~ re Le Soleil de Colombie, vendredi 14 noyembre.1980 PHILIP WAITER. OWEN ALDERMAN AIPA Appel de candidatures mixtes : STATISTICIEN Traitement: $23 474 — $26 176 (sous révision) NO de réf.: 80-NCRSO-STC-545-099 — BCF Statistique Canada Division des méthodes — Ottawa (Ontario) Bien ane ian ns feat ca ne ee ep Fonctions Planifie,concoit et élabore certains éléments des méthodes de collecte et de traitement des données touchant les sondages probabilistes, les recensements et les dossiers administratifs; concoit, planifie et dirige des travaux d‘évaluation; se charge de perfectionner les méthodes employées dans les domaines de la collecte, du traitement et de I’analyse des données. — Conditions de candidature Diplome universitaire en mathématiques ou statistique. Expérience de |'application des mathématiques ou de la statistique a I’élaboration des enquétes et (ou) a l’analyse des données. Exigences linguistiques La connaissance de I‘anglais ou du francais suffit, pour certains d‘autres la connaissance de l'anglais et du frangais est essentielle. Les personnes unilingues peuvent poser leur candidature mais doivent indiquer leur volonté de devenir bilingues. La Commission de la Fonction publique évaluera les aptitudes des candidats 4 devenir bilingues. La formation linguistique sera offerte aux frais de |‘Etat. < a - NO d'autorisation: 310-219-006 De plus amples informations sont disponibles en écrivant a l'adresse suivante; - ‘ Job information is available in English and may be ob- tained by writing to the address below. Comment se porter candidat Envoyez votre demande d’emploi ou votre curriculum vitae a: ; Judy McCool ‘ Bureau de dotation de la Région de la capitale nationale Commission de la Fonction publique du Canada 300, avenue Laurier ouest Ottawa (Ontario) K1A OM7 Téléphone: (613) 996-5851 Date limite: le 28 novembre 1980 Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. Le Soleil de I'lmmersion 4 I’école Winston Churchill de Vancouver deux Tamias Nicky et Ticky, deux petits Tamias, se promenaient au bord d’un lac. Tout a coup Nicky vit quelque chose au milieu du lac. “Ticky, Ticky, regarde, une petite ile au milieu du lac et regarde, il y a un chataignier avecun millionde chatai- gnes par terre!” criait Nicky. “Qu ca, ot ca?” Ticky pivotait afin de le voir “Qooh laaa...” “Comment est-ce que nous pouvons les ramener ici?” Nicky se demanda. Tout a coup, Nicky entendit des cris, il tourne vers l'eau et il vit Ticky qui se noyait. Tout de suit e, Nicky prit un baton, le tenait vers Ticky quile prenait. Nicky le tirait au bord du lac et demanda: “Espéce de fou, qu’est-ce que vous faisiez?” “Ben,...j'essayais de nager a Vile”. “Vous ne savez pas que les Tamias ne peuvent pas. nager?” “Oh, maintenant vous me le dites!” répond Ticky. “Alors on doit chercher un systéme d’aller a l’ile” disait Nicky. Les deux Tamias regardaient partout pour un systéme. Nicky regardait par terre quand il voyait un baton, une L‘aventure de grande feuille et un morceau d’écorce. Nicky prenait ces trois choses et se mit au travail pour construire quel- que chose pour les rendre a ‘ile. Aprés beaucoup d’essais, il a finalement cons- truit quelque chose qui avait Vair d’un navire. “C’est quoi, ¢a?” demande Ticky. “Ben, c’est un bateau” répon- dit Nicky. “Oh, dit Ticky avec une expression perplexe. Nicky prit le navire, le mit® dans l’eau et dit: “Viens, Ticky, on va faire un voyage aI’ ILE SUR LAC “Si vous le dites” répondit Ticky. Les deux sont juste entrés quand un petit vent les pousse directement Vile. Nicky et Ticky _sautaient de joie quand ils ont atterri a Vile. Tous les jours suivants les deux Tamias mangeaient les chataignes et voya- geaient dans leur bateau, fait d'une feuille, un baton et d’un morceau d’écorce. David Thorne, 8iéme année Robert et la petite souris curieuse Il était une fois une petite souris curieuse nommée elise. Elise se promenait partout dans le chateau gi- gantesque de M. et Mme Champlain, roi et reine du __ petit village de Sherwood. _Elle se promenait dans la salle 4 manger, la cuisine, la chambre du petit Robert et méme la chambre du roi, en quéte d’un livre important. Cette petite souris adorable cherchait en vain un livre qui Une lettre, adressée a la Suddeutsche Zeitung (Jour- nal d’Allemagne du Sud), par une de ses lectrices, laisse savoir que l'atmosphére. qui régne dans un certain lycée munichois est moins hospita- liére qu’on ne la voudrait: “Nos voisins logent chez eux un lycéen frangais, Agé de 17 _ ans, qui veut passer ses vacances a apprendre I'alle:' mand. Notre fils, igéde 16 ‘ans, voulant le mener dans une de ses classes pour lui faire savoir. ce que c’est qu'une école allemande, alla directement au directeur- député de son lycée. Sa demande fut récusée par celui-ci, qui prétendait que la _ chose n’était pas du tout si simple. Premiérement, selon ce fonctionnaire, l'année aca- démique était effectivement terminée; deuxiémement, toujours selon celui-ci, le visiteur avait besoin d’un certificat de bonne santé. Mme Elisabeth R.., la lectri- ce, ajoute le commentaire suivant: “Je voudrais bien savoir dans quelle mesure on prend au sérieux chez nous Vhospitalité et l’entente in- ternationale. Faut-il que toute secousse a l’endroit des réglements politiques soit condamnée a la faillite? Méme nos enfants 4 nous ne sont pas assujéttis a un examen médical! Pourquoi lui expliquerait le sens de certains mots qu'elle ne com- prenait pas. : Alors, Elise alla dans la cuisine pour demander au chef comment trouver le sens des mots qu’elle ne connais- sait pas. — Le chef gros et rotond parla a son tour d’une voix qui était enrouée et qui résonnait a travers la cuisine: “eh bien, mon petit, commenga-t-il, quand j’étais a l’école, c’étaient mes professeurs qui m’ont appris les mots que je ne conaissait pas” Décue par cette réponse qui ne l’aidait point, la petite souris se coucha de bonne heure pour pouvoir réfléchir de nouveau le lendemain matin. Réveillée de bonne heure, Elise alla directement chez le petit Robert se disant qu'il trouverait peut-étre la solu- _ tion de cette énigme. Intrigué par ce puzzle mysté- rieux, Petit Robert suggéra de fabriquer un gros livre de mots pour les habitants de Sherbood. Ce fut une excel- lente idée et tous les villa- geois de Sherwood avec Elise et le Petit Robert formérent _ ce quiils ont appelé un ~~ “dictionnaire’’. Ainsinaquitlemiraculeux dictionnaire “Le Petit Robert” Kins Msadek . 8iéme année Politiquement aveugle... . professeur quand méme LMM, | veut-on donc y soumettre un héte? Est-ce parce qu'il nous est “inférieur’?” Je vous remercie, Mme R. pour ces belles paroles! Bien que je sois, moi aussi, alle- mand, le mot frangais “mer- ci” coule tout naturellement de ma plume, parce que votre lettre me rappelle la pratique d'une école située 4 Montar- gis, ville avoisinant celle ou jhabite, école dans laquelle allemand est enseigné par une germaniste - (fran¢aise) hautement diplémée, tou- jours contente d’accueillir les enfants allemands qui lui rendent visite de temps en temps. A Montargis, situé au Loiret et Ville-soeur de Greven (Westphalie), on comprend mieux qu’a Munich ce que voulaient le général de Gaulle et M. Adenauer lorsque, ily a15 ans, ils lancérent le “projet jeunesse” franco-allemand, soutenu par de grandes som- mes d’argent frangais et allemand, et ayant son centre -en Allemagne, d’ou, en tant. qu’organisation officielle unique pour les deux pays, il rassemble des millions de jeunes Francais et Alle- mands pour les traiter politi- quement - au meilleur sens de ce mot. Se peut-il qu’on ne sache ‘rien, absolument. rien, de ce projet 4 Munich, dans cette ville ot on vient de créer tout récemment une nouvelle autorité internationale, l’offi- ce pour les patents euro- péens? Quand jesonge au cas de ce lycée qui se trouve dans la capitale bavaroise, je ne peux éprouver que du cha- grin, tant pour cette école allemande, située dans ma patrie, que pour ces profes- seurs allemands, mes compa- triotes qui agissent d’une maniére si bornée, si éhontée s’avérant étre tellement aveugies pour la chose qui touche le plus intimement la politique de nos jours, la construction d'une Europe solide. : (T.d.J'a p.L.H.) Future lectrice Naissance dans la famille de Bill Clarke... Bienvenue Elizabeth! C’est le nom de la petite fille de Shelagh et de Bill. . Anglophone et francophile, le député fédéral conservateur de Vancouver-Quadra, est l'un de nos lecteurs les plus fidéles.