux fils et travailler A mi-temps en recherche. Et au bout du compte, je ne regrette rien. J'ai deux fils parfaitement bilingue, bien équilibrés, qui ont terminé des études d'ingénieurs et qui ont trouvé des boulots intéressants. Et le plus jeune, Stéphane, fut de la premiére promotion de 'école Kitsilano aprés avoir commencé en premiére année au programme cadre a l'école Annie B. Jamieson. Mon implication avec I'Association des parents se termine en 1986 lorsque Stéphane commence le secondaire a Kitsilano et que je retourne au travail a temps plein. Tout au long de cette période, mon mari offrit son support en s'occupant des enfants lorsque je devais m'absenter pour les innombrables reéunions. Il a aussi fourni un tas d'idées et des conseils. C'est lui qui avait trouvé le slogan de la premiére campagne de publicité: «Une éducation en francais et de qualité ...» Voila, c'est plus que dix lignes mais c'est difficile de résumer des années de volontariat en si peu ! Renée Questions de base pour les APEs : -1- Année de début du programme dans votre région. -2- Noms des fondateurs/trices. -3- Description : classes, prim/sec/nom des écoles a Vorigine et celles maintenant + Nombre d’enfants au départ et le nombre auoug hs (pour maintenant, si vous ne le savez pas, le CSF le sait). -4- Une anecdote ou un fait marquant : 10 lignes ou plus. -5- Une phrase qui résume le passé. -6- Une phrase qui résume le présent. -7- Une phrase qui résume I’avenir. Télécopier le tout au 604-736-1259. N’hésitez pas a raconter sur plusieurs pages et a fournir des photos !