Ateliers volet scolaire Le marketing socio communautaire Les écoles francophones de Colombie-Britannique desservent actuellement environ 20 % de la clientéle potentielle soit environ 3 500 éléves. Comment faire pour recruter les quelques 12 000 ayants droit qui se trouvent principalement dans des foyers exogames (ou un des conjoints n’est pas francophone) ? Pour les écoles francophones, recruter la clientéle demande bien plus qu’une campagne de publicité. Il faut intervenir 4 plusieurs niveaux pour non seulement faire connaitre le systeme d’éducation francophone par le biais de campagnes de publicité, mais également pour établir un contact plus personnel avec la clientéle potentielle, plus particuli¢rement celle provenant de familles exogames. Ce contact personnel est essentiel car il vise a changer les perceptions de ces familles vis-a-vis de |’éducation francophone en atténuant leurs préoccupations et/ou leurs résistances. C’est en résumé le message que Rodrigue Landry, directeur général du Centre de recherche canadien sur les minorités linguistiques, a communiqué aux personnes présentes lors de sa présentation du samedi matin. L’atelier avait comme sujet principal le marketing socio communautaire, un concept utilisé principalement par les groupes écologistes pour amener le public a modifier ses attitudes face a l’environnement et qui, selon monsieur Landry, pourrait trés bien s’appliquer a la promotion des écoles francophones. La mise en ceuvre de ce concept demande la réalisation de deux programmes de communication. Le premier est a |’échelle provinciale (et nationale) et vise a faire connaitre le systéme d’éducation francophone au moyen de publicité dans différents médias, tels la télévision, la radio, les revues et les journaux. Ce plan de communication publicitaire comporte plusieurs étapes, notamment celle qui consiste a bien définir le contenu du message qu’on veut véhiculer. Le deuxiéme programme de communication, quant a lui, se retrouve a l’échelle régionale et/ou locale. C’est celui qui aborde l’aspect socio communautaire. C’est la qu’il faut réussir 4 rejoindre la clientéle potentielle pour l’informer dans le but d’atténuer ses résistances et de répondre a ses préoccupations. Il faut donc créer des réseaux qui vont permettre d’établir ce contact. Un exemple donné par M. Landry est le développement d’un réseau de « centres de services a la petite enfance et la famille » (CPEF). Ces centres pourraient, a travers l’offre de programmes et de services, servir de pdle d’ attraction pour rejoindre la clientele potentielle pour les écoles francophones. Les CPEF pourraient également préparer les enfants a leur entrée a l’école en offrant un programme de francisation ou encore un service de dépistage précoce des troubles d’apprentissage. M. Landry a mentionné qu’il a inclus la C.-B. dans un plan qu’ila €laboré et qui consiste a réaliser trois projets pilotes de marketing socio communautaire. Il ne lui manque que le financement pour la mise en ceuvre. Consultez la présentation de M. Landry a www.fpfcb.be.ca Communication efficace entre les APE et le CSF Comment assurer une liaison efficace entre l’association de parents et le Conseil scolaire francophone ? Le deuxiéme atelier de la journée avait comme objectif d’outiller les associations de parents afin de les aider a établir une relation harmonieuse et efficace avec le Conseil scolaire francophone (CSF), et ce dans le but de faciliter la résolution des problémes qui se présentent dans leur quotidien. Jean Watters, directeur général du CSF, et Marc Gignac, directeur du dévelop- pement stratégique a la Fédération des parents, ont donc présenté aux partici- pants et paticipantes |’ébauche d’un cadre d’intervention pour la résolution de problemes. Ce cadre présente les étapes a suivre lorsque |’APE rencontre un probléme. II fait notamment la distinction entre les questions qui relevent de la gouvernance, donc du conseil d’administration du CSF et celles qui relévent des opérations, soit de la direction de l’école ou encore du personnel du bureau central du CSF. Au niveau de la gouvernance, on retrouve par exemple une demande pour une école homogéne, la modification d’une politique (comme celle du transport scolaire) ou encore un changement aux formules d’allocation du personnel. Du cété opérationnel, les questions peuvent toucher les routes de transport scolaire, la livraison de services ou encore la sécurité des éleves. Le cadre d’intervention présenté lors de Vatelier sera révisé a partir des com- mentaires recus et la version finale sera insérée dans le « Manuel d’accompa- gnement pour I’association de parents de V’école ». JIufo-Parents 3